Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)



  • Mario Kart 8 (Wii U) 07.10.2017
    Un très bon cru, et accessoirement le premier Mario Kart en HD. Au rayon des nouveautés, on notera évidemment les loopings et autres passages qui permettent de défier la gravité. Les nouveaux bonus vont du très bon (le klaxon, seul item qui permet enfin de se débarrasser de ces saloperies de carapaces bleues !) à l'anecdotique (le boomerang et la plante carnivore). J'ai bien apprécié le retour des pièces à collecter (elles permettent d'augmenter la vitesse max du kart), ce qui apporte une petite dimension stratégique. Le titre dispose d'une bonne durée de vie avec 32 circuits de base (16 nouveaux et 16 anciens). J'ai volontairement fait l'impasse sur les 16 circuits supplémentaires (dispos en DLC) puisque j'ai fait l'acquisition de...

    Note: 17.5/20

    Mario Kart 8 Deluxe (Switch) 16.11.2017
    Terminé toutes les coupes avec les 3 étoiles à chaque fois en 50 100 150cc (me reste les modes mirror et 200cc). Le même que la version Wii U mais en mieux !!! Déjà il est beaucoup plus beau et fluide (en 60fps). On retrouve tous les DLCs dispos sur Wii U de base, à savoir quelques nouveaux persos (dont Link par exemple) mais surtout 16 circuits supplémentaires (dont de nombreux excellents : le Passage Feuillage, les 2 circuits inspirés de l'univers de F-Zero, celui d'Hyrule et j'en oublie sans doute). Enfin, cet opus permet au joueur de récolter 2 bonus et d'activer un 3ème niveau de turbo, hyper efficace (il faut juste penser à désactiver l'aide à la conduite afin d'en bénéficier). Bred, un indispensable sur Switch !!!

    Note: 18/20

    Magical Pop'n (Super Famicom) 19.11.2017
    Une autre perle méconnue sur Super Famicom et encore une fois exclusive au marché japonais, sortie en fin de vie de la console (1995) et réalisée par un studio inconnu au bataillon  (Polestar). Dans un style plateformes-action sauce kawai, on incarne une petite magicienne (dont le design est pas mal inspiré de Link je trouve) qui se bat avec une épée de base. Au cours de l'aventure, on pourra débloquer jusqu'à 6 magies/aptitudes qui enrichissent considérablement le gameplay. Toutes ces magies disposent d'une forme "ultime" (que l'on peut activer en appuyant sur Select), très utiles contre les boss. L'utilisation des magies nécessitent d'avoir des étoiles en stock (chaque magie consomme entre 0 et 4 étoiles), que l'on peut récupérer sur les ennemis vaincus. Les ennemis sont d'ailleurs étonnamment malins et tenaces pour un jeu 16 bits (ils ne se content pas toujours de nous foncer bêtement dessus). Et les boss / sous-boss sont nombreux (au moins 2 par stage en moyenne).
    Graphiquement, le jeu est relativement simple, mais très bien réalisé, et les animations sont splendides. La bande-son est de qualité, avec des mélodies assez peu nombreuses mais entêtantes pour la plupart.
    La durée de vie est au-dessus de la moyenne sur le support (comptez 1h30 pour le finir environ), et la non-linéarité des niveaux (6 stages au total), parfois labyrinthiques (un peu comme dans un Metroid, toute proportion gardée) incite à les parcourir de fond en comble, d'autant plus que la recherche est généralement récompensée : vies supplémentaires (il faut obtenir 3 statuettes dorées pour obtenir une nouvelle vie) et coeurs supplémentaires (on démarrer avec 3 coeurs mais on peut augmenter sa vie max jusqu'à 8). Dommage que le titre soit trop facile (je l'ai plié en un petit week-end, dès la réception du colis ^^).
    Au final, un excellent titre, en plus d'être une très belle pièce de collection. A réserver aux collectionneurs vu sa rareté et son prix excessif (cote actuelle: 1 000 - 1300€ environ en fonction de l'état, l'insert rose a facilement tendance à sunfader).

    Un petit longplay pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble :

    Note: 17.5/20



  • Quelques petites sessions sur la Rolls pour finir l'année :)

    Magician Lord (Neo.Geo) 10.12.2017

    Un des tous premiers jeux de la console (1990), il explosait la rétine à sa sortie et tient encore bien la route sur le plan graphique. Par contre, on ne peut pas vraiment en dire autant des animations assez rigides. Le jeu est connu pour être hyper dur... Sa réputation n'est pas usurpée ! Les ennemis respawnent de partout et ce pauvre Elta (le magicien qu'on incarne) qui se traîne comme un escargot a bien du mal à faire le poids, malgré les 6 transformations dont il dispose en récupérant des orbes. L'univers à la sauce Heroic Fantasy est très cohérent, les musiques (et les superbes digit vocales) contribuant également pas mal à l'ambiance. Un bon titre sur la Rolls mais qui pour moi ne fait pas partie des indispensables (ne pas taper ! :D). Il a tout de même bien vieilli et sa difficulté le réserve aux plus acharnés. S'il est catalogué dans le genre action-plateforme, il a finalement plus les attributs d'un shmup je trouve (entre les vagues d'ennemis, les graphismes léchés, les nombreux boss, le soin apporté aux musiques, et bien sûr la difficulté punitive à l'extrême).

    Note: 16/20

    Eight Man (Neo.Geo) 10.12.2017

    Un jeu tout juste moyen (au mieux) et que je trouve assez insipide... Le super héros de manga que l'on joue, mi-homme mi-robot est on ne peut plus kitsch, l'univers post-apocalyptique manque cruellement d'originalité. Le gameplay est pauvre et pas assez évolutif, les ennemis et situations sont très répétitifs... Pour preuve, les phases de course (seule véritable originalité du soft, qui apportent un peu de peps) sont recyclées à foison ! Eight Man est un titre qui se cherche, sans parvenir à se trouver, oscillant tantôt entre du beat them all et du shmup... A moins d'avoir la fibre collectionneuse (comme moi), vous pouvez passer votre chemin !

    Note: 12.5/20

    Sengoku Denshou 2001 (Neo.Geo) 27.12.2017

    Un très bon titre, pour peu qu'on ait assimilé son gameplay très riche, proche d'un jeu de baston. Car c'est bien là que réside son principal point fort : Dash, coup faible (à base de poing) et coup fort (avec une arme), possibilité de comboter dans tous les sens, voire même pourquoi pas de finir un combo avec un coup spécial (plusieurs par perso). Special moves, différentes armes de jet... Franchement, c'est un pur régal !!! Dommage par contre de ne pas avoir gardé le système de garde présent dans Sengoku 2. D'une manière générale, cet dernier épisode s'éloigne pas mal des standards de la série : les transformations sont absentes, le jeu est beaucoup moins emprunt de mysticisme et du folkore japonais. Il a au moins le mérite d'essayer de se renouveler ! L'aventure est assez longue pour le genre (une bonne heure avec 6 stages différents, dont certains proposent des embranchements : Chine/Italie/Japon puis Brésil/USA/Japon). Le roster est particulièrement étoffé (4 persos de base + 2 boss jouables une fois qu'on les a battus). Ce soft aurait pu être encore meilleur si les décors n'étaient pas aussi vides (dommage car les animations des persos tabassent, même si on ne peut pas en dire autant de celles des ennemis, hormis les boss) et si on se coltinait pas au cours des 6 stages seulement 4 ou 5 types d'ennemis grand max ! L'ambiance n'est pas non plus au niveau des meilleurs représentant du genre (Final Fight, Cadillacs and Dinosaurs, Bare Knuckles 2, Turtles in Time et j'en passe)... Au final, Sengoku 2001, c'est un peu le meilleur beat them all de la console par défaut (même si j'aime aussi beaucoup Burning Fight, principalement pour sa mise en scène et le fait d'évoluer dans les bas-fonds d'Osaka ^^) car compte tenu de la puissance de la bête, on aurait été en droit d'attendre beaucoup mieux.
    Encore merci à Jorgio de m'avoir permis de faire l'acquisition de cette belle pièce. Pour les collectionneurs qui souhaitent l'acquérir, préparez-vous à allonger la monnaie (comptez autour de 1500-2000€ environ) !

    Note: 15.5/20

    Et un peu de Mega Drive en coop avec un pote pour démarrer la nouvelle :)

    Snow Bros.: Nick and Tom (MD) 13.01.2018

    Terminé avec un pote ce WE, la fin "normale" (après 50 niveaux) puis la "vraie" fin (après avoir parcouru les 20 niveaux supplémentaires). On y incarne à 1 ou 2 (mais le jeu prend tout son sens à 2 joueurs) un bonhomme de neige qui peut transformer les ennemis en boule, les faisant ainsi valdinguer à l'écran et provoquant des réactions en chaîne. Dans l'esprit, on est assez proche d'un Puzzle Bobble ou bien d'un Rainbow Islands, développés par Taito (Snow Bros. étant lui réalisé par Taoplan). On peut récupérer des items bien utiles (pour se déplacer plus vite, tirer à distance, ou encore transformer les ennemis plus rapidement en boules de neige). Graphiquement, le jeu est très propre, avec des couleurs qui pètent à l'écran et une animation sans faille. L'IA est parfois un peu à la ramasse mais rien qui ne nuit véritablement au gameplay. La durée de vie est plutôt bonne (le jeu est quand même assez répétitif au final donc il était inutile de la prolonger artificiellement), avec un système de passwords bienvenu. Un très bon titre et un grand classique donc, qui pêche principalement par son prix actuel (il faut compter en fourchette large autour de 500-800€).

    Note: 16/20



  • Nightmare Busters (SFC) 21.01.2018

    Un run & gun au gameplay nerveux, et jouable à 2 qui plus est ! Développé par Arcade Zone, il était supposé sortir en 1995 mais pour plusieurs raisons (notamment l'arrivée de la Playstation), il a connu un destin à la Starfox 2 pour finalement connaitre une sortie en version "physique" fin 2013. On y incarne un lutin qui s'immisce dans les rêves des enfants pour en chasser les cauchemars (tout un programme !). Résultat, l'ambiance est dark à souhait, avec un bestiaire dans le même ton (gnomes, trolls, loup-garou, viking avec de grosses masses, etc). La bande-son, bien immersive comme il faut, ne dépareille pas. Pour dégommer les ennemis, notre lutin peut lancer des cartes mais récupérera par la suite d'autres armes (boules d’énergie, tirs bi-directionnels, etc.). Il dispose également de 3 smart-bombs différentes (indispensables contre les boss et/ou pour nettoyer un écran un peu trop chargé); et d'une attaque dash (assez violente mais qui nécessite d'être chargée plusieurs secondes - elle rend donc le perso particulièrement vulnérable). Si l'on rajoute la glissade, la possibilité de s'accrocher à des plateformes, les possibilités de gameplay sont donc plutôt fournies ! Graphiquement, c'est du grand art avec des tableaux inspirés, des sprites énormes, une fluidité à toute épreuve, et quelques jolis effets graphiques (le village en flamme notamment), sans pour autant abuser des capacités techniques de la console. Le jeu est court (5 niveaux, une grosse demie-heure pour le plier) mais la difficulté est particulièrement coriace : les ennemis arrivent par vague et respawnent, les stages sont jalonnés de pièges (particulièrement vers la fin) et la taille du sprite du perso est plus un handicap qu'autre chose (grosse hitbox). Je vous conseille d'activer le mode turbo pour augmenter la cadence des tirs.

    Un petit longplay des familles pour ceux qui ne connaîtraient pas ce soft :

    Note: 16.5/20



  • J'ai profité dimanche dernier d'une offre proposée par Retrogameplay75 (un mag de République) qui échangeait une SNES Classic Mini "standard" contre une neuve avec 200 jeux pré-installés (PAL et Jap). L'idéal pour jouer en mode casual sans prise de tête en semaine quand j'ai 1 heure devant moi. :)

    Gradius III (SNES Classic Mini) 22.02.2018

    Un bon shmup dans la lignée des Gradius précédents. On peut lui reprocher sa difficulté (il est plus dur que le 2ème opus), son absence de prise de risque, ses décors un peu vides avec des écrans noirs, ses nombreux ralentissements (similaires à ceux de Super R-Type). Cela dit, le gameplay frise toujours la perfection avec son système d'options, les musiques sont de qualité et malgré le peu d'innovations, on notera quelques nouveaux thèmes graphiques parmi les niveaux (au nombre de 10), ainsi que le choix parmi 4 barres d'armement en début de partie. Bref, un bon Gradius, dans la continuité.

    Note: 16/20



  • ActRaiser (SNES Classic Mini) 04.03.2018

    Un titre phare de la console, très original puisqu'il alterne des phases d'action et de simulation ("god-game"), qui plus est avec une rare cohérence. Dans les phases de simulation, on incarne un ange qui doit aider les villageois à augmenter leur niveau de civilisation et étendre leur pays, tout en les débarrassant des monstres qui jalonnent la map. Les possibilités sont assez nombreuses puisqu'on dispose de plusieurs "miracles" dont on peut faire profiter les villageois pour leur faciliter la vie. Ces derniers peuvent vous récompenser sous forme d'offrandes. Là où ça devient particulièrement intéressant, c'est que les phases de simulation et d'action sont liées puisqu'on peut récupérer des magies (comme la pluie d'étoiles filantes) dans la partie god-game utilisables dans la partie action; le niveau et les HP du perso que l'on incarne dans la partie action (une représentation physique de dieu) dépendent directement du degré de votre civilisation.
    On doit au total coloniser 6 pays (qui présentent des particularités géographiques : désert, île, zone enneigée, etc.) et les allers-retours entre les différentes zones ne sont pas rares, pour faire profiter vos ouailles de nouvelles technologies, de cultures plus efficaces (le blé), etc.
    La durée de vie est conséquente, puisqu'il faut comptez 5-6 bonnes heures pour en venir à bout. Les phases de simulation sont plus longues mais aussi beaucoup plus faciles que les phases d'action (2 par pays soit 12 au total), certains niveaux étant assez retords. Graphiquement le titre tient la route avec une belle utilisation du mode 7, des niveaux assez dépouillés mais il faut garder à l'esprit que le soft est sorti très tôt dans le line-up de la Super Famicom (fin 1990 au Japon).
    Et je ne peux pas finir sans mentionner les musiques qui sont un pur régal... Signées Yuzo Koshiro, excusez du peu !

    Note: 17.5/20

    Final Fight (SNES Classic Mini) 04.03.2018

    Un portage au rabais pour un titre culte. Parmi les (nombreux) défauts, je citerai :

    • mode 1 joueur uniquement (foutage de gueule pour un beat them all)
    • un niveau en moins par rapport aux versions Arcade et Mega-CD ("Industrial Area")
    • seulement 2 persos sélectionnables avec Cody & Haggar (pour pouvoir jouer Guy, il faudra acheter le titre Final Fight Guy sorti un peu plus tard. Comme quoi chez Capcom, le manque de respect envers les joueurs ne date pas d'hier...)
      Si vous avez le malheur de jouer en PAL, la censure est passée par là avec l'absence de références à l'alcool et aux bars, les moindres morceaux de chair cachés par des tissus, voire même carrément des ennemis qui sont passés à la trappe (Poison & Roxy).
      Enfin, il est impossible de régler le niveau de difficulté. Un peu dommage pour un titre aussi redoutable...
      Bref, pour jouer à Final Fight, privilégiez les versions Arcade ou Mega-CD, ce portage SNES se contentant tout juste de faire le job !

    Note: 16/20



  • Batman Returns (SNES Classic Mini) 11.03.2018

    Un beat them all assez méconnu sur SNES/SFC mais qui se situe dans la moyenne haute sur le support. Adapté du second film de Burton (bien moins réussi que le premier selon moi au passage), on y incarne évidemment le chevalier noir. Le jeu suit la trame du film, avec quelques cut-scenes (sous formes d'images digitalisées) au début de chaque stage, les affrontements face à Catwoman et au Pingouin, les principaux lieux, etc. Graphiquement, le jeu tient bien la route; l'ambiance de Gotham et du film est parfaitement retranscrite, mention spéciale pour les décors très soignés au premier plan (statues de pierre, pingouins, etc.) et les gros sprites. Batman se manie bien malgré sa lourdeur; par contre sa force brute se ressent à chaque impact, et la panoplie de coups est relativement étoffée : batarangs pour paralyser les ennemis, grappin, garde (assez rare dans un beat them all finalement). Et je ne peux pas oublier les choppes, un des points forts du titre : on peut éclater les ennemis contre les murs/vitres, et quel plaisir de réussir à chopper 2 ennemis en même temps et de les assommer l'un contre l'autre !!! :D
    Le soft est relativement monotone (inhérent au genre cela dit) mais un stage en batmobile (avec une belle utilisation du mode 7) a le mérite d'apporter un peu de variété. Pour finir, dommage que le titre ne propose pas de mode 2 joueurs, et que le bestiaire ne se renouvelle pas suffisamment à mon goût.

    Note: 15/20

    World Heroes (SNES Classic Mini) 12.03.2018

    Une conversion correcte. Evidemment le downgrade graphique et sonore est très marquée par rapport à la version Neo.Geo mais ce portage SNES s'en tire avec les honneurs. Le gameplay reste fun et les développeurs ont eu la bonne idée de conserver le mode Fatal Match (en plus du mode Normal), qui apporte un peu de sel aux combats. A noter que dans la version européenne Brocken perd son costume de nazi pour revêtir une tenue de pseudo super-héros assez ridicule... Encore une fois, la censure est passée par là !

    Note: 14/20



  • Sunset Riders (SNES Classic Mini) 08.04.2018
    Un run & gun à la sauce western made by Konami, ça ne peut qu'être du bon !
    Les graphismes sont très proches de la version arcade (beaucoup plus que ceux de la version MD en tout cas), avec des tons flashy et des couleurs assez criardes (surtout les 4 cowboys que l'on incarne). Les musiques sont excellentes et collent parfaitement avec l'ambiance du soft, qui joue à fond la carte western avec un bon paquet de scènes cultes : le combat face aux 2 boss dans le cabaret, le troupeau de bétail qui fonce tout droit, l'attaque du train, les diligences, etc. Cette version SNES a également le bon goût de proposer l'ensemble des niveaux de la version arcade (contrairement à celle sortie sur MD qui est amputée de quelques stages). Seule la censure est passée par là (plus de présence d'alcool, les ladies sont un peu plus vêtues, on ne shoote plus des native americans dans l'antépénultième stage, etc) mais rien de rédhibitoire.
    Bref, à défaut de pouvoir jouer à cette pépite sur arcade, privilégiez la version SNES !

    Note: 16.5/20

    Sonic Blastman (SNES Classic Mini) 08.04.2018
    Un beat them all made by Taito, que je possède également en boite sur SFC. J'ai encore en mémoire les images dans Consoles + qui me faisaient baver à l'époque (j'hallucinais notamment sur la taille des sprites) ! Il faut reconnaître qu'il a bien vieilli mais j'ai toujours pour ce titre une affection particulière (pas franchement justifiée, même s'il faut être indulgent car il est sorti en début de vie de la console)...
    Difficile de faire plus kitsch que ce super-héros, assez lent mais à la panoplie étoffée : nombreuses projections, attaque tourbillon (qui étourdit quelques instants notre perso), smart bomb, plusieurs combos. Le soft est globalement assez dur et punitif mais il y a un combo assez dévastateur en finissant avec un uppercut qui envoie une boule d'énergie et stun fréquemment les ennemis. Détail sympa, le côté comics est renforcé par des onomatopées qui apparaissent à l'écran quand on envoie des beignes à tout va ("100 mégatonnes" lors de l'utilisation d'une smart bomb par exemple). Côté durée de vie, il est sans doute trop long (comptez 1 bonne heure) et bien trop répétitif, d'autant plus qu'il ne se joue qu'à 1 seul joueur donc on y revient pas forcément. Les stages bonus, hommage à la version arcade (une sorte de Punching Ball) apportent un peu de variété mais restent assez basiques.
    Un assez bon beat them all donc (moyen +), mais qui objectivement ne laissera pas un souvenir impérissable, on peut trouver largement mieux sur ce support. Je n'ai jamais joué à sa suite, il faudrait peut-être que j'essaie de la choper sur SFC à l'occase...

    Note: 14.5/20



  • Razion (Neo Geo) 22.04.18

    Je n'avais pas cédé aux autres productions NG:Dev.Team sur Neo.Geo (j'ai pris Gunlord et Fast Striker sur Dreamcast uniquement) et je dois dire que je ne regrette pas du tout mon choix (même si je l'ai payé au prix fort) ! Je place ce shmup dans la moyenne haute sur le support, juste derrière les tenors du genre (Blazing Star, Pulstar et Prehistoric Isle 2, etc). Techniquement, c'est un quasi sans-faute avec des graphismes très détaillés, des arrière-plans et des boss superbement animés. On notera quelques clins d'oeil bien sympathiques (le gros vaisseau qui passe dans le fond au début du premier stage, merci Blazing Star! Le Terminator qui apparaît à 2 reprises durant le jeu). Les musiques très orientées techno sont vraiment excellentes (pourtant je ne suis pas fan de ce genre musical) et collent bien avec l'action. Petit coup de coeur pour celle du stage 3, un pur régal qui va crescendo (à partir de 8min24s dans la vidéo à la fin de cette mini-review) ! Le gameplay est intéressant (tout comme le système de scoring), notamment avec l'utilisation du beam (sorte de rayon laser) que l'on peut recharger plus ou moins vite en touchant avec ce même tir les cubes laissés par les ennemis détruits. Ca a l'air compliqué comme ça, mais c'est en réalité très simple et bien foutu !
    En toute honnêteté, il y a quand même quelques défauts à signaler : certains ennemis bâclés (les tanks notamment), un seul vaisseau dispo par niveau de difficulté, l'absence de mode 2 joueurs, une durée de vie trop faible (heureusement le niveau de difficulté le plus élevé ("maniac") relève sacrément le challenge)... Et globalement, un manque de variété et de prise de risque de la part des développeurs, même s'il n'y a pas de mal à s'inspirer des meilleurs shoots sortis sur Neo.Geo ou bien sur Dreamcast...
    En tout cas, j'y reviens souvent en ce moment, signe qui ne trompe pas !

    Note: 16/20

    Batman (GB) 03.05.18

    Un très bon action-platformer-run&gun réalisé par Sunsoft, adapté directement du premier film de Tim Burton (d'ailleurs, quelques cut-scenes apparaissent entre les niveaux). On incarne évidemment le Chevalier Noir mais qui curieusement se bat à l'aide d'une arme à feu.. Plusieurs types de tirs sont disponibles (on peut notamment lancer des batarangs), mais il faut faire attention aux items que l'on récupère en chemin, certains étant des malus (réduction de la cadence ou de la portée de tirs). La jouabilité est au poil une fois que l'on a pris Batman en main, avec des sauts millimétrés. Les graphismes sont réussis (malgré des arrière-plans assez vides) et si les sprites sont globalement de petite taille, aucun ralentissement n'est à signaler. Mention spéciales pour les musiques, pour la plupart mémorables ! Une phase de shmups apporte un peu de variété à l'ensemble, dommage qu'elle soit de courte durée. La difficulté est comme souvent pas extrêmement bien calibrée car si la majorité des niveaux est une partie de plaisir, le dernier est particulièrement retors (surtout sans les bonus adéquats).
    En toute subjectivité, je préfère Return of the Joker sur le même support... probablement car je l'ai retourné dans tous les sens étant gamin !
    Un longplay réalisé par l'ami DGJX en bonus :

    Note: 16/20

    Shadow Warriors (GB) 06.05.18

    Un bon jeu d'action / plate-formes, efficace et bien rythmé. Il est également très lisible (ce qui n'est pas toujours le cas sur GB). Le gameplay fait le job : pas de shuriken dans cet épisode mais des attaques au corps à corps, la possibilité d'utiliser un grappin et des attaques spéciales qui balaient tout à l'écran. Il n'est par contre pas très long (une grosse vingtaine de minutes) et est beaucoup plus abordable que les autres épisodes de la série Ninja Gaiden / Shadow Warriors (réputée pour sa difficulté).

    Note: 16/20

    Teenage Mutant Ninja Turtles 2 (GB) 09.05.18

    Un beat them all saupoudré de quelques scènes de plateformes qui propose d'incarner au choix une des 4 tortues. Elles disposent toutes des mêmes coups donc, comme souvent, Donatello représente le meilleur choix en raison de son allonge. Techniquement, le soft est beaucoup plus abouti que le premier opus avec des graphismes plus détaillés et des sprites plus gros. Mention spéciale pour l'intro (assez rare sur Game Boy) qui reprend celle du dessin animé ! Les musiques sont très dynamiques, reprennent bien l'esprit de la franchise et sont reconnaissables entre mille, avec de belles digits vocales en prime ("Kowabunga !"; "Pizza Time !"). Tous les principaux méchants de la série répondent présents au casting : le Foot Clan bien sûr, Bebop & Rocksteady, le Général Traag, Shredder et Krang, Baxter, etc. Comme dans l'épisode précédent, si une des tortues perd toute sa vie, elle est capturée mais il y est possible de la récupérer lors d'un bonus game à la fin de chaque stage (si on a encore de la vie, le bonus stage permet alors simplement de remonter sa jauge de vie). Le genre veut que le titre soit assez répétitif, mais les situations sont suffisamment variées pour qu'on ait envie d'aller au bout de l'aventure : phases en skateboard & hoverboard, niveau dans le ciel, phase en monte charge, phase sous-terraine où on est poursuvi par des rochers, etc.

    Note: 17/20

    Gremlins 2 - Shinshu Tanjou (FC) 19.05.18

    Encore un action-platformer tiré d'un film et toujours réalisé par Sunsoft, décidément ! Il s'agit cette fois-ci d'une adaptation très fidèle du film éponyme dans laquelle on incarne en vue de dessus le Mogwaï Gizmo, dont la mission est d'infiltrer chaque étage d'un gratte-ciel (grosse référence à Trump dans tout le film) pour en éradiquer tous les Gremlins. Le titre est particulièrement bien réalisé, Gizmo et les Gremlins sont tous très reconnaissables, les stages sont bourrés de détails et les cinématiques sont parmi les plus belles vu sur Famicom/NES. Les musiques sont très réussies, notamment celles des premiers stages qui sont grandioses (celle du 1er stage provient directement du film, c'est la seule d'ailleurs à ma connaissance); elles restituent parfaitement l'ambiance du film. Niveau armement, notre Mogwaï monte en puissance à chaque niveau : tomates, allumettes, trombones, arc à trombones, etc. Quelques items peuvent être récupérés en tuant les montres. Ces derniers droppent également des orbes, très utiles puisqu'elles permettent d'acheter un item au choix par stage en trouvant le magasin de Mr. Wing (le vieux chinois propriétaire de Gizmo) : vie (on démarre le jeu avec une seule vie, on est obligé de passer par ce shop pour augmenter son stock), restitution de la barre de vie, upgrade de puissance pour les armes, et ballon gonflable (qui permet d'éviter certaines phases de plateformes assez fastidieuses). Le soft offre un bon challenge, avec une difficulté bien calibrée et progressive. Un système de passwords + continus infinis est présent, mais on recommence "à poil" après chaque continue. Quelques boss sont présents (il suffit souvent de les bourriner) et des phases de plateformes plus ardues (saletés de tapis roulants !) font leur apparition dans les derniers stages mais rien d'insurmontable pour un gamer un peu chevronné.
    Ce Gremlins 2, s'il ne fait pas partie des titres les plus connus sur FC/NES constitue un excellent divertissement. Je vous le recommande vivement, encore plus si vous êtes fans de la série.
    Un longplay réalisé par l'ami Tonka en bonus :

    Note: 17/20



  • Dynamite Batman (FC) 21.05.18

    La suite de l'un des meilleurs action-plaftormer sorti sur ce support, toujours réalisé par Sunsoft. Le développeur a pris une direction totalement différente cette fois-ci. Ce qui saute d'abord aux yeux, c'est l'upgrade graphique : le soft est techniquement très impressionnant, avec des parallaxes dans tous les sens, beaucoup d'éléments à l'écran, de gros ennemis et des arrière-plans superbement animés (le stage 7-1 dans la jungle constitue un très bon exemple, avec les arbres et les plantes qui virevoltent au grès du vent, les torches enflammées au premier plan, etc.). Les musiques sont dans la même veine. Oui mais voilà, le gameplay est beaucoup moins agréable que dans le précédent opus : plus de double-saut (mais présence d'une glissade et de la possibilité de tirer vers le haut), la lourdeur de Batman agace et les sauts ne sont pas très précis. Et surtout, les armes (4 tirs différents + tirs chargés) ne sont pas super efficaces et pas très faciles à prendre en main. Batman peut devenir invincible un court instant en ramassant 8 items mais on doit en tout et pour tout utiliser cette feature 2 à 3 fois grand maximum durant tout le jeu... Si les niveaux sont très variés (phase sur un train, dans la jungle, attaque par un zeppelin, plusieurs phases de shmup en jet-pack, etc.), on peut déplorer le manque de cohérence et de fidélité à l'univers Batman. L'aspect futuriste, quasi-robotique (pour certains boss) dénote par rapport à la franchise, et rappelle finalement presque plus un Contra qu'autre chose... Côté durée de vie, le soft n'est pas hyper difficile (continus illimités et système de passwords) mais la progression est rendue compliquée par la maniabilité de notre super-héros. Point positif, les combats contre les boss ont le mérité d'être assez originaux puisque la barre de vie de Batman est remplacée par une barre de Power (idem pour les boss) qui décroît plus lentement que dans les combats classiques, rendant les joutes plus longues (mais pas forcément plus stratégiques, une fois que l'on a assimilé le pattern des boss).
    Au final, Sunsoft a probablement privilégié le fond à la forme et si Dynamite Batman ("Batman Return of the Joker" en Occident) est une vitrine technologique des capacités de la Famicom/NES, le meilleur épisode en termes de fun/gameplay reste le premier Batman (sur lequel je ferai une review sans doute prochainement).

    Un longplay pour la route :

    Note: 16/20



  • Tekken (PS1) 26.05.18
    Ace Combat (PS1) 27.05.18
    Ridge Racer (PS1) 27.05.18
    Ridge Racer Revolution (PS1) 27.05.18

    Session jeux Namco PS1 version jap le week-end dernier. Pas besoin de faire de longs discours, tout le monde ou presque les connait ! :)

    Baston 3D, dogfight et jeux de course...
    Très orientées arcade (la plupart sont des conversions de l'arcade), vitrines technologiques de l'époque (c'est particulièrement vrai pour le Ridge Racer avec son impression de vitesse, ses effets de lumière, le cycle jour/nuit, les fameux tunnels, etc.), ils me rappellent la période du collège. Forcément, les premiers jeux 3D vieillissent beaucoup moins bien que ceux en 2D donc ça pique les yeux mais ça reste très plaisant à jouer.

    Dans cette petite sélection, le Ridge Racer Revolution est franchement dispensable car il n'a de "Revolution" que le nom. Seule vraie nouveauté, l'ajout d'un rétroviseur en vue subjective... Mais bon, vu les prix de ces jeux PS1 (c'est encore plus vrai en version jap), dommage de passer à côté !

    Note Tekken: 15.5/20
    Note Ace Combat: 15/20
    Note Ridge Racer: 16/20
    Note: Ridge Racer Revolution: 16.5/20



  • Runark (MD) 03.06.2018

    Runark (Growl en Occident) est une adaptation du beath them all sorti en arcade en 1990 et réalisé par Taito. On incarne une bande de rangers dont le but est de massacrer des braconniers/chasseurs qui maltraitent des animaux... Un beat them all à vocation écologique donc ! :) L'action prend place au début du 20ème siècle et on peut sélectionner 4 persos différents (aux looks très semblables, Indiana Jones style), dont les aptitudes diffèrent légèrement (puissance des attaques, barre de vie et sauts). Niveau gameplay, c'est assez basique avec 3 boutons : attaque (pied/poing), saut, et coup spécial. Par contre, on peut finir les ennemis à terre (toujours sympa) mais surtout, les armes à ramasser sont nombreuses et très funs : couteau, barre à mine, katana, fouet (hyper efficace pour faire le ménage), pisotel, grenade, kalachnikov et même lance roquettes. Si on rajoute les objets que l'on peut lancer à la tronche des braconniers (caisses, rochers, tonneaux) et les animaux sauvages qui viennent nous prêter main forte une fois délivrés (attaque en piqué des aigles; charges des éléphants et des antilopes, etc.), on se rend compte que le gameplay n'est pas aussi pauvre qu'à première vue !
    Oui mais voilà, le jeu est assez moche, même pour un titre sorti en 1991 (il pourrait limite tourner sur une NES). Les sprites sont petits, les décors vides et manquant clairement de variété (euh... on est vraiment en Afrique là ?), les musiques sans grand charme... Les ennemis manquent singulièrement de cohérence : outre les chasseurs/braconniers, on a le droit à des femmes d'affaires en mode tailleur/talons aiguilles, des arabes en turban... Et je ne parle même pas du boss de fin, qui est carrément hors sujet (un alien qui "contrôle" les méchants chasseurs)...
    Un titre assez moyen au final, qui reste sympa à jouer.

    A noter que l'insert en jap est magnifique (aussi bien au recto qu'au verso) :
    ![alt text(https://i.pinimg.com/originals/c0/43/30/c043301a11631eba9b955ae00e634383.jpg)

    Un petit longplay pour ceux qui voudraient voir à quoi ça ressemble (attention les yeux, ça pique un peu !)

    Note: 13.5/20



  • Kuuga: Operation Code 'Vapor Trail' (MD) 07.06.2018

    Un assez bon petit shoot vertical, loin de concurrencer les ténors du genre cela dit. 3 avions sont disponibles au début du jeu (ils varient en termes de puissance de feu et de vitesse). Les différentes armes sont sympas mais les items ne sont pas très lisibles dans le feu de l'action, on a vite fait de s'emmêler les pinceaux. Graphiquement, le soft est inégal (la seconde partie du jeu est nettement plus jolie) mais globalement les décors sont assez vides et ne font pas preuve d'une grande originalité... Les musiques sont plutôt punchy mais ultra répétitives (on se tape le même thème pendant pratiquement tout le jeu). La durée de vie n'est pas extrêmement élevée (notre avion peut prendre 2 ou 3 hits avant que l'on perde une vie) mais ça reste fun à jouer et la présence d'un mode 2 joueurs est un petit plus non négligeable.

    Note: 13.5/20

    Quake III Arena (Dreamcast) 10.06.2018

    J'ai profité de la réception d'un combo clavier/souris sur Dreamcast ce WE pour ressortir ce bon vieux Quake 3 Arena. On reprend vite ses habitudes, et c'est avec plaisir qu'on retrouve ses armes et ses maps préférées. Le gameplay est toujours aussi nerveux; et il est nécessaire de connaitre l'emplacement des bonus et des armes sur les principales maps (

    ). Ce portage est très réussi techniquement (malgré quelques maps en moins par rapport à la version PC et seulement un maximum de 4 joueurs par match), mais il s'apprécie surtout si on a un clavier et une souris (difficilement jouable à la manette) !

    Note: 17/20

    Juuouki (MD) 10.06.2018

    Ou "Altered Beast" pour le commun des mortels. Tiré de l'arcade, il fait partie des tout premiers jeux sortis sur Mega Drive. On y incarne un soldat chargé par Zeus (qui le ressuscite pour l'occasion) de délivrer Athéna des griffes d'Hadès. En pratique, il s'agit d'un beat them all avec un scrolling qui défile automatiquement. Les actions de base sont très standards (coup de pied / coup de poing / saut) mais le titre prend toute sa saveur avec les transformations. En effet, en tuant des espèces de loups bleus, on récupère une orbe. Une fois 3 orbes ramassées (nécessaire pour faire apparaître le boss de fin de stage), notre soldat se transforme en un animal (avec une cut-scene du plus bel effet) : loup-garou (stage 1), dragon (stage 2), ours (stage 3), tigre (stage 4) et loup-garou "doré" (dernier stage). Cette petite trouvaille vient "sauver" le titre et enrichit fortement l'expérience. Car de base, le gameplay est rigide, le design des ennemis n'est pas toujours inspiré (c'est particulièrement vrai pour certains boss) et la difficulté peut s'avérer assez frustrante. Reste un titre assez culte malgré tout, avec des musiques très réussies et des digits vocales bluffantes pour l'époque ("Rise from your grave!" ou encore "Welcome to your doom"). Mais le poids des années se fait cruellement ressentir (le titre date de 1988 quand même), difficile de le considérer comme un indispensable du support, à moins d'être fortement nostalgique !

    Note: 14.5/20



  • Abzû (PS4) 17.06.2018

    Avis mitigé sur cet OVNI vidéoludique... Si les fonds marins sont superbement représentés (notamment la faune et la flore), avec de très jolis effets de lumière, et que l'immersion est totale (renforcée par une bande-son excellente), je trouve que l'intérêt du titre s'étiole sur la durée (même s'il ne faut compter qu'environ 2h pour en venir à bout). Les commandes sont limitées (plonger, remonter à la surface, s'agripper à quelques poissons et mammifères marins, utilisation d'un sonar pour interagir avec certains éléments du décors); on passe son temps au final à contempler plus qu'à agir, avec la désagréable impression d'évoluer dans un immense couloir, dans lequel on résout de temps en temps quelques mini-énigmes dénuées d'intérêt et sans grand challenge (il est impossible à ma connaissance de mourir).
    Un peu dommage car avec un tel univers empli de poésie et une esthétique aussi réussie, il y avait vraiment matière à faire beaucoup mieux, tant d'un point de vue gameplay qu'au niveau de l'histoire...

    Note: 14/20

    Pulseman (MD) 17.06.2018

    Réalisé par Game Freak (les développeurs entre autres de Magical Tarurūto-kun et de bon nombre de jeux de la licence Pokemon) et sorti en 1994, Pulseman est un action-platformer qui puise son inspiration dans pas mal de titres : Sonic (le héros-robot que l'on incarne peut se mettre en boule), Megaman (pour le robot humanoïde, et le docteur savant-fou en guise de boss de fin), Mario (pour les secrets cachés), Gunstar Heroes, etc.
    Les commandes sont relativement basiques mais Pulseman a la capacité de se charger en électricité lorsqu'il court ou bien quand il dashe (sorte de mini téléportation en réalité). Il peut alors envoyer une décharge électrique ou bien utiliser son attaque "Volteccer", qui lui permet de se mettre en boule et d'évoluer en hauteur en diagonale, d'être invincible un court laps de temps, de rebondir contre les murs, de détruire les ennemis et d'interagir avec certains éléments du décor. C'est dans cette attaque que réside la principale originalité du gameplay, qui une fois maîtrisée, permet d'accéder à des zones cachées et de mieux timer les sauts. A noter d'ailleurs que Pulseman perd ses aptitudes "électriques" au contact de l'eau (un niveau entier est d'ailleurs consacré à cet effet).
    Techniquement, le soft est impressionnant avec de nombreux effets de distorsion et de transparence, des décors psychédéliques avec des arrière-plans en mouvement (à déconseiller aux épileptiques !) et des digits vocales à foison. Il faut cela dit aimer les circuits électriques et la qualité graphique reste assez inégale selon les stages.
    Les stages justement sont assez nombreux (premier stage select parmi 3 à faire dans l'ordre de son choix, puis second stage select parmi 3, puis stage final soit 7 niveaux au total), longs et jalonnés de secrets. Ils contiennent tous un bon paquet de boules d'énergie qui nous gratifient d'un 1-up toutes les 10 boules ramassées. Des stages bonus façon casse-briques permettent également de récupérer quelques items. Mention spéciale pour le dernier niveau où on pénètre carrément dans une bonne d'arcade (Pulseman a la capacité d'"intégrer" les circuits électriques de nombreux objets).
    Parmi les rares points négatifs, je citerais principalement la maniabilité un peu douteuse (les sauts ne sont pas hyper précis et le perso se met à accélérer soudainement lorsqu'on maintient la direction appuyée, ce qui peut être frustrant sur certains passages de plate-formes), même si cela est compensé une fois l'attaque "Volteccer" bien maîtrisée.
    Pulseman est globalement un très bon titre, sans être pour autant au niveau des ténors dont il s'inspire. Cela reste une belle pièce de collection, relativement rare (comptez 300-350€ pour un exemplaire jap) mais on peut trouver mieux sur le support en termes de rapport qualité-prix.

    Note: 16/20



  • Asterix (SNES Classic Mini) 24.06.2018

    Un jeu de plate-formes à l'image des productions Infogrames sur 16 bits: un joli enrobage mais à la difficulté coriace et qui manque de profondeur au niveau du gameplay.
    Graphiquement, le contrat est respecté avec une retranscription fidèle de la BD, de jolies teintes de couleurs, des environnements variés (entre l'Armorique, l’Helvétie, la Grande Bretagne, Rome, la Grèce, les pyramides d'Egype, on voit clairement du pays), même s'il faut reconnaître que la SNES peut faire beaucoup mieux techniquement (la suite d'Astérix sera d'ailleurs bien plus réussie de ce point de vue).
    Comme l'indique le titre, on y incarne Asterix chargé de libérer Obélix (curieuse idée), emprisonné dans les geôles romaines. Les développeurs ont allègrement repris des idées de Super Mario World : les 100 pièces d'or pour gagner une vie, la potion rouge qui rend invincible (l'équivalent de l'étoile), etc. Quelques bonus supplémentaires viennent apporter un peu de fraîcheur : l'os fait apparaître Idefix qui se charge des romains à notre place, la harpe faisant quant à elle intervenir le barde Assurancetourix qui freeze tous les ennemis en chantant...
    Oui mais voilà, la maniabilité est imprécise, la hitbox assez bizarre, et la faible portée des coups de notre gaulois est particulièrement frustrante (on pense pouvoir toucher un ennemi, mais c'est finalement lui qui nous fait perdre des cœurs de vie). L'aventure peine à décoller...
    Au final, un titre assez moyen sur lequel je ne reviendrai pas. Je ne l'avais jamais fini étant jeune. C'est désormais chose faite... Next !

    Note: 13/20

    Gynoug (MD) 26.06.2018

    Un shoot them up qui change un peu de l'ordinaire puisqu’on y incarne un ange descendu du ciel. Ce qui impressionne dès les premières minutes de jeu, c'est l'ambiance assez glauque et dark, avec des environnements très variés ; grottes infestées de monstres, rase-motte au dessus de la mer pour carrément finir dans les abysses, ambiance gothique-médiévale pour le 3ème stage, steampunk pour le 4ème, organique voire limite crasseuse pour le 5ème (à l'intérieur d'un monstre), pour finir par un niveau dans les air avec des nuages ténébreux dans un festival de parallaxes et de superbes effets de lumière... Un sacré programme ! Les musiques (2 par niveau, excusez du peu) sont dantesques et renforcent encore l'ambiance, tous comme les bruitages. Techniquement, le soft est une réussite, avec de nombreux effets de rotation et de distorsion, très impressionnants pour l'époque et très peu de ralentissements à déplorer, malgré le grand nombre d'ennemis et de projectiles à l'écran (Gynoug, l'ancêtre des danmaku ?).
    Notre ange répond au doigt et à l’œil, et dispose d'un arsenal conséquent (différents types de tirs) avec de nombreux items à collecter: les ailes pour gagner en vitesse (indispensable), les orbes bleues pour augmenter la taille et le nombre de boulettes, les orbes rouges pour gagner en puissance, des lettres sur parchemins permettant d'utiliser jusqu'à 8 armes secondaires (offensives et défensives)... Ce ne sera pas de trop pour se frayer un chemin à travers les boulettes, pour battre les mid-boss et les boss, variés et tout droit sortis d'un cauchemard. La durée de vie est très bonne pour le genre (il faut une petite heure pour le finir); les stages sont longs et ça se corse bien dans la 2ème partie du jeu.
    Un excellent shmup sur le support et un indispensable, ce qui n'est pas rien, au regard de la concurrence féroce !!!

    Note: 17/20

    Fire Mustang (MD) 30.06.2018

    Un shoot them up qui se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale, dans lequel on incarne un P-51D Mustang de l'armée américaine seul contre la flotte japonaise... Réalisé par Taito, on ne peut pas dire que les japonais soient très rancuniers !
    Proche de P-47 sur PC Engine dans l'esprit, le vaisseau dispose d'un tir classique (upgradable en termes de puissance mais qui devient aussi multi-directionnel) et de bombes qui viennent s'écraser au sol, avec une explosion d'un bel effet. Des smart bombs sont également à disposition mais globalement l'armement reste assez sommaire, tout comme les ennemis et leurs différents patterns. On enchaîne facilement les missions à travers le globe mais ces dernières se ressemblent toutes... L'impression de vitesse est réussie (scrollings parallaxes dans tous les sens) mais les décors sont vides, les graphismes trop simplistes et les couleurs manquent de punch (le tout est très terne). La durée de vie est ridicule, même pour un shmup (comptez une grosse quinzaine de minutes pour le torcher), et le titre manque singulièrement de challenge (sauf le 2nd loop une fois le jeu terminé, beaucoup plus retors).
    Au final, ce Fire Mustang est un jeu assez moyen, tout juste correct... Si vous n'êtes pas collectionneur dans l'âme, vous pouvez passez votre chemin !

    Note: 12/20



  • Dangerous Seed (MD) 04.07.2018

    Un shoot vertical assez basique et méconnu, made by Namco, sorti en arcade en 1989 et adapté 1 an plus tard sur la console de Sega. On retrouve des items classiques pour le genre : S pour gagner en vitesse, des modules qui font office de bouclier et qui gravitent autour de notre vaisseau, 3 types de tir différents (bleu pour le plus concentré et puissant, vert pour le standard et rouge pour le plus "étalé" mais aussi le plus faible), des smart bombs, etc. Là où le titre brille un peu plus par son originalité, c'est que notre vaisseau gagne au fur et à mesure des niveaux 2 "étages" supplémentaires (Beta et Gamma, l'étage de base se dénommant Alpha), permettant de gagner en puissance mais surtout d'alterner entre 3 configs de tirs différentes, apportant un petit supplément de stratégie. Chaque étage dispose de sa propre barre de vie (3 carrés de vie par étage). Une fois un barre de vie enlevée, vous perdez un étage... Si vous m'avez bien suivi, avec le nombre d'étages maximal, vous pouvez vous faire toucher jusqu'à 8 fois avant de perdre une vie, le 9ème impact étant fatal...
    Graphiquement, ça reste assez sommaire, même si les derniers stages sont un peu plus impressionnants (avec quelques jolis effets de distorsion). Le bestiaire est essentiellement organique tendance "marine' (poulpes, étoiles de mer, batraciens, etc.). Les musiques sont franchement sympas (je vous laisse regarder le longplay pour vous en convaincre), dommage que les 2-3 thèmes qui sortent du lot soient réutilisés à foison au court de la partie...
    Niveau durée de vie, comptez une bonne trentaine de minutes pour en voir le bout. Ça se corse un tout petit peu vers la fin mais si vous parvenez à gardez vos 3 étages et un stock conséquent de smart bombs, vous ne ferez qu'une bouchée des derniers boss. Par contre, si vous arrivez à poil vers la fin, le titre devient quasi impossible à terminer, les items étant distribués au compte-gouttes...
    Au final, un assez bon shmup, clairement pas un indispensable/inoubliable mais qui vous fera passer un bon moment.

    Note: 14/20



  • Bishoujo Senshi Sailormoon (MD) 07.07.2018

    Un beat them all adapté du dessin animé. On peut choisir son perso parmi les 5 héroïnes : Sailor Moon, Sailor Venus, Sailor Mars, Sailor Mercury et Sailor Jupiter. Elles se jouent toutes un peu de la même manière, à base de coups classiques, projections, d'une attaque sautée précédée d'un dash (hyper efficace), du fameux coup spécial présent dans tous les bta qui nettoie autour de soi mais qui en contrepartie vous enlève un peu de vie, et enfin d'un coup spécial à réaliser à base d'une manip (pas toujours évidente). Celui de Venus (une sorte de chope à la Zangief) fait d'ailleurs extrêmement mal puisqu'il one-shot la plupart des ennemis. Globalement, la maniabilité est un peu raide et on aurait apprécié un peu plus de différences entre les 5 guerrières... Encore une fois, Venus sort un peu du lot avec son attaque de base au fouet, qui lui confère une allonge beaucoup plus importante que ses 4 copines...
    Graphiquement, le titre jouit d'une bonne réalisation, même si les animations demeurent relativement sommaires. Il faut aimer l'univers Shôjo par contre: fête foraine, un autre monde avec d'énormes gâteaux, etc... Incapable de vous dire si le titre respecte l'univers de la série, n'ayant pas vu un épisode de l'animé depuis facile 25 ans (et oui, j'ai 2 petites sœurs, il fallait parfois partager la télé !).
    Niveau durée de vie, le soft comprend 6 stages et il faut une petite heure pour le boucler, ce qui est plutôt pas mal pour le genre. Cependant, il est assez facile, notamment les boss qui manquent singulièrement de challenge.
    Un assez bon jeu au final, qui ne fera clairement pas d'ombre aux Bare Knuckles/Street of Rage par exemple, mais qui mérite d'être essayé.

    Note: 14.5/20



  • Valis SD (MD) 08.07.2018

    Ce titre action-platformer est en réalité un remake du 2ème épisode, mais en version "Super Deformed". Exit l'ambiance parfois lourde et sombre de la série, on est cette fois-ci dans le plus pur style kawai, avec des monstres mignons tout plein et des couleurs acidulées. Techniquement, rien de bien impressionnant à se mettre sous la dent, d'autant plus que le soft est sorti en 1992... Si les premiers niveaux sont assez sympas et relativement riches en détails (la ville et le métro), la qualité graphique diminue sensiblement au fur et à mesure de l'aventure. Côté son, les musiques s'avèrent sans âme et les bruitages sont clairement ratés.
    La maniabilité est hyper raide, Yuko "lévite" quand elle saute, rendant les passages sur les plateformes mobiles parfois très frustrants. Les développeurs ont dû se rendre compte du problème puisqu'on ne perd pas de vie quand on tombe dans un trou, le perso se contentant de rebondir et voit sa barre de vie amputée de quelques carrés... Autre point faible, Yuko est positionnée au milieu de l'écran si bien qu'avec le scrolling, on a parfois du mal à anticiper les salves d'ennemis qui nous arrivent dessus. Heureusement, le tir en mode turbo (sans doute hérité de la PC Engine) permet de bien nettoyer l'écran.
    Quant à la difficulté, elle est assez mal dosée, principalement en raison du gameplay foireux... Les collisions contre certains boss sont à s'arracher les cheveux. Du coup pour s'en défaire, 2 solutions: 1/ trouver un safe spot ou bien 2/ garder enfoncer le bouton de tir en espérant que la barre de vie du boss baisse plus vite que la notre. Sur le plan stratégique, on aura vu mieux !
    Dommage car tout n'est pas à jeter: le système d'armures et d'armes interchangeables à foison et qui disposent de différentes caractéristiques en termes d'attaque et de défense (on les récupère en battant certains semi-boss et boss), le leveling des armes (dommage que les armes atteignent les niveaux 2 et 3 à la toute fin du jeu !!!)...
    Pas besoin d'en dire beaucoup plus, vous l'aurez compris : Valis SD est un titre clairement à oublier, à moins d'être un fan inconditionnel de la série (et/ou un collectionneur compulsif) !

    Note: 11/20



  • Uncharted: The Lost Legacy (PS4) 28.07.2018

    Un épisode qui ne bouleverse pas les fondamentaux de la série, mais qui reste agréable. Techniquement, les graphismes sont superbes, peut-être même encore plus impressionnants que ceux de l'épisode 4 (une sacrée prouesse !) : représentation de l'eau hyper réaliste, effets de lumière bluffants (notamment les lampes de poche et autres torches lors des passages sous-terrains, dans des grottes ou bien des catacombes), panoramas à couper le souffle, animations ultra fluides et j'en passe. Dommage par contre que les environnement soient aussi peu variés, puisqu'on passe la majeure partie de son temps dans la jungle indienne (j'aurais aimé un peu plus de passages dans la ville, dans les bidonvilles).
    Exit Nathan Drake cette fois-ci, puisqu'on incarne le duo Chloe/Nadine (seulement Chloe en fait). La relation met un peu de temps à se mettre en place et niveau charisme, elles sont assez loin de Nathan je trouve... Mais l'idée reste louable. Asav, le grand méchant, ne laissera pas non plus une trace indélébile...
    Dans la première partie du jeu, la progression est un peu moins linéaire qu'à l'accoutumée puisque on peut visiter différents lieux (et faire la quête annexe qui consiste à récolter des médaillons disséminés sur la carte) dans l'ordre de son choix, un semblant de liberté bienvenu... Une mise en bouche de ce que proposeront les prochains épisodes d'Uncharted, quand Naughty Dogs décidera de relancer la série ?
    La durée de vie est plus que correcte pour un standalone puisqu'il faut 7-8h pour en venir à about. La succession plateformes/énigmes/gunfights est toujours de mise, de même que l'IA des ennemis, toujours autant à la ramasse ! On retrouve certaines scènes d'action dantesques propres à la série, notamment la scène finale à bord du train, gros clin d’œil assumé à Uncharted 2 !
    Au final, Naughty Dogs s'est contenté d'appliquer une recette qu'ils maîtrisent à la perfection et, si on peut regretter le manque de prise de risque et la forte impression de déjà vu (clairement pas un épisode qui laissera un souvenir impérissable), l'effet "jeu popcorn / blockbuster" parvient toujours à fonctionner.

    Note: 16.5/20



  • Sparkster (MD) 02.08.2018

    La suite de l'illustre Rocket Knight Adventures, qui marque donc le retour de notre opossum, armé de son épée mais surtout de son jetpack. Cette fois-ci, exit les attaques à distance puisque l'épée oblige à affronter les ennemis au corps à corps. Le jetpack permet toujours de foncer dans le tas et d'atteindre des zones difficiles d'accès, mais il est assez complexe à maîtriser: on a la désagréable sensation de rebondir dans tous les sens, sans véritablement tout contrôler... Le principal changement réside d’ailleurs dans le système de propulsion sur 2 niveaux et qui s'utilise sur simple pression du bouton C, sans avoir besoin de le charger préalablement donc.
    Graphiquement, le titre est plus que correct, même si on ne retrouve pas la baffe graphique de RKA. Finie l'orientation steampunk du premier opus, les niveaux sont cette fois ci plus variés (forêt, désert, etc.), même si on perd en unité. Certains niveaux (au nombre de 6) sont très (trop!) longs, ce qui vient ralentir le rythme du jeu. Les situations sont également moins variées (adieu les phases en shmup horizontal par exemple), et ont même été remplacés par des passages assez lourdingues (le niveau du mécha, celui de l'aéronef, etc.)
    Objectivement, Sparkster reste un très bon action-platformer mais pour moi, le véritable fils spirituel est à chercher du côté de...

    Note: 15.5/20

    Sparkster (SFC) 04.08.2018

    ... la version SFC/SNES très clairement !
    Déjà, le gameplay se rapproche beaucoup plus de l'opus originel, avec une attaque à distance et un jetpack (sur 2 niveaux) qu'il faut charger. Petite originalité, par simple pression des gachettes L ou R, le strafe permet de se débarrasser des ennemis, de mieux doser les passages de plateformes et d'atteindre des zones cachées (c'est particulièrement vrai en combinant le jetpack suivi d'un strafe). Techniquement, le soft est beaucoup plus abouti que la version MD. Il suffit de voir le premier stage avec les reflets dans l'eau pour s'en convaincre, ou bien le niveau du désert et ses couleurs chaudes, ses moultes parallaxes. La musique n'est pas en reste avec des thèms héroïques, qui viennent soutenir l'action frénétique à l'écran. Pour le coup, les prises de risque sont assez évidentes et le level design plus recherché que sur MD, avec de nombreuses scènes mémorables, je citerais pêle-mêle : le niveau dans le désert, où il faut actionner des mécanismes au sein de la pyramide pour en changer l'orientaton; le niveau WTF des instruments de musique; la phase de shmup vertical (malgré quelques ralentissements notables); le combat de boxe entre 2 robots géants; une course endiablée à dos d'autruche mécanique, etc.
    La difficulté est au rendez-vous (comme souvent avec les productions Konami), rien d'insurmontable malgré tout. Si le challenge est globalement un peu plus relevé que sur MD, le gameplay ne peut pas être pris en défaut cette fois-ci.

    Dommage que Konami ait lâché aussi tôt cette licence... Dans mon esprit, Rocket Knight Adventures (sorti seulement sur MD) reste le meilleur opus de la série, talonné par Sparskter sur SFC, la version MD de Sparkster étant un peu à la traîne...

    Note: 16.5/20



  • Derniers finishes avant de partir en vacances (j'emmène quand même la PSP avec moi :D) :

    Hagane (SFC) 08.08.18

    Réalisé par Red et édité par Hudson Soft, sorti en fin de vie de la console, on tient là clairement THE ninja game sur le support ! Je le trouve même supérieur aux Shinobi sortis sur Megadrive, c'est dire...
    Hagane impressionne avant tout par la richesse de son gameplay. Notre cyborg ninja a à sa disposition une panoplie de coups et de mouvements hyper étoffée: glissades; attaques sautées avec la possibilité de "rebondir" sur l'ennemi; wall jumps et sauts avec roulade; flips avant/arrière suivi d'un coup spécial (qui varie en fonction du nombre de flips effectués), etc. Si l'on rajoute les 4 armes interchangeables à tout moment (le katana, ou plus vraisemblablement un wakizashi vu la taille du sabre; les kunai; les grenades et enfin le grappin), l'utilisation d'une magie (sorte de smart bombs, assez rare et à privilégier contre les boss), c'est un pur régal ! D'ailleurs, signe qui ne trompe pas, tous les boutons du pad SNES sont mis à contribution.
    Si techniquement le soft n'abuse pas du mode 7 (hormis une séance de pseudo shmup) et ne pousse pas le hardware dans ses derniers retranchements, le design japonisant néo-futuriste est excellent (mention spéciale pour la plupart des boss). Les graphismes sont également très réussis, et certains "tableaux" touchent au sublime (l'affrontement contre un boss dans les cieux). Les musiques, sans être mémorables, collent parfaitement avec la thématique du jeu puisqu'elles alternent entre des sonorités futuristes et d'autres beaucoup plus traditionnelles (mélange de flûte et de shamisen).
    Le soft a la réputation d'être très difficile mais j'ai tendance à trouver cela un peu usurpé... Certes, on est dans du pur die and retry et il faut à certains endroits beaucoup de skill et de sang froid, mais c'est largement faisable dans l'ensemble. La maîtrise des sauts est primordiale (l'affrontement final contre l'espèce de fusée avec un scrolling vertical et en temps limité représente un véritable challenge) mais normalement, vous devriez surtout galérer sur le stage 1 (surtout le 1-4) le temps d'assimiler le gameplay et les différents sous-niveaux du stage 5 (avec en point d'orgue le combat final que j'ai cité précédemment). Quelques petites astuces qui méritent d'être notées: 1/ en mettant le jeu sur pause, vous pouvez changer d'armes (souvent pratique en pleine action); 2/ surtout ne pas hésiter à affronter certains ennemis qui respawnent afin de refaire le plein d'énergie (on démarre avec 3 points d'énergie, on peut aller jusqu'à 5), de munitions, de magies, etc.
    Parmi les rares reproches, le jeu est assez court (mais particulièrement intense !) et la fonction de certaines armes aurait pu être mieux exploitée (le grappin notamment), mais franchement je chipote...
    Un excellent soft donc, assez méconnu et malheureusement assez cher (dans les 200-250€ aujourd'hui pour une version complète SFC en boite je dirais, beaucoup plus pour une version SNES US) mais à la qualité certaine.

    Un YOLO de l'ami DJGX en prime :

    Note: 17.5/20

    Undercover Cops (SFC) 09.08.18

    Undercover Cops sur SFC est une adaptation du beat them all de Irem sorti en arcade. L'histoire se déroule en 2043 et on incarne un des 3 persos infiltrés au sein de la police (d'où le titre du soft) dont la mission est d'arrêter un savant fou (le Dr Clayborn) qui veut mettre la ville à feu et à sang. Pour l'originalité du scénario, on repassera mais c'est un beat them all après tout !
    Comme tout beat qui se respecte, les 3 persos disposent de caractéristiques distinctes: Zan le karateka et aussi le perso le plus équilibré (qui a ma préférence); Matt le bourrin de la bande, ex footballeur américain; et enfin Roda la gonzesse du groupe, agile mais forcément moins puissante. Le gameplay est riche pour le genre, entre les combos, les dash standards (indispensables pour espérer plier le jeu) & aériens, les multiples projections (encore une fois indispensables, au risque de me répéter), la présence de 2 coups spéciaux par perso (dont l'utilisation entame votre barre de vie, forcément).
    Côté ambiance, on évolue en plein univers apocalyptique, dans un style à mi chemin entre Hokuto no Ken et Mad Max. Les environnements, finement détaillés, sont crasseux à souhait : plage polluée, sous-terrains sombres, rues désertes, usines désaffectées, etc. Quelques ralentissements sporadiques à signaler mais dans l'ensemble, malgré le downgrade graphique, cette version n'a pas à rougir par rapport à l'arcade. Les armes de jet (poutres à déterrer, barils, torches... et même des thons !) sont dans le thème, tout comme certains items de vie à ramasser (animaux vivants pas toujours très ragoûtants: escargots, rats, poussins, etc)... Dans le futur, on survit avec ce que l'on a sous la main ! On retrouve la patte graphique caractéristique de Irem, dont une partie de l'équipe de développement démissionnera ensuite pour fonder Nazca, à l'origine de Metal Slug. Côté bande son, elle oscille entre des thèmes techno et d'autres plus jazzy mais elle reste très cohérence. Les digits vocales sont aussi assez réussies (attention, la voix off ne gueule pas "Jessica !!!" mais "Shigeshi cops !!!" XD).
    Le soft est assez ardu et comme je disais plus haut, il faut user et abuser des dash et des projections, et apprendre à connaître le timing et le pattern des ennemis. Les boss notamment sont assez violents, et certains sous-fifres très difficiles à battre sans utiliser les coups spéciaux (qui a dit Madca ?)... D'où l'intérêt de connaitre l'emplacement des items pour récupérer de la vie en cours de stage... Il faudra quand même s'accrocher pour venir à bout des 5 stages, mais avec de la pratique, rien d'insurmontable ! A noter qu'il y a 2 fins différentes, suivant si on laisse le Dr Clayborn lâcher sa bombe au dessus de la ville ou non...
    Plusieurs points négatifs empêchent ce Undercover d'atteindre le firmament des beath them all sur SNES: 1/ absence de mode 2 joueurs (un comble pour un beat, d'autant plus que la version arcade proposait de jouer jusqu'à 3 en même temps !); 2/ l'absence de sang (Big N le censeur est passé par là...); 3/ les ennemis sont un poil répétitifs sur certains stages (des espèces de taupes dans le 3ème stage, des motards dans le 4ème, etc).
    Undercover Cops reste malgré tout un très bon titre, plaisant à jouer. Malheureusement, il est méconnu, obscur et cher et cela s'en ressent dans sa cote actuelle, qui tourne autour de 550-650€ pour une version SFC complète. Bref, à vous de voir...

    Note: 16/20


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