Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)
-
Dr. Mario (NES Classic Mini) 01.04.2017
Fini les 20 niveaux de base en vitesse "mid". Un de mes jeux d'action-reflexion préférés, je le place au même niveau qu'un Tetris. C'est une vraie drogue dure, qui demande pas mal de de skill, surtout dans les derniers niveaux. Si on peut se contenter de raisonner de façon "horizontale" dans les premiers niveaux, il faudra penser "vertical" pour venir à bout des 5-10 derniers niveaux et être super concentré. Dommage que la musique soit aussi redondante, et qu'il n'y ait pas de mode 2 joueurs, mais ça reste un excellent titre !Note: 17.5/20
Super Mario Bros. 2 (NES Classic Mini) 09.04.2017
Celui-là, je ne le l'avais jamais terminé sur 8-bits (uniquement le remake sorti sur SNIN dans la compil Super Mario All Stars). Un épisode sympathique, qui reprend le titre Doki Doki Panic à la sauce Mario. Une durée de vie correcte (7 mondes), 4 persos jouables aux aptitudes différentes, ce qui apporte un peu de variété au niveau du gameplay. Cela dit, on reste assez largement en-dessous d'un SMB3 (voire même d'un SMB) en termes de qualité.Note: 16.5/20
-
Mighty Final Fight (FC) 08.05.2017
Un des tous meilleurs beat them all de la console, dans la lignée des Double Dragon, même s'il est beaucoup moins connu (il est sorti en fin de vie de la console, en 1993, uniquement au Japon et aux USA) !
Il propose d'incarner 3 persos au choix : Cody (le plus équilibré), Guy (très rapide et agile, même si ses coups font logiquement moins mal, le perso parfait pour débuter et accessoirement mon préféré) et enfin Haggar (lent mais aux prises de catch dévastatrices). Tous les persos sont très différents à jouer et le gameplay est étonnamment étoffé à base de combos, coups spéciaux et projections. L'animation est très pêchue, les graphismes fins et colorés et le style SD convient à merveille, avec pas mal de détails amusants (ex : les ennemis ont les yeux qui sortent de leur orbite quand ils encaissent un coup). On retrouve bien évidemment pas mal des ennemis phares de la série : Andore, Rolento, Roxy/Poison, etc; idem pour les boss (Sodom notamment, toujours aussi casse-couilles avec ses katana !).
Petite trouvaille sympa de cet épisode, le perso incarné par le joueur possède une barre d'XP. A chaque level passé (il y a en a 6 au total de mémoire), il regagne la totalité de sa barre de vie mais surtout, sa jauge de vie augmente et ses coups se font plus puissants.
Parmi les rares points négatifs, je citerai les armes quasi absentes (on peut seulement les utiliser à 2 ou 3 endroits dans tout le jeu), des musiques inégales (certaines sont très répétitives) et une difficulté un peu trop light à mon goût (renforcée par la présence de 2 niveaux bonus qui permettent de glaner une, deux vies ou bien un continue).
Note: 16/20
[img]http://www.texturemonkey.com/HCG/blog/mightyfinalfight_(15).png[/img]
[img]http://killass.lardpirates.com/oldstuff/nes/Mighty Final Fight/Mighty Final Fight (U)-8.png[/img]
[img]http://www.jenesuis.net/images_site/jeux/nes/Mighty Final Fight/08_geisha.png[/img]
-
The Addams Family (SFC) 15.06.2017
Disponible en 1991 juste après la sortie du premier film réalisé par Barry Sonnenfeld, ce platformer développé par Ocean Software propose d'incarner Gomez, le chef de famille. La trame scénaristique s'éloigne pas mal de celle du film puisque Gomez doit libérer chacun des membres du clan Addams (en général, on libère un membre après avoir battu un boss, le boss final permettant de libérer Morticia).
Dans sa forme, Addams Family est un jeu de plateformes très classique, s'inspirant clairement de Mario. Gomez saute sur ses ennemis pour s'en débarrasser mais peut aussi récupérer quelques bonus ici et là : le fleuret, des balles de golf, un chapeau à hélices pour flotter dans les airs, et des baskets pour aller plus vite. Les graphismes sont très plaisants (surtout pour un jeu de première génération) avec une réalisation léchée, des environnements variés (cavernes, catacombes, monde enneigée, coffre fort, etc) truffés d'ennemis différents, de moultes pièges et de passages secrets...
Là où le jeu est déjà beaucoup plus original, c'est qu'il est totalement non-linéaire et propose un monde ouvert (ce qui était assez rare sur console en 1991). On a accès à tous les niveaux depuis le manoir des Addams (un peu comme dans Mario 64) et on peut les faire dans l'ordre voulu.
Le jeu n'est pas évident (en raison notamment d'une jouabilité un peu spéciale, l'inertie de Gomez n'est pas super agréable). Cela dit, il est assez généreux en vie (on peut récupérer une grosse vingtaine de vies dès le début dans un passage secret pas super compliqué à trouver) et il existe un système de passwords bien pratique. On commence avec 2 coeurs par vie et on peut en récupérer jusqu'à 3 supplémentaires au gré de l'aventure. Le jeu reste largement faisable puisque je l'ai fini en manquant un coeur quelque part...
Principal point négatif, les musiques sont assez répétitives et les bruitages franchement ratés, mais les nombreuses qualités, la durée de vie et l'ambiance Famille Addams occultent les rares défauts.
Loin d'égaler un Super Mario World ou un Yoshi's Island par exemple, il fait tout de même partie des bons jeux de plateformes sur la Super Nintendo. A essayer donc !
Note: 14.5/20
[img]http://videogamecritic.com/images/snes/addams_family,_the.gif[/img]
[img]http://courtwright.org/m11challenges/images/SNES_AddamsFamily.PNG[/img]
[img]https://r.mprd.se/Super Nintendo/Snaps/Addams Family, The (U).png[/img]
-
Garou Densetsu 3 (Neo.Geo) 02.07.2017
Un épisode un peu à part dans la série. SNK a pris d'assez gros risques finalement, en renouvelant une bonne partie du roster (seulement 5 persos sont conservés : Mai, Terry, Joe, Andy et Geese). Techniquement le jeu fait un gros bond en avant avec des environnements superbes et des graphismes très léchés, un régal ! Et je ne parle même pas de l'intro qui est une des plus mythiques sur Neo.Geo à mon sens Cela dit au final, je lui préfère la série des Real Bout, que je trouve moins raide au niveau du gameplay et plus fun à jouer.Note: 16.5/20
Gunstar Heroes (MD) 23.07.2017
Un run & gun de folie, au gameplay ultra nerveux et au rythme effréné (les vagues d'ennemis déferlent sans interruption) On a le choix entre 4 armes (le tir classique, le laser bleu, le lance-flammes à la portée limitée mais très puissant, des sortes de flèches vertes à tête chercheuse) ce qui peut paraître assez restreint au premier abord, mais on peut les combiner/fusionner ce qui donne au final 16 possibilités ! Le titre propose de parcourir 7 niveaux (les 4 premiers peuvent être choisis dans n'importe quel ordre, un peu comme dans Thunder Force) et les situations sont très variées et matinées d'humour : à bord d'un wagon glissant sur un rail et dont on peut inverser la gravité, une sorte de jeu de l'oie où l'on avance sur un plateau à coup de dés, et même une longue phase de shmup ! Le jeu à 2 est un vrai régal, les boss très nombreux (marque de fabrique de Treasure) et le gameplay est beaucoup plus étoffé qu'il n'y parait, à mi chemin entre un run & gun et un beat them all : glissades, coups de pied sauté et autres projections (bien violentes d'ailleurs !). Là où le soft fait très fort, c'est sur le plan technique : effets de zoom/rotation/distorsion dans tous les sens (qui n'ont absolument rien à envier au mode 7 de la SNES), explosion de couleurs (explosions tout court d'ailleurs ^^), le tout sans aucun ralentissement à déplorer, un véritable exploit Le seul véritable défaut que je trouve à ce jeu réside dans ses musiques, que je trouve pour la plupart assez anecdotiques (cela dit, elles sont souvent couvertes par les bruitages qui pour le coup sont très réussis). Au final, il s'agit pour moi d'un des 2 meilleurs run & gun de la MD, avec Contra Hard Corps (qui garde ma préférence).Note: 17.5/20
Rise of the Tomb Raider (PS4) 09.08.2017
Fini avec 79% au compteur. Je ne vise pas les 100%, je me contenterai de finir les tombeaux que j'ai zappés au cours de l'aventure. J'ai aussi terminé un des DLC (Baba Yaga, le temple de la sorcière), sympa mais sans plus...
Rise of the Tomb Raider, c'est le reboot en mieux mais sans l'effet de surprise... Les quelques points négatifs du précédent opus ont été gommés : la partie craft est plus développée (sans pour autant être trop rébarbative), les tombeaux et les énigmes sont un peu plus nombreux et le jeux regorge de multiples éléments à dénicher (grottes, tombeaux, caches de monnaie, inscriptions en mongol et grec ancien à décrypter, etc.), l'exploration étant systématiquement récompensée (sous forme de points d'xp qui permettent de développer de nouvelles compétences aux feux de camp, ou bien de nouvelles aptitudes voire de nouvelles armes, même si ma préférence va encore pour l'arc, toujours aussi jouissif à utiliser !). On est véritablement en présence d'un mini open-world bourré de quêtes et défis annexes, contrairement à un Uncharted qui se veut un peu plus dirigiste et linéaire... La Sibérie est magnifiquement représentée avec quelques points de vue splendides, j'ai surtout été bluffé par la représentation de la neige et de la glace, la texture des rochers, et les jeux de lumière dans grottes notamment. Même encore aujourd'hui (le jeu est sorti initialement en exclu sur Xbox One en 2015), il fait forte impression !
Dommage que la quasi totalité de l'aventure se déroule en ex-URSS (à l'exception d'un court passage en Syrie, qui fait office de tutorial), un peu plus de variété dans les environnements aurait été la bievenue ! L'IA des ennemis est très souvent à la ramasse et le jeu est clairement trop facile (démarrer directement en difficile plutôt qu'en normal).
Au final, ce RotTR reste un excellent titre mais le joueur navigue en terrain connu depuis l'agréable surprise du reboot, et j'espère que les développeurs feront preuve d'un peu plus d'ambition et de prise de risque pour le 3ème opus !Note: 16.5/20
-
Rockman (Famicom) 07.09.2017
Je m'étais fait la compil Rockman Mega World sur Mega Drive jap il y a 5 ans environ, mais rien ne vaut la version originale ! Toutes les bases de la série sont déjà là : le choix des niveaux, le petit côté stratégique pour sélectionner la bonne arme face au bon boss, la (relative) difficulté, ses @#£%+ de sauts millimétrés (3-4 passages très chiants avec des plateformes mobiles), etc. Et les musiques dépotent ! Le jeu comprend pas mal de passages vraiment cultes, avec des boss un peu plus originaux dans la 2ème partie du jeu (avant d'affronter Dr. Wily) : un cyclope jaune qui se téléporte par morceaux, un clone de Megaman que l'on affronte avec un arrière-plan assez disco (!), etc.
En matant une vidéo de Green Hill Memories et un longplay sur ce même jeu de DGJX (cf lien ci-dessous), j'ai appris l'existence de la technique du pause buffering, qui change quand même sacrément la donne face aux boss Est-ce qu'ils ont corrigé le bug sur les épisodes suivants sur NES/Famicom ? (je n'ai pas testé chez moi mais je le ferai probablement ce week-end).
https://www.youtube.com/watch?v=5044p2BdS-k&list=PLRZcc-fXfgMSQRCmMsTjmivlvwmbkIxtl&index=18
Maintenant, place aux épisodes 2, 4, 5 et 6. Et je cherche l'épisode 3 sur Famicom à tout hasard...
Note: 18/20
-
New Super Mario Bros. U (Wii U) 25.09.2017
Un épisode qui ne prend quasiment aucun risque, qui manque d'originalité et qui au final apporte très peu d'améliorations et de nouveautés par rapport à la version Wii. Le titre bouffe un peu à tous les râteliers : Super Mario Bros. pour le drapeau de fin de niveau, Super Mario Bros. 3 pour la map, l'utilisation des bonus et les clin d'oeil aux bateaux fantômes, Super Mario World pour Yoshi et les bébés Yoshi, et j'en passe... Seules véritables nouveautés à se mettre sous la dent : le costume d'écureuil volant (bof) et les séquences de courses poursuite contre Carottin (rebof)... Le titre est également beaucoup trop facile à mon goût (fini avec 97 vies, et encore c'est parce que j'ai loosé contre Bowser à plusieurs reprises). Le New Super Luigi U a l'air un peu plus retord, je verrai si j'ai la motivation pour me le farcir... Reste quelques (rares) niveaux au level-design très inspiré et le plaisir de faire pour la première fois un Mario en HD !
Note: 14.5/20
-
Super Ghouls'n Ghosts (SNES Classic Mini) 01.10.2017
Après avoir fini Super Castlevania IV pour tester la bête (un jeu que je dois finir en moyenne une fois par an et qui figure pour moi au panthéon du jeu vidéo), je me suis attaqué à ce bon vieux Super Ghouls'n Ghosts et ses 2 loops bien tendus. En effet, comme tous les épisodes de la série Makaimura, il faut finir le jeu une deuxième fois (et récupérer le bracelet de la princesse) pour affronter le véritable boss final et avoir le droit à la vraie fin. Le jeu est toujours aussi punitif (merci la fonction Save de la console, même si j'ai tâché de ne pas trop en abuser ^^) et il faut vraiment réussir à maîtriser le double-saut (nouveauté de cet épisode) pour en venir à bout. Un chef-d'oeuvre en matière de level design, techniquement très réussi et à l'ambiance incomparable
Note: 18/20
S'agissant de la console en elle-même, pas grand chose à déplorer, hormis la face avant un peu cheap pour accéder au port manettes. Je peux comprendre que certains se plaignent du fait que les versions du jeu soient en anglais, surtout si c'est dans l'optique de faire découvrir les titres de leur enfance à leur progéniture... Mais perso ça ne me dérange pas du tout. Dommage par contre d'avoir proposé les covers US et non pas celles sorties au format PAL dans nos contrées... La sélection de jeux est un peu chiche mais il n'y a que des hits (hormis les Kirby peut-être). Pour être parfaite, Nintendo aurait pu rajouter quelques shmups (U.N. Squadron, Super Aleste, Axelay...) et un nombre plus conséquent de titres jouables à 2, typiquement un ou 2 bons beath them all (TMNT Turtles in Time par exemple) et quelques jeux de sport sympas (ISS Deluxe, NBA Jam, etc.). Par contre, on est servi en RPG, avec pas mal de softs que je compte refaire (FF6, Secret of Mana, Earthbound, Super Mario RPG).
Pas d'input-lag à déplorer de mon côté (je ne joue pas sur une télé 4K), et le rendu à l'écran est très satisfaisant, du moins en mode "rendu cathodique" (les autres modes ne m'ont pas convaincu, on a le droit à une bouillie de pixel à l'écran). Place à la N64 mini d'ici moins d'un an, je prends les paris (je ne vois pas Big N s'arrêter en si bon chemin) !
-
Mario Kart 8 (Wii U) 07.10.2017
Un très bon cru, et accessoirement le premier Mario Kart en HD. Au rayon des nouveautés, on notera évidemment les loopings et autres passages qui permettent de défier la gravité. Les nouveaux bonus vont du très bon (le klaxon, seul item qui permet enfin de se débarrasser de ces saloperies de carapaces bleues !) à l'anecdotique (le boomerang et la plante carnivore). J'ai bien apprécié le retour des pièces à collecter (elles permettent d'augmenter la vitesse max du kart), ce qui apporte une petite dimension stratégique. Le titre dispose d'une bonne durée de vie avec 32 circuits de base (16 nouveaux et 16 anciens). J'ai volontairement fait l'impasse sur les 16 circuits supplémentaires (dispos en DLC) puisque j'ai fait l'acquisition de...Note: 17.5/20
Mario Kart 8 Deluxe (Switch) 16.11.2017
Terminé toutes les coupes avec les 3 étoiles à chaque fois en 50 100 150cc (me reste les modes mirror et 200cc). Le même que la version Wii U mais en mieux Déjà il est beaucoup plus beau et fluide (en 60fps). On retrouve tous les DLCs dispos sur Wii U de base, à savoir quelques nouveaux persos (dont Link par exemple) mais surtout 16 circuits supplémentaires (dont de nombreux excellents : le Passage Feuillage, les 2 circuits inspirés de l'univers de F-Zero, celui d'Hyrule et j'en oublie sans doute). Enfin, cet opus permet au joueur de récolter 2 bonus et d'activer un 3ème niveau de turbo, hyper efficace (il faut juste penser à désactiver l'aide à la conduite afin d'en bénéficier). Bred, un indispensable sur SwitchNote: 18/20
Magical Pop'n (Super Famicom) 19.11.2017
Une autre perle méconnue sur Super Famicom et encore une fois exclusive au marché japonais, sortie en fin de vie de la console (1995) et réalisée par un studio inconnu au bataillon (Polestar). Dans un style plateformes-action sauce kawai, on incarne une petite magicienne (dont le design est pas mal inspiré de Link je trouve) qui se bat avec une épée de base. Au cours de l'aventure, on pourra débloquer jusqu'à 6 magies/aptitudes qui enrichissent considérablement le gameplay. Toutes ces magies disposent d'une forme "ultime" (que l'on peut activer en appuyant sur Select), très utiles contre les boss. L'utilisation des magies nécessitent d'avoir des étoiles en stock (chaque magie consomme entre 0 et 4 étoiles), que l'on peut récupérer sur les ennemis vaincus. Les ennemis sont d'ailleurs étonnamment malins et tenaces pour un jeu 16 bits (ils ne se content pas toujours de nous foncer bêtement dessus). Et les boss / sous-boss sont nombreux (au moins 2 par stage en moyenne).
Graphiquement, le jeu est relativement simple, mais très bien réalisé, et les animations sont splendides. La bande-son est de qualité, avec des mélodies assez peu nombreuses mais entêtantes pour la plupart.
La durée de vie est au-dessus de la moyenne sur le support (comptez 1h30 pour le finir environ), et la non-linéarité des niveaux (6 stages au total), parfois labyrinthiques (un peu comme dans un Metroid, toute proportion gardée) incite à les parcourir de fond en comble, d'autant plus que la recherche est généralement récompensée : vies supplémentaires (il faut obtenir 3 statuettes dorées pour obtenir une nouvelle vie) et coeurs supplémentaires (on démarrer avec 3 coeurs mais on peut augmenter sa vie max jusqu'à . Dommage que le titre soit trop facile (je l'ai plié en un petit week-end, dès la réception du colis ^^).
Au final, un excellent titre, en plus d'être une très belle pièce de collection. A réserver aux collectionneurs vu sa rareté et son prix excessif (cote actuelle: 1 000 - 1300€ environ en fonction de l'état, l'insert rose a facilement tendance à sunfader).Un petit longplay pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble :
Note: 17.5/20
-
Quelques petites sessions sur la Rolls pour finir l'année
Magician Lord (Neo.Geo) 10.12.2017
Un des tous premiers jeux de la console (1990), il explosait la rétine à sa sortie et tient encore bien la route sur le plan graphique. Par contre, on ne peut pas vraiment en dire autant des animations assez rigides. Le jeu est connu pour être hyper dur... Sa réputation n'est pas usurpée ! Les ennemis respawnent de partout et ce pauvre Elta (le magicien qu'on incarne) qui se traîne comme un escargot a bien du mal à faire le poids, malgré les 6 transformations dont il dispose en récupérant des orbes. L'univers à la sauce Heroic Fantasy est très cohérent, les musiques (et les superbes digit vocales) contribuant également pas mal à l'ambiance. Un bon titre sur la Rolls mais qui pour moi ne fait pas partie des indispensables (ne pas taper ! :D). Il a tout de même bien vieilli et sa difficulté le réserve aux plus acharnés. S'il est catalogué dans le genre action-plateforme, il a finalement plus les attributs d'un shmup je trouve (entre les vagues d'ennemis, les graphismes léchés, les nombreux boss, le soin apporté aux musiques, et bien sûr la difficulté punitive à l'extrême).
Note: 16/20
Eight Man (Neo.Geo) 10.12.2017
Un jeu tout juste moyen (au mieux) et que je trouve assez insipide... Le super héros de manga que l'on joue, mi-homme mi-robot est on ne peut plus kitsch, l'univers post-apocalyptique manque cruellement d'originalité. Le gameplay est pauvre et pas assez évolutif, les ennemis et situations sont très répétitifs... Pour preuve, les phases de course (seule véritable originalité du soft, qui apportent un peu de peps) sont recyclées à foison ! Eight Man est un titre qui se cherche, sans parvenir à se trouver, oscillant tantôt entre du beat them all et du shmup... A moins d'avoir la fibre collectionneuse (comme moi), vous pouvez passer votre chemin !
Note: 12.5/20
Sengoku Denshou 2001 (Neo.Geo) 27.12.2017
Un très bon titre, pour peu qu'on ait assimilé son gameplay très riche, proche d'un jeu de baston. Car c'est bien là que réside son principal point fort : Dash, coup faible (à base de poing) et coup fort (avec une arme), possibilité de comboter dans tous les sens, voire même pourquoi pas de finir un combo avec un coup spécial (plusieurs par perso). Special moves, différentes armes de jet... Franchement, c'est un pur régal Dommage par contre de ne pas avoir gardé le système de garde présent dans Sengoku 2. D'une manière générale, cet dernier épisode s'éloigne pas mal des standards de la série : les transformations sont absentes, le jeu est beaucoup moins emprunt de mysticisme et du folkore japonais. Il a au moins le mérite d'essayer de se renouveler ! L'aventure est assez longue pour le genre (une bonne heure avec 6 stages différents, dont certains proposent des embranchements : Chine/Italie/Japon puis Brésil/USA/Japon). Le roster est particulièrement étoffé (4 persos de base + 2 boss jouables une fois qu'on les a battus). Ce soft aurait pu être encore meilleur si les décors n'étaient pas aussi vides (dommage car les animations des persos tabassent, même si on ne peut pas en dire autant de celles des ennemis, hormis les boss) et si on se coltinait pas au cours des 6 stages seulement 4 ou 5 types d'ennemis grand max ! L'ambiance n'est pas non plus au niveau des meilleurs représentant du genre (Final Fight, Cadillacs and Dinosaurs, Bare Knuckles 2, Turtles in Time et j'en passe)... Au final, Sengoku 2001, c'est un peu le meilleur beat them all de la console par défaut (même si j'aime aussi beaucoup Burning Fight, principalement pour sa mise en scène et le fait d'évoluer dans les bas-fonds d'Osaka ^^) car compte tenu de la puissance de la bête, on aurait été en droit d'attendre beaucoup mieux.
Encore merci à Jorgio de m'avoir permis de faire l'acquisition de cette belle pièce. Pour les collectionneurs qui souhaitent l'acquérir, préparez-vous à allonger la monnaie (comptez autour de 1500-2000€ environ) !Note: 15.5/20
Et un peu de Mega Drive en coop avec un pote pour démarrer la nouvelle
Snow Bros.: Nick and Tom (MD) 13.01.2018
Terminé avec un pote ce WE, la fin "normale" (après 50 niveaux) puis la "vraie" fin (après avoir parcouru les 20 niveaux supplémentaires). On y incarne à 1 ou 2 (mais le jeu prend tout son sens à 2 joueurs) un bonhomme de neige qui peut transformer les ennemis en boule, les faisant ainsi valdinguer à l'écran et provoquant des réactions en chaîne. Dans l'esprit, on est assez proche d'un Puzzle Bobble ou bien d'un Rainbow Islands, développés par Taito (Snow Bros. étant lui réalisé par Taoplan). On peut récupérer des items bien utiles (pour se déplacer plus vite, tirer à distance, ou encore transformer les ennemis plus rapidement en boules de neige). Graphiquement, le jeu est très propre, avec des couleurs qui pètent à l'écran et une animation sans faille. L'IA est parfois un peu à la ramasse mais rien qui ne nuit véritablement au gameplay. La durée de vie est plutôt bonne (le jeu est quand même assez répétitif au final donc il était inutile de la prolonger artificiellement), avec un système de passwords bienvenu. Un très bon titre et un grand classique donc, qui pêche principalement par son prix actuel (il faut compter en fourchette large autour de 500-800€).
Note: 16/20
-
Nightmare Busters (SFC) 21.01.2018
Un run & gun au gameplay nerveux, et jouable à 2 qui plus est ! Développé par Arcade Zone, il était supposé sortir en 1995 mais pour plusieurs raisons (notamment l'arrivée de la Playstation), il a connu un destin à la Starfox 2 pour finalement connaitre une sortie en version "physique" fin 2013. On y incarne un lutin qui s'immisce dans les rêves des enfants pour en chasser les cauchemars (tout un programme !). Résultat, l'ambiance est dark à souhait, avec un bestiaire dans le même ton (gnomes, trolls, loup-garou, viking avec de grosses masses, etc). La bande-son, bien immersive comme il faut, ne dépareille pas. Pour dégommer les ennemis, notre lutin peut lancer des cartes mais récupérera par la suite d'autres armes (boules d’énergie, tirs bi-directionnels, etc.). Il dispose également de 3 smart-bombs différentes (indispensables contre les boss et/ou pour nettoyer un écran un peu trop chargé); et d'une attaque dash (assez violente mais qui nécessite d'être chargée plusieurs secondes - elle rend donc le perso particulièrement vulnérable). Si l'on rajoute la glissade, la possibilité de s'accrocher à des plateformes, les possibilités de gameplay sont donc plutôt fournies ! Graphiquement, c'est du grand art avec des tableaux inspirés, des sprites énormes, une fluidité à toute épreuve, et quelques jolis effets graphiques (le village en flamme notamment), sans pour autant abuser des capacités techniques de la console. Le jeu est court (5 niveaux, une grosse demie-heure pour le plier) mais la difficulté est particulièrement coriace : les ennemis arrivent par vague et respawnent, les stages sont jalonnés de pièges (particulièrement vers la fin) et la taille du sprite du perso est plus un handicap qu'autre chose (grosse hitbox). Je vous conseille d'activer le mode turbo pour augmenter la cadence des tirs.
Un petit longplay des familles pour ceux qui ne connaîtraient pas ce soft :
Note: 16.5/20
-
J'ai profité dimanche dernier d'une offre proposée par Retrogameplay75 (un mag de République) qui échangeait une SNES Classic Mini "standard" contre une neuve avec 200 jeux pré-installés (PAL et Jap). L'idéal pour jouer en mode casual sans prise de tête en semaine quand j'ai 1 heure devant moi.
Gradius III (SNES Classic Mini) 22.02.2018
Un bon shmup dans la lignée des Gradius précédents. On peut lui reprocher sa difficulté (il est plus dur que le 2ème opus), son absence de prise de risque, ses décors un peu vides avec des écrans noirs, ses nombreux ralentissements (similaires à ceux de Super R-Type). Cela dit, le gameplay frise toujours la perfection avec son système d'options, les musiques sont de qualité et malgré le peu d'innovations, on notera quelques nouveaux thèmes graphiques parmi les niveaux (au nombre de 10), ainsi que le choix parmi 4 barres d'armement en début de partie. Bref, un bon Gradius, dans la continuité.
Note: 16/20
-
ActRaiser (SNES Classic Mini) 04.03.2018
Un titre phare de la console, très original puisqu'il alterne des phases d'action et de simulation ("god-game"), qui plus est avec une rare cohérence. Dans les phases de simulation, on incarne un ange qui doit aider les villageois à augmenter leur niveau de civilisation et étendre leur pays, tout en les débarrassant des monstres qui jalonnent la map. Les possibilités sont assez nombreuses puisqu'on dispose de plusieurs "miracles" dont on peut faire profiter les villageois pour leur faciliter la vie. Ces derniers peuvent vous récompenser sous forme d'offrandes. Là où ça devient particulièrement intéressant, c'est que les phases de simulation et d'action sont liées puisqu'on peut récupérer des magies (comme la pluie d'étoiles filantes) dans la partie god-game utilisables dans la partie action; le niveau et les HP du perso que l'on incarne dans la partie action (une représentation physique de dieu) dépendent directement du degré de votre civilisation.
On doit au total coloniser 6 pays (qui présentent des particularités géographiques : désert, île, zone enneigée, etc.) et les allers-retours entre les différentes zones ne sont pas rares, pour faire profiter vos ouailles de nouvelles technologies, de cultures plus efficaces (le blé), etc.
La durée de vie est conséquente, puisqu'il faut comptez 5-6 bonnes heures pour en venir à bout. Les phases de simulation sont plus longues mais aussi beaucoup plus faciles que les phases d'action (2 par pays soit 12 au total), certains niveaux étant assez retords. Graphiquement le titre tient la route avec une belle utilisation du mode 7, des niveaux assez dépouillés mais il faut garder à l'esprit que le soft est sorti très tôt dans le line-up de la Super Famicom (fin 1990 au Japon).
Et je ne peux pas finir sans mentionner les musiques qui sont un pur régal... Signées Yuzo Koshiro, excusez du peu !Note: 17.5/20
Final Fight (SNES Classic Mini) 04.03.2018
Un portage au rabais pour un titre culte. Parmi les (nombreux) défauts, je citerai :
- mode 1 joueur uniquement (foutage de gueule pour un beat them all)
- un niveau en moins par rapport aux versions Arcade et Mega-CD ("Industrial Area")
- seulement 2 persos sélectionnables avec Cody & Haggar (pour pouvoir jouer Guy, il faudra acheter le titre Final Fight Guy sorti un peu plus tard. Comme quoi chez Capcom, le manque de respect envers les joueurs ne date pas d'hier...)
Si vous avez le malheur de jouer en PAL, la censure est passée par là avec l'absence de références à l'alcool et aux bars, les moindres morceaux de chair cachés par des tissus, voire même carrément des ennemis qui sont passés à la trappe (Poison & Roxy).
Enfin, il est impossible de régler le niveau de difficulté. Un peu dommage pour un titre aussi redoutable...
Bref, pour jouer à Final Fight, privilégiez les versions Arcade ou Mega-CD, ce portage SNES se contentant tout juste de faire le job !
Note: 16/20
-
Batman Returns (SNES Classic Mini) 11.03.2018
Un beat them all assez méconnu sur SNES/SFC mais qui se situe dans la moyenne haute sur le support. Adapté du second film de Burton (bien moins réussi que le premier selon moi au passage), on y incarne évidemment le chevalier noir. Le jeu suit la trame du film, avec quelques cut-scenes (sous formes d'images digitalisées) au début de chaque stage, les affrontements face à Catwoman et au Pingouin, les principaux lieux, etc. Graphiquement, le jeu tient bien la route; l'ambiance de Gotham et du film est parfaitement retranscrite, mention spéciale pour les décors très soignés au premier plan (statues de pierre, pingouins, etc.) et les gros sprites. Batman se manie bien malgré sa lourdeur; par contre sa force brute se ressent à chaque impact, et la panoplie de coups est relativement étoffée : batarangs pour paralyser les ennemis, grappin, garde (assez rare dans un beat them all finalement). Et je ne peux pas oublier les choppes, un des points forts du titre : on peut éclater les ennemis contre les murs/vitres, et quel plaisir de réussir à chopper 2 ennemis en même temps et de les assommer l'un contre l'autre :D
Le soft est relativement monotone (inhérent au genre cela dit) mais un stage en batmobile (avec une belle utilisation du mode 7) a le mérite d'apporter un peu de variété. Pour finir, dommage que le titre ne propose pas de mode 2 joueurs, et que le bestiaire ne se renouvelle pas suffisamment à mon goût.Note: 15/20
World Heroes (SNES Classic Mini) 12.03.2018
Une conversion correcte. Evidemment le downgrade graphique et sonore est très marquée par rapport à la version Neo.Geo mais ce portage SNES s'en tire avec les honneurs. Le gameplay reste fun et les développeurs ont eu la bonne idée de conserver le mode Fatal Match (en plus du mode Normal), qui apporte un peu de sel aux combats. A noter que dans la version européenne Brocken perd son costume de nazi pour revêtir une tenue de pseudo super-héros assez ridicule... Encore une fois, la censure est passée par là !
Note: 14/20
-
Sunset Riders (SNES Classic Mini) 08.04.2018
Un run & gun à la sauce western made by Konami, ça ne peut qu'être du bon !
Les graphismes sont très proches de la version arcade (beaucoup plus que ceux de la version MD en tout cas), avec des tons flashy et des couleurs assez criardes (surtout les 4 cowboys que l'on incarne). Les musiques sont excellentes et collent parfaitement avec l'ambiance du soft, qui joue à fond la carte western avec un bon paquet de scènes cultes : le combat face aux 2 boss dans le cabaret, le troupeau de bétail qui fonce tout droit, l'attaque du train, les diligences, etc. Cette version SNES a également le bon goût de proposer l'ensemble des niveaux de la version arcade (contrairement à celle sortie sur MD qui est amputée de quelques stages). Seule la censure est passée par là (plus de présence d'alcool, les ladies sont un peu plus vêtues, on ne shoote plus des native americans dans l'antépénultième stage, etc) mais rien de rédhibitoire.
Bref, à défaut de pouvoir jouer à cette pépite sur arcade, privilégiez la version SNES !Note: 16.5/20
Sonic Blastman (SNES Classic Mini) 08.04.2018
Un beat them all made by Taito, que je possède également en boite sur SFC. J'ai encore en mémoire les images dans Consoles + qui me faisaient baver à l'époque (j'hallucinais notamment sur la taille des sprites) ! Il faut reconnaître qu'il a bien vieilli mais j'ai toujours pour ce titre une affection particulière (pas franchement justifiée, même s'il faut être indulgent car il est sorti en début de vie de la console)...
Difficile de faire plus kitsch que ce super-héros, assez lent mais à la panoplie étoffée : nombreuses projections, attaque tourbillon (qui étourdit quelques instants notre perso), smart bomb, plusieurs combos. Le soft est globalement assez dur et punitif mais il y a un combo assez dévastateur en finissant avec un uppercut qui envoie une boule d'énergie et stun fréquemment les ennemis. Détail sympa, le côté comics est renforcé par des onomatopées qui apparaissent à l'écran quand on envoie des beignes à tout va ("100 mégatonnes" lors de l'utilisation d'une smart bomb par exemple). Côté durée de vie, il est sans doute trop long (comptez 1 bonne heure) et bien trop répétitif, d'autant plus qu'il ne se joue qu'à 1 seul joueur donc on y revient pas forcément. Les stages bonus, hommage à la version arcade (une sorte de Punching Ball) apportent un peu de variété mais restent assez basiques.
Un assez bon beat them all donc (moyen +), mais qui objectivement ne laissera pas un souvenir impérissable, on peut trouver largement mieux sur ce support. Je n'ai jamais joué à sa suite, il faudrait peut-être que j'essaie de la choper sur SFC à l'occase...Note: 14.5/20
-
Razion (Neo Geo) 22.04.18
Je n'avais pas cédé aux autres productions NG:Dev.Team sur Neo.Geo (j'ai pris Gunlord et Fast Striker sur Dreamcast uniquement) et je dois dire que je ne regrette pas du tout mon choix (même si je l'ai payé au prix fort) ! Je place ce shmup dans la moyenne haute sur le support, juste derrière les tenors du genre (Blazing Star, Pulstar et Prehistoric Isle 2, etc). Techniquement, c'est un quasi sans-faute avec des graphismes très détaillés, des arrière-plans et des boss superbement animés. On notera quelques clins d'oeil bien sympathiques (le gros vaisseau qui passe dans le fond au début du premier stage, merci Blazing Star! Le Terminator qui apparaît à 2 reprises durant le jeu). Les musiques très orientées techno sont vraiment excellentes (pourtant je ne suis pas fan de ce genre musical) et collent bien avec l'action. Petit coup de coeur pour celle du stage 3, un pur régal qui va crescendo (à partir de 8min24s dans la vidéo à la fin de cette mini-review) ! Le gameplay est intéressant (tout comme le système de scoring), notamment avec l'utilisation du beam (sorte de rayon laser) que l'on peut recharger plus ou moins vite en touchant avec ce même tir les cubes laissés par les ennemis détruits. Ca a l'air compliqué comme ça, mais c'est en réalité très simple et bien foutu !
En toute honnêteté, il y a quand même quelques défauts à signaler : certains ennemis bâclés (les tanks notamment), un seul vaisseau dispo par niveau de difficulté, l'absence de mode 2 joueurs, une durée de vie trop faible (heureusement le niveau de difficulté le plus élevé ("maniac") relève sacrément le challenge)... Et globalement, un manque de variété et de prise de risque de la part des développeurs, même s'il n'y a pas de mal à s'inspirer des meilleurs shoots sortis sur Neo.Geo ou bien sur Dreamcast...
En tout cas, j'y reviens souvent en ce moment, signe qui ne trompe pas !
Note: 16/20
Batman (GB) 03.05.18
Un très bon action-platformer-run&gun réalisé par Sunsoft, adapté directement du premier film de Tim Burton (d'ailleurs, quelques cut-scenes apparaissent entre les niveaux). On incarne évidemment le Chevalier Noir mais qui curieusement se bat à l'aide d'une arme à feu.. Plusieurs types de tirs sont disponibles (on peut notamment lancer des batarangs), mais il faut faire attention aux items que l'on récupère en chemin, certains étant des malus (réduction de la cadence ou de la portée de tirs). La jouabilité est au poil une fois que l'on a pris Batman en main, avec des sauts millimétrés. Les graphismes sont réussis (malgré des arrière-plans assez vides) et si les sprites sont globalement de petite taille, aucun ralentissement n'est à signaler. Mention spéciales pour les musiques, pour la plupart mémorables ! Une phase de shmups apporte un peu de variété à l'ensemble, dommage qu'elle soit de courte durée. La difficulté est comme souvent pas extrêmement bien calibrée car si la majorité des niveaux est une partie de plaisir, le dernier est particulièrement retors (surtout sans les bonus adéquats).
En toute subjectivité, je préfère Return of the Joker sur le même support... probablement car je l'ai retourné dans tous les sens étant gamin !
Un longplay réalisé par l'ami DGJX en bonus :
Note: 16/20
Shadow Warriors (GB) 06.05.18
Un bon jeu d'action / plate-formes, efficace et bien rythmé. Il est également très lisible (ce qui n'est pas toujours le cas sur GB). Le gameplay fait le job : pas de shuriken dans cet épisode mais des attaques au corps à corps, la possibilité d'utiliser un grappin et des attaques spéciales qui balaient tout à l'écran. Il n'est par contre pas très long (une grosse vingtaine de minutes) et est beaucoup plus abordable que les autres épisodes de la série Ninja Gaiden / Shadow Warriors (réputée pour sa difficulté).
Note: 16/20
Teenage Mutant Ninja Turtles 2 (GB) 09.05.18
Un beat them all saupoudré de quelques scènes de plateformes qui propose d'incarner au choix une des 4 tortues. Elles disposent toutes des mêmes coups donc, comme souvent, Donatello représente le meilleur choix en raison de son allonge. Techniquement, le soft est beaucoup plus abouti que le premier opus avec des graphismes plus détaillés et des sprites plus gros. Mention spéciale pour l'intro (assez rare sur Game Boy) qui reprend celle du dessin animé ! Les musiques sont très dynamiques, reprennent bien l'esprit de la franchise et sont reconnaissables entre mille, avec de belles digits vocales en prime ("Kowabunga !"; "Pizza Time !"). Tous les principaux méchants de la série répondent présents au casting : le Foot Clan bien sûr, Bebop & Rocksteady, le Général Traag, Shredder et Krang, Baxter, etc. Comme dans l'épisode précédent, si une des tortues perd toute sa vie, elle est capturée mais il y est possible de la récupérer lors d'un bonus game à la fin de chaque stage (si on a encore de la vie, le bonus stage permet alors simplement de remonter sa jauge de vie). Le genre veut que le titre soit assez répétitif, mais les situations sont suffisamment variées pour qu'on ait envie d'aller au bout de l'aventure : phases en skateboard & hoverboard, niveau dans le ciel, phase en monte charge, phase sous-terraine où on est poursuvi par des rochers, etc.
Note: 17/20
Gremlins 2 - Shinshu Tanjou (FC) 19.05.18
Encore un action-platformer tiré d'un film et toujours réalisé par Sunsoft, décidément ! Il s'agit cette fois-ci d'une adaptation très fidèle du film éponyme dans laquelle on incarne en vue de dessus le Mogwaï Gizmo, dont la mission est d'infiltrer chaque étage d'un gratte-ciel (grosse référence à Trump dans tout le film) pour en éradiquer tous les Gremlins. Le titre est particulièrement bien réalisé, Gizmo et les Gremlins sont tous très reconnaissables, les stages sont bourrés de détails et les cinématiques sont parmi les plus belles vu sur Famicom/NES. Les musiques sont très réussies, notamment celles des premiers stages qui sont grandioses (celle du 1er stage provient directement du film, c'est la seule d'ailleurs à ma connaissance); elles restituent parfaitement l'ambiance du film. Niveau armement, notre Mogwaï monte en puissance à chaque niveau : tomates, allumettes, trombones, arc à trombones, etc. Quelques items peuvent être récupérés en tuant les montres. Ces derniers droppent également des orbes, très utiles puisqu'elles permettent d'acheter un item au choix par stage en trouvant le magasin de Mr. Wing (le vieux chinois propriétaire de Gizmo) : vie (on démarre le jeu avec une seule vie, on est obligé de passer par ce shop pour augmenter son stock), restitution de la barre de vie, upgrade de puissance pour les armes, et ballon gonflable (qui permet d'éviter certaines phases de plateformes assez fastidieuses). Le soft offre un bon challenge, avec une difficulté bien calibrée et progressive. Un système de passwords + continus infinis est présent, mais on recommence "à poil" après chaque continue. Quelques boss sont présents (il suffit souvent de les bourriner) et des phases de plateformes plus ardues (saletés de tapis roulants !) font leur apparition dans les derniers stages mais rien d'insurmontable pour un gamer un peu chevronné.
Ce Gremlins 2, s'il ne fait pas partie des titres les plus connus sur FC/NES constitue un excellent divertissement. Je vous le recommande vivement, encore plus si vous êtes fans de la série.
Un longplay réalisé par l'ami Tonka en bonus :
Note: 17/20
-
Dynamite Batman (FC) 21.05.18
La suite de l'un des meilleurs action-plaftormer sorti sur ce support, toujours réalisé par Sunsoft. Le développeur a pris une direction totalement différente cette fois-ci. Ce qui saute d'abord aux yeux, c'est l'upgrade graphique : le soft est techniquement très impressionnant, avec des parallaxes dans tous les sens, beaucoup d'éléments à l'écran, de gros ennemis et des arrière-plans superbement animés (le stage 7-1 dans la jungle constitue un très bon exemple, avec les arbres et les plantes qui virevoltent au grès du vent, les torches enflammées au premier plan, etc.). Les musiques sont dans la même veine. Oui mais voilà, le gameplay est beaucoup moins agréable que dans le précédent opus : plus de double-saut (mais présence d'une glissade et de la possibilité de tirer vers le haut), la lourdeur de Batman agace et les sauts ne sont pas très précis. Et surtout, les armes (4 tirs différents + tirs chargés) ne sont pas super efficaces et pas très faciles à prendre en main. Batman peut devenir invincible un court instant en ramassant 8 items mais on doit en tout et pour tout utiliser cette feature 2 à 3 fois grand maximum durant tout le jeu... Si les niveaux sont très variés (phase sur un train, dans la jungle, attaque par un zeppelin, plusieurs phases de shmup en jet-pack, etc.), on peut déplorer le manque de cohérence et de fidélité à l'univers Batman. L'aspect futuriste, quasi-robotique (pour certains boss) dénote par rapport à la franchise, et rappelle finalement presque plus un Contra qu'autre chose... Côté durée de vie, le soft n'est pas hyper difficile (continus illimités et système de passwords) mais la progression est rendue compliquée par la maniabilité de notre super-héros. Point positif, les combats contre les boss ont le mérité d'être assez originaux puisque la barre de vie de Batman est remplacée par une barre de Power (idem pour les boss) qui décroît plus lentement que dans les combats classiques, rendant les joutes plus longues (mais pas forcément plus stratégiques, une fois que l'on a assimilé le pattern des boss).
Au final, Sunsoft a probablement privilégié le fond à la forme et si Dynamite Batman ("Batman Return of the Joker" en Occident) est une vitrine technologique des capacités de la Famicom/NES, le meilleur épisode en termes de fun/gameplay reste le premier Batman (sur lequel je ferai une review sans doute prochainement).Un longplay pour la route :
Note: 16/20
-
Tekken (PS1) 26.05.18
Ace Combat (PS1) 27.05.18
Ridge Racer (PS1) 27.05.18
Ridge Racer Revolution (PS1) 27.05.18Session jeux Namco PS1 version jap le week-end dernier. Pas besoin de faire de longs discours, tout le monde ou presque les connait !
Baston 3D, dogfight et jeux de course...
Très orientées arcade (la plupart sont des conversions de l'arcade), vitrines technologiques de l'époque (c'est particulièrement vrai pour le Ridge Racer avec son impression de vitesse, ses effets de lumière, le cycle jour/nuit, les fameux tunnels, etc.), ils me rappellent la période du collège. Forcément, les premiers jeux 3D vieillissent beaucoup moins bien que ceux en 2D donc ça pique les yeux mais ça reste très plaisant à jouer.Dans cette petite sélection, le Ridge Racer Revolution est franchement dispensable car il n'a de "Revolution" que le nom. Seule vraie nouveauté, l'ajout d'un rétroviseur en vue subjective... Mais bon, vu les prix de ces jeux PS1 (c'est encore plus vrai en version jap), dommage de passer à côté !
Note Tekken: 15.5/20
Note Ace Combat: 15/20
Note Ridge Racer: 16/20
Note: Ridge Racer Revolution: 16.5/20
-
Runark (MD) 03.06.2018
Runark (Growl en Occident) est une adaptation du beath them all sorti en arcade en 1990 et réalisé par Taito. On incarne une bande de rangers dont le but est de massacrer des braconniers/chasseurs qui maltraitent des animaux... Un beat them all à vocation écologique donc ! L'action prend place au début du 20ème siècle et on peut sélectionner 4 persos différents (aux looks très semblables, Indiana Jones style), dont les aptitudes diffèrent légèrement (puissance des attaques, barre de vie et sauts). Niveau gameplay, c'est assez basique avec 3 boutons : attaque (pied/poing), saut, et coup spécial. Par contre, on peut finir les ennemis à terre (toujours sympa) mais surtout, les armes à ramasser sont nombreuses et très funs : couteau, barre à mine, katana, fouet (hyper efficace pour faire le ménage), pisotel, grenade, kalachnikov et même lance roquettes. Si on rajoute les objets que l'on peut lancer à la tronche des braconniers (caisses, rochers, tonneaux) et les animaux sauvages qui viennent nous prêter main forte une fois délivrés (attaque en piqué des aigles; charges des éléphants et des antilopes, etc.), on se rend compte que le gameplay n'est pas aussi pauvre qu'à première vue !
Oui mais voilà, le jeu est assez moche, même pour un titre sorti en 1991 (il pourrait limite tourner sur une NES). Les sprites sont petits, les décors vides et manquant clairement de variété (euh... on est vraiment en Afrique là ?), les musiques sans grand charme... Les ennemis manquent singulièrement de cohérence : outre les chasseurs/braconniers, on a le droit à des femmes d'affaires en mode tailleur/talons aiguilles, des arabes en turban... Et je ne parle même pas du boss de fin, qui est carrément hors sujet (un alien qui "contrôle" les méchants chasseurs)...
Un titre assez moyen au final, qui reste sympa à jouer.A noter que l'insert en jap est magnifique (aussi bien au recto qu'au verso) :
![alt text(https://i.pinimg.com/originals/c0/43/30/c043301a11631eba9b955ae00e634383.jpg)Un petit longplay pour ceux qui voudraient voir à quoi ça ressemble (attention les yeux, ça pique un peu !)
Note: 13.5/20
-
Kuuga: Operation Code 'Vapor Trail' (MD) 07.06.2018
Un assez bon petit shoot vertical, loin de concurrencer les ténors du genre cela dit. 3 avions sont disponibles au début du jeu (ils varient en termes de puissance de feu et de vitesse). Les différentes armes sont sympas mais les items ne sont pas très lisibles dans le feu de l'action, on a vite fait de s'emmêler les pinceaux. Graphiquement, le soft est inégal (la seconde partie du jeu est nettement plus jolie) mais globalement les décors sont assez vides et ne font pas preuve d'une grande originalité... Les musiques sont plutôt punchy mais ultra répétitives (on se tape le même thème pendant pratiquement tout le jeu). La durée de vie n'est pas extrêmement élevée (notre avion peut prendre 2 ou 3 hits avant que l'on perde une vie) mais ça reste fun à jouer et la présence d'un mode 2 joueurs est un petit plus non négligeable.
Note: 13.5/20
Quake III Arena (Dreamcast) 10.06.2018
J'ai profité de la réception d'un combo clavier/souris sur Dreamcast ce WE pour ressortir ce bon vieux Quake 3 Arena. On reprend vite ses habitudes, et c'est avec plaisir qu'on retrouve ses armes et ses maps préférées. Le gameplay est toujours aussi nerveux; et il est nécessaire de connaitre l'emplacement des bonus et des armes sur les principales maps (
). Ce portage est très réussi techniquement (malgré quelques maps en moins par rapport à la version PC et seulement un maximum de 4 joueurs par match), mais il s'apprécie surtout si on a un clavier et une souris (difficilement jouable à la manette) !Note: 17/20
Juuouki (MD) 10.06.2018
Ou "Altered Beast" pour le commun des mortels. Tiré de l'arcade, il fait partie des tout premiers jeux sortis sur Mega Drive. On y incarne un soldat chargé par Zeus (qui le ressuscite pour l'occasion) de délivrer Athéna des griffes d'Hadès. En pratique, il s'agit d'un beat them all avec un scrolling qui défile automatiquement. Les actions de base sont très standards (coup de pied / coup de poing / saut) mais le titre prend toute sa saveur avec les transformations. En effet, en tuant des espèces de loups bleus, on récupère une orbe. Une fois 3 orbes ramassées (nécessaire pour faire apparaître le boss de fin de stage), notre soldat se transforme en un animal (avec une cut-scene du plus bel effet) : loup-garou (stage 1), dragon (stage 2), ours (stage 3), tigre (stage 4) et loup-garou "doré" (dernier stage). Cette petite trouvaille vient "sauver" le titre et enrichit fortement l'expérience. Car de base, le gameplay est rigide, le design des ennemis n'est pas toujours inspiré (c'est particulièrement vrai pour certains boss) et la difficulté peut s'avérer assez frustrante. Reste un titre assez culte malgré tout, avec des musiques très réussies et des digits vocales bluffantes pour l'époque ("Rise from your grave!" ou encore "Welcome to your doom"). Mais le poids des années se fait cruellement ressentir (le titre date de 1988 quand même), difficile de le considérer comme un indispensable du support, à moins d'être fortement nostalgique !
Note: 14.5/20
-
Abzû (PS4) 17.06.2018
Avis mitigé sur cet OVNI vidéoludique... Si les fonds marins sont superbement représentés (notamment la faune et la flore), avec de très jolis effets de lumière, et que l'immersion est totale (renforcée par une bande-son excellente), je trouve que l'intérêt du titre s'étiole sur la durée (même s'il ne faut compter qu'environ 2h pour en venir à bout). Les commandes sont limitées (plonger, remonter à la surface, s'agripper à quelques poissons et mammifères marins, utilisation d'un sonar pour interagir avec certains éléments du décors); on passe son temps au final à contempler plus qu'à agir, avec la désagréable impression d'évoluer dans un immense couloir, dans lequel on résout de temps en temps quelques mini-énigmes dénuées d'intérêt et sans grand challenge (il est impossible à ma connaissance de mourir).
Un peu dommage car avec un tel univers empli de poésie et une esthétique aussi réussie, il y avait vraiment matière à faire beaucoup mieux, tant d'un point de vue gameplay qu'au niveau de l'histoire...Note: 14/20
Pulseman (MD) 17.06.2018
Réalisé par Game Freak (les développeurs entre autres de Magical Tarurūto-kun et de bon nombre de jeux de la licence Pokemon) et sorti en 1994, Pulseman est un action-platformer qui puise son inspiration dans pas mal de titres : Sonic (le héros-robot que l'on incarne peut se mettre en boule), Megaman (pour le robot humanoïde, et le docteur savant-fou en guise de boss de fin), Mario (pour les secrets cachés), Gunstar Heroes, etc.
Les commandes sont relativement basiques mais Pulseman a la capacité de se charger en électricité lorsqu'il court ou bien quand il dashe (sorte de mini téléportation en réalité). Il peut alors envoyer une décharge électrique ou bien utiliser son attaque "Volteccer", qui lui permet de se mettre en boule et d'évoluer en hauteur en diagonale, d'être invincible un court laps de temps, de rebondir contre les murs, de détruire les ennemis et d'interagir avec certains éléments du décor. C'est dans cette attaque que réside la principale originalité du gameplay, qui une fois maîtrisée, permet d'accéder à des zones cachées et de mieux timer les sauts. A noter d'ailleurs que Pulseman perd ses aptitudes "électriques" au contact de l'eau (un niveau entier est d'ailleurs consacré à cet effet).
Techniquement, le soft est impressionnant avec de nombreux effets de distorsion et de transparence, des décors psychédéliques avec des arrière-plans en mouvement (à déconseiller aux épileptiques !) et des digits vocales à foison. Il faut cela dit aimer les circuits électriques et la qualité graphique reste assez inégale selon les stages.
Les stages justement sont assez nombreux (premier stage select parmi 3 à faire dans l'ordre de son choix, puis second stage select parmi 3, puis stage final soit 7 niveaux au total), longs et jalonnés de secrets. Ils contiennent tous un bon paquet de boules d'énergie qui nous gratifient d'un 1-up toutes les 10 boules ramassées. Des stages bonus façon casse-briques permettent également de récupérer quelques items. Mention spéciale pour le dernier niveau où on pénètre carrément dans une bonne d'arcade (Pulseman a la capacité d'"intégrer" les circuits électriques de nombreux objets).
Parmi les rares points négatifs, je citerais principalement la maniabilité un peu douteuse (les sauts ne sont pas hyper précis et le perso se met à accélérer soudainement lorsqu'on maintient la direction appuyée, ce qui peut être frustrant sur certains passages de plate-formes), même si cela est compensé une fois l'attaque "Volteccer" bien maîtrisée.
Pulseman est globalement un très bon titre, sans être pour autant au niveau des ténors dont il s'inspire. Cela reste une belle pièce de collection, relativement rare (comptez 300-350€ pour un exemplaire jap) mais on peut trouver mieux sur le support en termes de rapport qualité-prix.Note: 16/20