Persona : série
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Persona est une série à laquelle je n'ai malheureusement que peu joué. J'avais terminé Persona 2 Innocent Sin sur PSP il y a 8 ans, puis j'avais joué 4 ou 5 heures au premier épisode sur Playstation.
Actuellement, je suis en train de me rattraper en jouant à Persona 4 sur Playstation 2 US et je compte jouer au 5 sur PS4 ensuite.
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Ah ce sera intéressant de voir si tu préfères le 3 ou le 4. Le côté "pop" des épisodes 3, 4 et 5 est plutôt appréciable et j'ai LARGEMENT préféré le 3 à ses suites (style visuel, musique et casting des personnages). J'ai terminé Eternal Punishment et malgré son aspect austère, c'est vraiment un grand jeu. En revanche, je n'ai pas réussi à poursuivre un Shin Megami Tensei classique. Je vais redonner sa chance aux épisode III & IV et poursuivre Strange Journey qui m'avait bien plu dans sa version 3DS.
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J'ai bien avancé dans le 4 (j'ai sauvé Rise dernièrement) et je le trouve très prenant. Les mécaniques du jeu sont très intéressantes, notamment la fusion de persona.
Je pense les faire dans l'ordre suivant (je les ai déjà tous et je n'ai pas trop envie d'acheter les remakes) :
- Persona 4 sur PS2 US (en cours)
- Persona 5 sur PS4
- Persona 3 FES sur PS2 US
- Persona 2 Eternal Punishment sur Playstation US
- Persona sur Playstation US
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Je suis très en retard, mais je vais essayer de rédiger les tests de Persona 2 et 4 dans les jours qui arrivent avant de tout oublier
Mon avancée a été un peu chaotique en raison de voyages et d'un problème avec ma console PS2 US.
Récapitulatif :
- En août 2023, j'entends cette musique chez Mandarake à Akihabara qui me rappelle l'existence de Persona 4 :
- De retour en France en septembre 2023, je commence donc Persona 4 sur PS2.
- Je termine Persona 4 le 11 novembre 2023 (après m'être luxé l'épaule quelques jours avant )
- Mais c'était la fin normale, pas la true ending. Je décide donc de faire le nécessaire pour obtenir cette vraie fin.
- Parallèlement, je commence Persona 3 sur PS2.
- Malheureusement ma Playstation 2 US me lâche après 23 ans de bons et loyaux services et refuse de booter les jeux.
- Privé de PE 3 et PE4, je décide donc de jouer à Persona 5 sur PS4.
- Surprise en ouvrant la boîte de l'édition limitée de PE 5, le jeu n'est pas à l'intérieur (merci Komo)
- Dépité, je me rabats donc sur Persona 2 sur Playstation US. Au départ, je n'étais pas enchanté de revenir à un Persona ancienne génération, Innocent Sin sur PSP ne m'ayant pas laissé un souvenir exceptionnel.
- J'arrive au dernier donjon et je suis sur le point de finir Persona 2, mais pris par le temps et les préparatifs de mon voyage de Noël, je n'ai pas eu le temps de le terminer.
- De retour, je termine enfin Persona 2 fin janvier 2024 !
- Et je viens à l'instant (le 18 février 2024, plus de trois mois après avoir obtenu la fin standard ) d'obtenir la véritable fin de Persona 4 sur ma nouvelle PS2, ouf !
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Du coup, que vaut Persona 2 (Eternal Punishment ?) une fois l'aventure terminée ? Le jeu m'est tombé des mains il y a 20 ans mais ça reste un regret car le méchant semble très travaillé, tout comme l'histoire. J'accroche un peu plus au style pop du 3 et à la construction vie étudiante/sociale/Dungeon RPG. Là, j'ai bien envie de me procurer le 3 reload également !
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@Sebee said in Persona : série:
Du coup, que vaut Persona 2 (Eternal Punishment ?) une fois l'aventure terminée ? Le jeu m'est tombé des mains il y a 20 ans mais ça reste un regret car le méchant semble très travaillé, tout comme l'histoire. J'accroche un peu plus au style pop du 3 et à la construction vie étudiante/sociale/Dungeon RPG. Là, j'ai bien envie de me procurer le 3 reload également !
Je te réponds avec...
Le test de Persona 2 ! (Playstation US)
Au départ, je n'avais pas spécialement envie de lancer Persona 2 sur ma Playstation, étant plutôt intéressé pour jouer à Persona 3 ou 5, et n'ayant pas gardé un souvenir exceptionnel de Persona 2 Innocent Sin que j'avais terminé sur PSP et que j'avais trouvé trop facile, pas spécialement prenant, et peu marquant (je n'étais pas très fan des personnages Jun, Lisa, et Ekichi). Grosse erreur, car après environ trois heures de jeu et un démarrage plutôt lent (l'environnement de travail de Maya est présenté et les premiers combats ne sont guère passionnants), Persona 2 prend une autre dimension grâce à plusieurs facteurs.
Le premier est la difficulté, clairement revue à la hausse après Innocent Sin. Les affrontements face aux boss d'Eternal Punishment peuvent s'avérer brutaux. Ils proposent en général un challenge relevé, et nécessitent donc une bonne préparation et une stratégie adéquate. Cette difficulté oblige à explorer et exploiter les subtilités des systèmes de combat et de personas, là où il était tout à fait possible de les survoler superficiellement dans Innocent Sin. Dans Eternal Punishment, il est essentiel d'opter pour les bonnes persona, en sélectionnant celles qui sont les plus efficaces et les moins vulnérables face aux boss, en fonction notamment de leur élément (feu, eau, foudre, terre, vent, glace...). Sur ce point, je trouve Persona 2 plus intéressant que Persona 4, car l'obtention d'une persona ne doit presque rien au hasard. On choisit celle que l'on souhaite au sein d'une liste dans la fameuse Velvet Room d'Igor, et on vérifie le nombre et le type des cartes de tarot nécessaires. Ensuite lors des combats, plutôt que d'éliminer les ennemis pour obtenir des points d'expérience, on se concentre sur l'obtention des cartes de tarot en question, en dialoguant avec les monstres et éventuellement en passant un contrat avec eux. Cela rend le jeu très intéressant, car on peut ainsi aller chercher les personas que l'on souhaite sans que le hasard ne joue un trop grand rôle, et cela nécessite de bien équilibrer l'obtention des points d'expérience avec celle des cartes de tarot. A contrario, dans Persona 4, l'obtention d'une persona à la fin d'un combat est totalement aléatoire. Dans Persona 2 Eternal Punishment, choisir une persona pour chaque membre de son équipe et la faire évoluer pour débloquer tous les sorts est particulièrement passionnant !
Riche et profond, Eternal Punishment permet, tout comme Innocent Sin, de fusionner les sorts pour obtenir des "fusion spells" spectaculaires et efficaces ! C'est un paramètre à prendre en compte également dans le choix de ses personas. Il est également possible d'affecter deux cartes lors de l'invocation d'une persona dans la Velvet Room : une carte pour que la persona soit capable de lancer le sort associé à la carte (par exemple, pour que la persona soit capable d'utiliser un sort d'attaque ou de guérison dont elle n'aurait pas disposé normalement), et une autre pour améliorer ses caractéristiques : des heures de réflexion et de customisation en perspective !
Ensuite, c'est une question de goût, mais on peut considérer que l'ambiance de Persona 2 est plus appréciable, car elle correspond à celle des "vrais" Persona, avant le grand virage groovy et coloré entamé par Persona 3. Une ambiance plus sombre, plus austère, et plus mystérieuse, moins "manga", avec des avatars plus stylisés et moins génériques. De plus, Eternal Punishment est le seul épisode de la série à ne pas avoir pour héros des lycéens, mais des adultes, qui travaillent et ont des questionnements et des problématiques forcément plus adultes, ce que j'ai trouvé très appréciable.
Les points forts :
- Mécaniques de jeu passionnantes, avec des persona à bien choisir et à faire évoluer
- Une profondeur de jeu exceptionnelle, avec une multitude de persona disponibles et la possibilité de les customiser
- L'heure de vérité : les affrontements face aux boss
- Le déroulement des combats est varié grâce à la possibilité de dialoguer avec les ennemis
- Excellente ambiance, assez particulière avec un style un peu austère, et des musiques et des avatars très stylisés
- Le seul Persona à ne pas se dérouler au lycée et à aborder des problématiques d'adultes
- Le système de rumeurs
- Durée de vie très conséquente (plus de 50 heures de jeu)
- Beaucoup de contenu annexe (casino, donjons optionnels, recherche de personnes disparues, etc.)
- Un très bon scénario
- Des personnages pas forcément très séduisants au début, mais épais et intéressants (Baofu, Katsuya, Ulala, Maya, Nate...).
Points faibles :
- On ne voit pas les ennemis lors des déplacements dans les donjons. Pouvoir visualiser le type d'ennemis aurait pu permettre de faciliter la collecte des cartes de tarot souhaitées.
- L'interface des combats n'est pas très pratique, notamment pour programmer les actions de chacun des membres de l'équipe.
Ma note objective : 90%
Ma note subjective : 91%Persona 2 Eternal Punishment reprend les bases posées par Innocent Sin mais s'avère bien plus intéressant, principalement grâce à une difficulté nettement revue à la hausse.
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Mon thème préféré de Persona 2 : Etheria
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Le test de Persona 4 (Playstation 2 US)
Enfin ! Presque 4 mois après avoir terminé le jeu, je rédige enfin le test de Persona 4. Je commence à rattraper mon retard petit à petit.
Persona 4 est donc l'épisode qui m'a permis de me replonger dans la série après avoir terminé Persona 2 Innocent Sin sur PSP en 2015. Si ce dernier m'avait plu, il n'avait pas non plus déclenché chez moi un enthousiasme débordant. Je me suis rappelé de l'existence de Persona 4 après avoir entendu par hasard la musique des combats chez Mandarake à Akihabara. Une fois de retour, j'ai donc lancé le jeu. Mes premiers constats furent les suivants :
- La réalisation très stylisée et très soignée pour l'époque pour un jeu PS2 demeure plutôt belle à voir. L'ensemble a très bien vieilli. Persona 4 s'inscrit dans la lignée plus colorée et "groovy" du 3.
- Le jeu met un peu de temps à démarrer (environ 2 heures). Le début est surtout contemplatif, sans réelle liberté.
Une fois ces premières heures de jeu passées, on devient alors très libre de ses mouvements. L'une des grandes forces de Persona 4 réside dans cette liberté : on peut gérer l'emploi du temps du héros comme on le souhaite. Il est ainsi possible d'aller progresser dans le donjon et de faire du level-up, ou même de finir le donjon dès le premier jour, ou alors de passer du temps en ville, à des petits boulots, ou au lycée pour faire augmenter les statistiques "sociales" du héros (courage, expression orale, connaissances, persistance, compassion), ou bien le niveau de ses "social links". En effet, il est possible de consacrer du temps aux amis et aux connaissances de Yu Narukami afin de renforcer ses liens. Augmenter le niveau des socials links a des effets bénéfiques divers comme débloquer certaines possibilités durant les combats (par exemple, un ami proche du héros pourra ainsi se sacrifier pour permettre à Yu se survivre). Aux stades les plus hauts, il est même possible d'avoir des relations romantiques avec certains personnages !
Les journées ont cependant une durée limitée, et il n'est pas possible d'avoir un nombre illimité d'activés. Les matinées en semaine sont passées en cours au lycée, et il faut ensuite choisir avec soin si l'on va s'aventurer dans le donjon, s'entraîner au club de sport, répéter ses gammes au club de musique ou de théâtre, consacrer l'après-midi à un ou une amie, ou bien étudier en vue des examens ! Il faut cependant faire attention à ne pas trop traîner, car il existe une date limite pour finir chaque donjon. Cette liberté donne toute sa force à Persona 4, car chaque jour ordinaire, rien n'est imposé : on peut faire ce que l'on souhaite, sans aucun risque de se lasser, étant donné la variété des activités proposées. Cette structure aux mécaniques bien huilées se révèle assez addictive et casse complètement le découpage habituel en villages et donjons des RPG classiques. Par conséquent, il n'existe aucun risque donc de pester contre un donjon long et répétitif que l'on n'aurait pas envie de faire ou contre des dialogues interminables ! Les examens et les voyages scolaires permettent également de casser la routine.
Venons en maintenant au système de combat, très différent de celui de Persona 2. Tout d'abord l'obtention des personas se produit (ou non) aléatoirement à la fin des combats par le biais d'un jeu de carte. Les cartes tournent à l'écran et il faut appuyer au bon moment afin d'obtenir la persona désirée. J'ai trouvé ce système globalement moins intéressant que celui de Persona 2, mais son intérêt est largement rehaussé par l'excellent système de fusion. Il est en effet possible de fusionner des persona pour en obtenir de plus puissantes. Les possibilités sont (presque) infinies !
Durant les affrontements, seul le personnage principal a la possibilité de changer de persona (en contre-partie, si le héros n'a plus de HP, c'est l'écran de game over qui vous attend). Les personas des autres combattants sont imposés, ce qui limite un peu les possibilités de customisation par rapport à Persona 2. Les combats sont cependant beaucoup plus dynamiques et intéressants : pour les remporter haut la main, il est nécessaire de chercher le ou les points faibles des ennemis afin de les mettre KO. Si on parvient à mettre KO l'ensemble des opposants, on a alors la possibilité d'exécuter une "all-out attack" qui permet la plupart du temps de terminer facilement le combat.
Points forts:
- La grande liberté accordée au joueur, libre de gérer l'emploi du temps de Yu comme bon lui semble
- Le système de fusion des persona
- Un très bon scénario, qui se suit comme une enquête policière, avec un dénouement qui peut surprendre
- Le charisme et le style tout en simplicité et en sobriété du héros
- Des personnages attachants
- Une réalisation de très bon niveau qui demeure agréable à voir, avec des interfaces très stylisées
- Une difficulté plutôt bien réglée
- Une durée de vie très importante (plus de 60 heures de jeu)
- Les ennemis sont visibles dans les donjons
Points faibles :
- En dehors de l'excellente musique des combat, au style très inhabituel, la bande-son s'inscrit dans un registre un peu trop mélancolique à mon goût. J'aurais aimé davantage de thèmes plus entraînants.
- Je trouve plus intéressant d'échanger ses cartes de tarots contre des personas dans la Velvet Room d'Igor (comme dans PE2) plutôt que de les obtenir aléatoirement à la fin des combats (comme dans PE4).
- L'environnement lycéen peut rebuter par rapport au contexte plus adulte de Persona 2 Eternal Punishment
- Certains éléments de mauvais goûts sont présents mais je n'en dirais pas plus
- Un démarrage assez lent
Ma note objective : 91%
Ma note subjective : 90%Sorti à l'origine en 2008, Persona 4 reste un chef-d'oeuvre qui a merveilleusement bien vieilli. Il propose un ensemble très solide : scénario intriguant, grande variété dans le gameplay, bonne profondeur de jeu, et durée de vie très conséquente.