Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)
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Sunset Riders (Super Famicom) 01.12.2024
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Alien Syndrome (Famicom) 08.12.2024
1cc dimanche dernier de Alien Syndrome (エイリアンシンドローム) sur Famicom. Ce portage signé Sanritsu / Sunsoft est sorti en 1988 sur la 8-bits de Nintendo, soit 1 an après le hit de Sega, qui avait rencontré un très gros succès en arcade. Vous incarnez Ricky ou Mary (le choix est purement d'ordre esthétique malheureusement), des soldats se déplaçant dans un mode en vue semi aérienne. Votre but est simple : sauver les 12 otages coincés dans chaque monde avant la fin du temps imparti (avant que la bombe n'explose) tout en éradiquant tous les aliens qui se dressent en travers de votre chemin. Le bestiaire se renouvelle à chaque stage (au nombre de 6), ceux du 2ème niveau ressemblant furieusement aux xénomorphes si chers à Ridley Scott. D'ailleurs, le titre du jeu est un hommage à peine déguisé au 8ème passager... Vous arpentez des dédales grouillant de vermine dans une ambiance pesante façon huit-clos. Plusieurs armes sont à votre disposition, même si le laser et le lance-flammes constitueront de loin vos meilleurs atouts. Des plans disséminés dans chaque niveau vous permettront de localiser les otages à libérer. Chaque stage se ponctue par un affrontement contre un boss, pas spécialement retors dès lors que l'on dispose de l'arme adéquate. La principale difficulté du titre réside dans l'apprentissage de l'emplacement des otages, certains étant assez bien planqués. Le jeu est court, il se plie en 15-20 minutes mais dispose d'une bonne replay value grâce à son mode 2 joueurs en simultané. Un bon défouloir, très efficace !
Ma note : 15/20
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Contra Spirits (Super Famicom) 24.12.2024
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Chouyoku Senki Estique (Famicom) 30.12.2024
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Bilan gaming de l'année 2024, 50 jeux terminés contre 62 en 2023 et 86 en 2022... Je file clairement un mauvais coton ! Mais bon, la naissance de ma fille cet été m'a contraint à réduire la voilure lors du second semestre... pour le meilleur
Constat implacable : je ne joue pratiquement plus qu'à des jeux rétro. Objectif pour 2025, trouver plus de temps pour jouer à la current gen (PS5 & Switch) et me faire en priorité FF VII Rebirth, A Plague Tale : Requiem, Ratchet and Clank: Rift Apart, Tomb Raider I-III Remastered et Grand Theft Auto: The Trilogy The Definitive Edition sur PS4... Sans oublier les nombreux jeux sur Switch qui m'attendent !
Concernant la collection, je vais tâcher de finir le full set AES jap en mettant enfin la main sur un Big Tournament Golf (à un tarif raisonnable !). Également compléter mes wishlists par support (qui se réduisent peu à peu), notamment sur Famicom, Super Famicom, PC Engine, Saturn, etc. Et tâcher d'avancer sur ma collection GB jap que je viens de débuter (je vise une centaine de titres environ).
Bon réveillon à toutes et à tous !
Listing complet avec mes notes (indicatives) :
- New Ghostbusters II (FC) 07.01.2024 => 14.5/20
- Deathsmiles I – Deathsmiles I & II (Switch) 13.01.2024 => 17.5/20
- Deathsmiles II – Deathsmiles I & II (Switch) 13.01.2024 => 15.5/20
- Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins (GB) 20.01.2024 => 17/20
- Final Fight (SFC) 27.01.2024 => 16/20
- Final Fight Guy (SFC) 28.01.2024 => 15/20
- Final Fight 2 (SFC) 28.01.2024 => 14/20
- Final Fight Tough (SFC) 04.02.2024 => 17/20
- Super Earth Defense Force (SFC) 11.02.2024 => 15/20
- Violent Soldier (PCE) 17.02.2024 => 15/20
- Son Son II (PCE) 24.02.2024 => 16/20
- Akumajou Dracula (FC) 25.02.2024 => 18/20
- Majyuuou (SFC) 24.03.2024 => 14/20
- GunForce: Battle Fire Engulfed Terror Island (SFC) 24.03.2024 => 8/20
- Willow (CPS-1) 29.03.2024 => 16/20
- The Lion King (SFC) 30.03.2024 => 15.5/20
- The Lion King (MD) 30.03.2024 => 16/20
- Nightmare Busters (SFC) 01.04.2024 => 16/20
- The Super Shinobi (MD) 07.04.2024 => 16.5/20
- The Super Shinobi II (MD) 13.04.2024 => 18/20
- Shadow Dancer (MD) 14.04.2024 => 17.5/20
- Set Mario Kart 8 Deluxe – Pass circuits additionnels (Switch) 21.04.2024 => 16/20
- Rayman (PS1) 05.05.2024 => 16/20
- Cadillacs and Dinosaurs (CPS-1) 11.05.2024 => 17/20
- Street Fighter II': Champion Edition (CPS-1) 12.05.2024 => 19/20
- Thunder Spirits (SFC) 20.05.2024 => 13.5/20
- Dahna: Megami Tanjou (MD) 02.06.2024 => 14/20
- Insector X (MD) 08.06.2024 => 10.5/20
- Undeadline (MD) 12.06.2024 => 16/20
- Thunder Fox (MD) 23.06.2024 => 12/20
- Elemental Master (MD) 25.06.2024 => 17.5/20
- Neo Drift Out: New Technology (Neo.Geo) 02.07.2024 => 13/20
- Twinkle Tale (MD) 14.07.2024 => 18/20
- Double Dragon II: The Revenge (MD) 11.08.2024 => 11/20
- Super Fantasy Zone (MD) 22.08.2024 => 14/20
- Uchuu Senkan Gomora (MD) 26.08.2024 => 14.5/20
- Crisis Force (FC) 28.08.2024 => 17/20
- Kage (FC) 30.08.2024 => 16/20
- Shadow of the Ninja : Reborn (Switch) 01.09.2024 => 16/20
- Flying Hero: Bugyuru no Daibouken (SFC) 04.09.2024 => 14/20
- Tom & Jerry (SFC) 07.09.2024 => 9/20
- Abarenbou Tengu (FC) 29.09.2024 => 12/20
- Takahashi Meijin no Daibouken Jima (SFC) 19.10.2024 => 14/20
- Takahashi Meijin no Daibouken Jima 2 (SFC) 03.11.2024 => 15/20
- Super R-Type (SFC) 08.11.2024 => 15.5/20
- R-Type III (SFC) 13.11.2024 => 17/20
- Sunset Riders (SFC) 01.12.2024 => 16/20
- Alien Syndrome (FC) 08.12.2024 => 15/20
- Contra Spirits (SFC) 24.12.2024 => 18/20
- Chouyoku Senki Estique (FC) 30.12.2024 => 16/20
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Makeruna! Makendou (Super Famicom) 04.01.2025
Premier finish de l'année avec Makeruna! Makendō (負けるな!魔剣道), un action-platformer signé Affect sorti en 1993 au Japon et aux US (sous le nom de Kendo Rage).
Vous y incarnez une jeune fille nommée Mai Tsurugino (剣野 舞 Tsurugino Mai). Un détective des esprits nommé Doro (ドロ) trouve notre lycéenne et lui demande de l'aider à combattre des monstres...
Côté gameplay, le jeu rappelle pas mal la série Valis, puisque vous disposez d'une barre pour charger vos attaques. Vous pouvez compter sur votre sabre de kendo et plusieurs attaques magiques pour vous débarrasser du bestiaire loufoque peuplant les 7 niveaux du jeu. Le titre s'avère plutôt propre visuellement, avec des environnements variés et soignés. Pas de quoi se renverser de sa chaise non plus !
Les pouvoirs magiques varient en fonction des items récupérés, abusez des pouvoirs jaunes qui vous octroient un bouclier et donc le droit de vous faire toucher une fois avant que cela n'entâme votre jauge de vie. Globalement, le titre s'avère assez difficile, notamment le dernier stage constitué d'un long et pénible boss rush...
En conclusion, une énième curiosité japonaise, mais un titre sympatoche, sans grand intérêt, à moins d'être un collectionneur SFC invétéré. Le jeu affiche une assez grosse cote en jap, entre 100 et 250€ suivant l'état (et la présence du mini CD). A noter qu'il existe un second opus sorti sur SFC, mais il s'agit cette fois d'un fighting game.
Ma note : 12/20
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Stone Protectors (Super Famicom) 05.01.2025
Dans la série "titres SFC à la cote élevée mais à l'intérêt vidéoludique assez limité", je continue sur ma lancée avec Stone Protectors, un beat them up développé par Eurocom et édité par Kemco, sorti en novembre 1994 en Amérique du Nord et en avril 1995 au Japon. Le soft est une adaptation du dessin animé éponyme, lui-même basé sur les (horribles) figurines Trolls.
Le jeu s'en tire plutôt bien sur le plan visuel et technique, avec des environnements variés et chatoyants, quelques éléments affichés au premier plan et même parfois différents niveaux de parallaxes. Le stage prenant place dans une ville au beau milieu du désert est un plagiat éhonté de la ville d'Agrabah dans Aladdin sur Super Famicom..
Gros point fort du titre, vous pouvez opter (seul ou avec un ami) pami 5 personnages différents, qui présentent chacun des spécificités : Cornelius est armé d'un katana, Chester joue les catcheurs, Clifford peut frapper à l'aide d'un grappin, Angus attaque à distance avec un pistolet, un bazooka et des grenades. Et Maxwell se déplace vite grâce à ses rollers. J'ai opté pour Chester, pour ses différentes chopes et son attaque de base à l'allonge impressionnante.
En pratique, tous les persos se jouent un peu de la même manière, et on aura plutôt tendance à enchaîner les coups de poing faibles pour réaliser des combos. Oubliez les coups de pieds, ils sont difficiles à placer et n'occasionnent pas de gros dégâts ! Idem pour les armes secondaires à ramasser (bazooka, fouet, crosse de hockey, etc), dommage...
Dans l'ensemble, Stone Protectors s'avère relativement plaisant à jouer, il est défoulant et on ressent bien l'impact des coups... Oui mais il est d'un classicisme quasi religieux, les niveaux s'enchaînent sans la moindre once d'originalité, rien pour renouveler le gameplay et relancer l'intérêt du joueur ! Il est également beaucoup trop long pour le genre, les 10 niveaux s'étalant sur plus de 1 heure... Enfin, le bestiaire constitué de 4-5 mobs tout au plus, est beaucoup trop restreint !
En conclusion, là encore, une belle pièce de collection mais un beat them up parfaitement dispensable, la ludothèque SFC dispose de bien meilleurs représentants du genre.
Ma note : 12/20
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Vengeance Hunters (Neo.Geo) 11.01.2025
Mon retour exhaustif sur Vengeance Hunters après l'avoir fini à plusieurs reprises ces 2 derniers jours :
J'AIME
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Une réalisation superbe, vraiment magnifiée sur un CRT ! Si j'avais du mal à adhérer à la direction artistique au début (qui tranche avec celle des jeux Neo Geo de l'époque), j'ai fini par l'apprécier. Les sprites sont énormes, la palette de couleurs parfaitement exploitée, les stages chatoyants avec des arrières-plans fournis et comprenant de nombreux éléments animés. Le stage de la ville sous la pluie notamment est à tomber à la renverse. J'ai un peu plus de mal avec les tous derniers stages dans la base spatiale, froids et génériques...
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Des animations fluides, rien à redire, un sans faute !
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Des boss imposants et charismatiques, qui disposent en général de plusieurs formes et donc plusieurs patterns. Mention spéciale pour le King Crab ! Dans la deuxième partie du jeu, je trouve les boss légèrement en retrait quand même...
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3 persos vraiment différents dans leur gameplay et donc dans leur approche : Golem le plus équilibré et le chopeur de la bande; Candy très véloce et adepte des combos aériens; Loony, un peu lourdaud, favorisant les attaques à distance avec son bras-missile. Ce dernier s'avère de loin le moins intéressant à jouer...
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Un gameplay très agréable et complet, qui repose sur des launchers (avec le bouton B ) pour envoyer les adversaires dans les airs et les enchaîner sous forme de juggle combos ! On peut également les enchaîner en l'air au bord de l'écran... On sent que Street of Rage 4 est passé par là ! Il y a d'ailleurs un système de risk/reward proche de celui de SoR 4, en appuyant sur A+C en même temps, qui permet de "casser" les attaques ennemies mais qui entame votre barre de vie en contrepartie (cette dernière remonte lentement, sauf si vous vous faite toucher dans l'intervalle de temps écoulé). Il manque peut-être juste un dash vertical à la SoR 3, mais je chipote. Les combos sont nombreux, plaisants à placer, et on cherche toujours des moyens supplémentaires pour prolonger les juggle combos ! Détail qui n'en est pas un, on ressent bien l'impact des coups... Et le jeu est défoulant à souhait !
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Des armes secondaires assez jouissives à utiliser. J'étais un peu circonspect au début avec les modules qui viennent se placer juste au-dessus de notre perso, mais au final, on y gagne en visibilité. Dommage par contre qu'il n'y ait que des armes à feu (mitrailleuse, lance-roquettes, lance-flammes) et aucune arme de poing. Dommage également qu'il soit impossible de réaliser des chopes avec Golem lorsqu'il a une arme à feu en sa possession...
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Une replay value conséquente avec 3 persos complémentaires, les passages secrets (un par stage) et le mode 2 joueurs. Si vous mettez la main sur les 5 secrets du jeu, vous débloquerez le mode Death Touch (exclusif à l'AES), qui vous obligera à revoir votre manière de jouer. En effet, lorsque vous touchez un ennemi, il meurt instantanément... Mais la réciproque est vraie également !
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De nombreux clins d'œil, à d'autres ténors du genre (Battletoads, Double Dragon, Street of Rage, etc) mais aussi à de nombreux films (Indiana Jones, Matrix, Terminator, etc). D'aucuns y verront un manque d'inspiration de la part des développeurs, je préfère y déceler un hommage appuyé à la pop culture...
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Des cut-scenes nombreuses, bien réalisées et scénarisées, qui permettent de reprendre son souffle avant d'attaquer le niveau suivant.
J'AIME MOINS
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Un seul perso (le Golem) dispose de projections ! Un choix totalement inexplicable... Un beat them all sans chope, c'est comme du pain sans fromage, ça a beaucoup moins de saveur !
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Des mini-games (au nombre de 2, enfin 3 si on compte le mini jeu de combat sur la borne, ultra basique) un peu courts et faisant davantage office de gadgets... Sympathiques mais sans plus donc...
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Un jeu un peu trop long pour le genre, légèrement plus d'une heure. Je sais d'avance que j'y reviendrai moins souvent que sur un Final Vendetta par exemple.
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Des musiques assez quelconques dans l'ensemble... Je nuancerai quand même mes propos, puisque j'ai appris à les apprécier au fil de mes parties.
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Une difficulté pas assez élevée (1cc au 2ème essai en mode normal) et des vies (trop) généreusement distribuées. Pour les habitués des beat them up qui souhaitent un véritable challenge, optez d'entrée pour le mode difficile ("Vengeance!"). Si vous terminez le jeu dans ce niveau de difficulté, vous débloquerez d'ailleurs le mode Expert, exclusif à l'AES là encore.
JE DÉTESTE
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Un packaging vraiment bas de gamme : une notice cheap, pas protégée dans un baggy (et légèrement pliée), une insert mal positionnée (il y a un espace vide entre l'insert et la boite), une notice en anglais malgré que j'ai opté pour une version japonaise... On est à 2 doigts du foutage de gueule !
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Des frais de douane prohibitifs (Terraonion est domicilié à Andorre) ! 94€ pour ma part pour une version standard ("Regular") à 349€, auquel il faut rajouter 23€ de frais de port, soit un coût total de 466€... L'addition est particulièrement salée !
En conclusion, Nalua Studio a validé l'essai pour sa première incursion sur Neo Geo. Vengeance Hunters fait incontestablement partie des projets néo-rétro les plus ambitieux sur la Rolls, aux côtés de Kraut Buster. Il s'inscrit directement parmi les meilleurs (sinon le meilleur) beat them up de la ludothèque, en attendant Final Vendetta. Plus j'y joue, plus je l'apprécie ! Un gros bémol quand même : le packaging n'est clairement pas à la hauteur de la qualité intrinsèque du jeu
Ma note : 15/20 (elle serait peut-être même supérieure après avoir tâté le mode 2 joueurs)
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Burning Fight (Neo.Geo) 13.01.2025
Dans la foulée de Vengeance Hunters, j'ai voulu avoir un point de comparaison en me refaisant Burning Fight, un de mes beat them up préférés sur Neo Geo et accessoirement un véritable péché mignon !
Si le titre brille par sa direction artistique (les environnements urbains sont superbement détaillés), que l'atmosphère si particulière d'Osaka y est magnifiquement retranscrite (notamment lors des 3 premiers stages), qu'il y a un souci évident de la mise en scène et quelques effets bien sentis (le pseudo zoom lors de l'arrivée de Hulk Hogan vers le premier plan à titre d'exemple) et qu'il est toujours aussi grisant de rentrer dans les magasins pour tout détruire, le constat positif s'arrête malheureusement là ou presque...Les 3 persos se jouent quasiment de manière identique, les coups manquent singulièrement d'impact (on a parfois la désagréable sensation de ne pas toucher les adversaires), la maniabilité est très raide et la panoplie de coups trop limitée.. Je mentionnerai également le recyclage éhonté des boss, un bestiaire assez pauvre somme toute, et une seconde moitié de jeu nettement moins inspirée (c'était le cas de beaucoup de beat them up de l'époque cela étant dit). La priorité des coups de certains adversaires pose problème également, rien de plus rageant que de se faire allumer à la relevée sans pouvoir rien faire ! Comme dans un certain Final Fight...
En bref, Burning Fight accuse malheureusement le poids des années et se révèle trop basique sur le plan du gameplay, même s'il reste toujours pour moi une magnifique madeleine de Proust, un des tous premiers jeu Neo Geo que j'ai vu tourner à l'époque, de mes yeux ébahis. Et rien que pour cela, il occupe encore une petite place à part... Burning Fight fait partie de cette catégorie de titres qui se jouent avant tout pour leur ambiance, et sans doute aussi un peu par nostalgie...
Ma note (objective) : 13/20
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Eightman (Neo.Geo) 15.02.2025
Finish de Eightman (エイトマン) hier, moins mauvais que dans mes souvenirs. J'ai bien apprécié son côté kitsch, sa relative nervosité (la sensation de vitesse est bien retranscrite, notamment lors des phases de course), son esthétique générale. Par contre, il est très court (4 stages), mal calibré au niveau de la difficulté et des masques de collision, très redondant, et offre finalement un gameplay trop limité. Même s'il n'est pas un beat them up à proprement parler (un seul plan / plusieurs phases de scrolling forcé), je le range dans cette catégorie. Je le classe en queue de peloton mais devant Ashita no Joe et Ninja Combat malgré tout. Je me suis également refait les 2 premier Sengoku. Il me manque encore le Sengoku 2001 pour un tour complet des représentants du genre sur Neo Geo... Avant l'arrivée de Final Vendetta !
Mon classement actuel:
- Vengeance Hunters (Neo.Geo) 11.01.2025 => 15/20
- Sengoku 2 (Neo.Geo) 30.03.2025 => 14.5/20
- Mutation Nation (Neo.Geo) 20.01.2025 => 13.5/20
- Burning Fight (Neo.Geo) 13.01.2025 => 13/20
- Robo Army (Neo.Geo) 19.01.2025 => 13/20
- Sengoku (Neo.Geo) 16.03.2025 => 12.5/20
- Eightman (Neo.Geo) 15.02.2025 => 12/20
- Ninja Combat (Neo.Geo) 26.01.2025 => 11/20
- Ashita no Joe (Neo.Geo) 02.02.2025 = 7/20
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Dracula Densetsu (Game Boy) 12.04.2025
Petit finish hier soir du premier Castlevania sur Game Boy. Je n'ai jamais été un grand fan de cet opus qui pêche par un gameplay bancal, la raideur et la lenteur affligeante du chasseur de vampires (Christoper Belmont se traîne comme un nonagénaire dans une Ehpad), une gestion des sauts plus que foireuse (d'autant plus frustrante que les passages de pure plateforme sont légion). Exit les armes secondaires propres à la série, on doit se contenter d'un fouet upgradable (jusqu'à lancer des boules de feu). Très (trop) dur et frustrant, à réserver aux inconditionnels de la série (dont je fais partie), car il fait assurément partie des Castlevania les plus old school. Ma note est plutôt généreuse (comme toujours !) mais il convient de garder en tête que le jeu date de fin 1989, qu'il retranscrit plutôt fidèlement l'ambiance de la licence, malgré les capacités très limitées de la portable de Nintendo... Et pour ne rien gâcher, l'artwork de la version jap est tout simplement superbe !
Ma note : 13.5/20
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Cooly Skunk (Super Famicom) 13.04.2025
Finish de Cooly Skunk hier aprem, après avoir backé le projet sur le Kickstarter japonais fin juillet 2024, et avoir reçu mes exemplaires (versions standard et "led", avec cartouche translucide pour cette dernière) il y a maintenant quelques semaines...
Cooly Skunk (クーリースカンク) est un platformer développé par Ukiyotei et édité par Visit. Il fut présenté lors du Shoshinkai de 1995, d'ailleurs vous trouverez quelques screenshots d'époque dans le lien ci-dessous :
https://lostmediawiki.com/Cooly_Skunk_(found_build_of_unreleased_Super_Famicom_port_of_platformer;_1995)Le soft devait voir le jour sur Super Famicom courant 1996 mais sa sortie fut finalement annulée, sans doute en raison de la sortie des consoles 3D. D'ailleurs, le jeu connaîtra une sortie officielle sur PlayStation dans l'indifférence générale...
Fin 2019, une version prototype parfaitement jouable et finalisée fut trouvée par hasard sur une cartouche Satellaview 8M chez Super Potato à Akihabara. La cartouche fut revendue début 2020 pour 355$ via une campagne de financement participatif, et la ROM fut dumpée dans la foulée.
Cooly Skunk affiche une plastique assez avantageuse, avec des couleurs chatoyantes et une animation fluide. Les environnements s'avèrent malheureusement assez inégaux : si le premier stage en met plein la vue avec des arrières-plans alpins fournis et un premier plan affichant des conifères, d'autres niveaux déçoivent par leurs backgrounds ternes et vides.
Côté gameplay, le putois que l'on incarne réagit plutôt bien malgré des sauts assez approximatifs mais surtout des hitboxes plus que douteuses.
Très proche de Mr Nutz dans ses attaques, notre moufette peut réaliser des coups avec sa queue pour se débarrasser des ennemis. Cooly Skunk pioche également sans vergogne du côté de Magical Quest puisqu'il dispose de plusieurs transformations, enrichissant un gameplay au demeurant assez basique : pogo stick façon Duck Tales, rollerblade, parapente que l'on peut déployer pour bénéficier des courants aériens, planche de surf pour dévaler des pistes à toute allure, griffes pour creuser dans le sol meuble et faire tomber des masses sur les ennemis (très proche de Boulder Dash dans l'esprit). Et même un jetpack lors de l'affrontement final...
Dommage malgré tout qu'à l'exception des derniers stages, l'on soit limité à 1 costume par niveau. On sent que le soft a probablement été terminé à la hâte, les patterns des stages s'enchaînent invariablement (3 stages + 1 boss) avec des environnements et un level design trop proches pour chacune des transformations, laissant poindre une certaine lassitude. Les compositions musicales renforcent ce sentiment : génériques et peu inspirées, elles sont recyclées à foison au fur et à mesure de l'aventure. Et les cris que le putois lancent à chaque saut auront vite fait de vous agacer !
La plupart des stages sont très courts, s'apparentant davantage à des bonus games. Mention spéciale pour les boss, qui offrent des affrontements très originaux pour la plupart : partie de pong où il faut réussir à passer 5 buts à l'adversaire tout en protégeant sa cage, sprint contre une locomotive à vapeur, mini puzzle games, etc.
La durée de vie est dans la moyenne du genre puisqu'il faudra compter une bonne quarantaine de minutes pour en venir à bout. Le jeu est assez aisé, bien aidé par les nombreuses étoiles que vous récupérez à chaque ennemi défait (100 étoiles = 1 vie supplémentaire). Pour faciliter la progression, l'équipe en charge du projet a eu la bonne idée de rajouter 1 point de vie, par rapport aux 2 points de vie dans le jeu d'origine.
En conclusion, Cooly Skunk représente un titre assez sympathique, mais qui pêche par un gameplay manquant singulièrement de précision, et un level design beaucoup trop sommaire. Malgré de bonnes idées (les transformations, les boss), le soft s'avère un peu trop aride et simpliste, et il a du mal à se démarquer de la concurrence. Du coup, a posteriori, on comprend mieux pourquoi Visit a préféré annuler la sortie sur 16 bits... Du point de vue du retrogamer/collectionneur, reste le plaisir de découvrir un jeu disparu dans les limbes, près de 30 ans après sa sortie ratée. Et d'accumuler 2 boîtes supplémentaires sur les étagères, même si j'aurais clairement pu me contenter de l'édition standard !
Ma note : 13/20
Déroulement complet du jeu :
Boites et notice :