Group Details Private

administrators

  • RE: Apprendre le japonais

    Je confirme l'excellence de l'ouvrage "Kanji Look & Learn" et du workbook associé. J'ai appris plus de 200 kanjis, et surtout j'ai pu m'entraîner à les lire et les écrire dans le contexte de phrases et de textes complets, grâce au worbook. Je commence à reconnaître de plus en plus kanjis et à pouvoir lire de plus en plus de phrases. Si je poursuis au même rythme, je devrais terminer l'apprentissage des 512 kanjis de l'ouvrage fin mai 2024. Je compte ensuite pratiquer la conversation (et notamment l'écoute) avec un autre livre que j'ai acquis.

    posted in French Corner
  • Parodius : série

    Fin janvier 2024, j'avais terminé tous les Parodius (à l'exception du premier sur MSX que je devrais bientôt récupérer). Je vais donc vous livrer mon classement.

    0_1710707273698_parodius-series.jpg

    1. Jikkyou Oshaberi Parodius (Super Famicom), de très loin mon épisode préféré. La version Super Famicom a ma préférence (j'ai terminé la version Saturn également et je n'ai pas aimé les modifications apportées par la version 32 bits)
    2. Gokujou Parodius (Super Famicom)
    3. Parodius Da! (Super Famicom)
    4. Sexy Parodius (Saturn)

    Tests détaillés à venir ! (J'espère :laughing: )

    posted in French Corner
  • RE: Grandia : série

    @cosmos99 said in Grandia : série:

    Faut le replacer a son époque , c'était impressionnant techniquement sur Saturn, un peu comme Shenmue plus tard sur Dreamcast.:wink:

    Je le comparerais plus à Tengai Makyô II, qui comme Grandia était une superproduction du RPG japonais, avec un staff important. Shenmue, c'était encore autre chose pour moi (une révolution !).

    Le test de Grandia

    Grandia terminé en environ 65 heures (je joue beaucoup en mangeant, donc souvent je laisse tourner pour manger et j'avance à chaque bouchée :laughing: ).

    Personnellement, je trouve toujours le jeu magnifique. Pour moi, il n'a pas pris une ride, même s'il est bien sûr moins impressionnant qu'à l'époque de sa sortie sur Saturn. (Il faut admettre que lors de sa sortie sur Playstation US, il était déjà un peu moins éblouissant). Le mariage entre les sprites très colorés et le décors soignés (et très détaillés dans les villes) fonctionne toujours à merveille.

    0_1710696934831_PXL_20240221_174441534.jpg

    Alors que penser de Grandia aujourd'hui ?

    Le début s'avère un peu lent et poussif, puisqu'il met en scène deux gamins qui jouent aux aventuriers (la recherche des 4 items au tout début est assez fastidieuse et peu intéressante), puis qui rencontrent une pseudo-aventurière à l'attitude un peu condescendante (Feena). Heureusement, le jeu se bonifie au fil des heures et devient de plus en plus passionnant, grâce à un scénario que certains trouvent prévisible, mais que j'ai trouvé très efficace, et grâce surtout à un système de combat et de level-up qui demeure aujourd'hui un modèle du genre. Quant à Feena, elle devient plus agréable à côtoyer une fois que Justin fait ses preuves.

    Le système de level-up se révèle tout simplement excellent : ici on ne visa pas la montée en level général (qui est longue à venir), mais la montée dans la compétence choisie. A la façon d'un SaGa, le niveau de maîtrise des armes ou des magies augmente lorsqu'on les utilise. Faire monter le niveau des compétences permet de débloquer des skills, ce qui est très motivant. De plus, Grandia est quasiment totalement transparent : les prochaines skills qui peuvent être apprises sont affichées dès le départ.

    Le système de combat, lui, introduit la fameuse barre d'action, qui permet de visualiser les tours à venir, ce qui permet d'adapter sa stratégie de façon à contrer ou annuler les attaques adverses. Cette barre donne une importante prépondérante à la rapidité des combattants : plus un combattant est rapide, plus son icône va se déplacer rapidement sur la barre, et plus son tour viendra rapidement.

    En revanche, il est très dommage que le jeu soit aussi facile : on est très rarement mis en danger, et même les derniers boss ne font pas vraiment passer de frissons. Il aurait été passionnant de devoir mettre en place des stratégies pour parvenir à vaincre des boss coriaces. Ce n'est pas du tout le cas dans Grandia, ce qui empêche d'après moi ce RPG de prétendre à faire partie des tout meilleurs.

    Points forts :

    • Un système de level-up des compétences transparent (pas d'apprentissage aléatoire de techniques comme dans un SaGa) et particulièrement motivant
    • Le système de combat basé sur une barre d'action est à la fois clair et intéressant
    • Les ennemis sont visibles dans les donjons
    • Un scénario que certains trouvent prévisible, mais que j'ai trouvé très efficace, grâce notamment à des personnages mémorables (Leen, Mullen, Justin...)
    • Une ode au plaisir de l'aventure et de l'exploration, avec notamment des villages variés, colorés, et très vivants
    • Une durée de vie très conséquente pour l'époque (entre 50 et 70 heures environ)

    Points faibles :

    • Beaucoup trop facile, cela passe comme dans du beurre face à tous les boss, je ne connais même pas l'écran de Game Over de Grandia
    • Démarrage lent et peu convaincant
    • Pas de musiques dans la grande majorité des donjons, mais des fonds sonores assez atroces (tam-tam et cris d'ennemis)
    • Le bogue qui empêche Feena d'apprendre son dernier sort n'a pas été corrigé dans la version Playstation

    Ma note objective et subjective : 89%

    Quel dommage de ne pas avoir proposé des donjons et des affrontements plus difficiles ! Cela aurait obligé le joueur à bien préparer et customiser son équipe. Par conséquent, il n'est pas vraiment nécessaire de vraiment creuser et d'exploiter à fond les excellents système de combat et d'apprentissage des skills. Mais Grandia demeure un grand classique du RPG qui se démarque par sa qualité d'ensemble (réalisation, mise en scène, et gameplay).

    posted in French Corner
  • RE: Persona : série

    Le test de Persona 4 (Playstation 2 US)

    Enfin ! Presque 4 mois après avoir terminé le jeu, je rédige enfin le test de Persona 4. Je commence à rattraper mon retard petit à petit.

    Persona 4 est donc l'épisode qui m'a permis de me replonger dans la série après avoir terminé Persona 2 Innocent Sin sur PSP en 2015. Si ce dernier m'avait plu, il n'avait pas non plus déclenché chez moi un enthousiasme débordant. Je me suis rappelé de l'existence de Persona 4 après avoir entendu par hasard la musique des combats chez Mandarake à Akihabara. Une fois de retour, j'ai donc lancé le jeu. Mes premiers constats furent les suivants :

    • La réalisation très stylisée et très soignée pour l'époque pour un jeu PS2 demeure plutôt belle à voir. L'ensemble a très bien vieilli. Persona 4 s'inscrit dans la lignée plus colorée et "groovy" du 3.
    • Le jeu met un peu de temps à démarrer (environ 2 heures). Le début est surtout contemplatif, sans réelle liberté.

    0_1709490650618_persona_4-char.jpg

    Une fois ces premières heures de jeu passées, on devient alors très libre de ses mouvements. L'une des grandes forces de Persona 4 réside dans cette liberté : on peut gérer l'emploi du temps du héros comme on le souhaite. Il est ainsi possible d'aller progresser dans le donjon et de faire du level-up, ou même de finir le donjon dès le premier jour, ou alors de passer du temps en ville, à des petits boulots, ou au lycée pour faire augmenter les statistiques "sociales" du héros (courage, expression orale, connaissances, persistance, compassion), ou bien le niveau de ses "social links". En effet, il est possible de consacrer du temps aux amis et aux connaissances de Yu Narukami afin de renforcer ses liens. Augmenter le niveau des socials links a des effets bénéfiques divers comme débloquer certaines possibilités durant les combats (par exemple, un ami proche du héros pourra ainsi se sacrifier pour permettre à Yu se survivre). Aux stades les plus hauts, il est même possible d'avoir des relations romantiques avec certains personnages !

    Les journées ont cependant une durée limitée, et il n'est pas possible d'avoir un nombre illimité d'activés. Les matinées en semaine sont passées en cours au lycée, et il faut ensuite choisir avec soin si l'on va s'aventurer dans le donjon, s'entraîner au club de sport, répéter ses gammes au club de musique ou de théâtre, consacrer l'après-midi à un ou une amie, ou bien étudier en vue des examens ! Il faut cependant faire attention à ne pas trop traîner, car il existe une date limite pour finir chaque donjon. Cette liberté donne toute sa force à Persona 4, car chaque jour ordinaire, rien n'est imposé : on peut faire ce que l'on souhaite, sans aucun risque de se lasser, étant donné la variété des activités proposées. Cette structure aux mécaniques bien huilées se révèle assez addictive et casse complètement le découpage habituel en villages et donjons des RPG classiques. Par conséquent, il n'existe aucun risque donc de pester contre un donjon long et répétitif que l'on n'aurait pas envie de faire ou contre des dialogues interminables ! Les examens et les voyages scolaires permettent également de casser la routine.

    0_1709488985074_persona4.png

    Venons en maintenant au système de combat, très différent de celui de Persona 2. Tout d'abord l'obtention des personas se produit (ou non) aléatoirement à la fin des combats par le biais d'un jeu de carte. Les cartes tournent à l'écran et il faut appuyer au bon moment afin d'obtenir la persona désirée. J'ai trouvé ce système globalement moins intéressant que celui de Persona 2, mais son intérêt est largement rehaussé par l'excellent système de fusion. Il est en effet possible de fusionner des persona pour en obtenir de plus puissantes. Les possibilités sont (presque) infinies !

    Durant les affrontements, seul le personnage principal a la possibilité de changer de persona (en contre-partie, si le héros n'a plus de HP, c'est l'écran de game over qui vous attend). Les personas des autres combattants sont imposés, ce qui limite un peu les possibilité de customisation par rapport à Persona 2. Les combats sont cependant beaucoup plus dynamiques et intéressants : pour les remporter haut la main, il est nécessaire de chercher le ou les points faibles des ennemis afin de les mettre KO. Si on parvient à mettre KO l'ensemble des opposants, on a alors la possibilité d'exécuter une "all-out attack" qui permet la plupart du temps de terminer facilement le combat.

    Points forts:

    • La grande liberté accordée au joueur, libre de gérer l'emploi du temps de Yu comme bon lui semble
    • Le système de fusion des persona
    • Un très bon scénario, qui se suit comme une enquête policière, avec un dénouement qui peut surprendre
    • Le charisme et le style tout en simplicité et en sobriété du héros
    • Des personnages attachants
    • Une réalisation de très bon niveau qui demeure agréable à voir, avec des interfaces très stylisées
    • Une difficulté plutôt bien réglée
    • Une durée de vie très importante (plus de 60 heures de jeu)
    • Les ennemis sont visibles dans les donjons

    Points faibles :

    • En dehors de l'excellente musique des combat, au style très inhabituel, la bande-son s'inscrit dans un registre un peu trop mélancolique à mon goût. J'aurais aimé davantage de thèmes plus entraînants.
    • Je trouve plus intéressant d'échanger ses cartes de tarots contre des personas dans la Velvet Room d'Igor (comme dans PE2) plutôt que de les obtenir aléatoirement à la fin des combats (comme dans PE4).
    • L'environnement lycéen peut rebuter par rapport au contexte plus adulte de Persona 2 Eternal Punishment
    • Certains éléments de mauvais goûts sont présents mais je n'en dirais pas plus
    • Un démarrage assez lent

    Ma note objective : 91%
    Ma note subjective : 90%

    Sorti à l'origine en 2008, Persona 4 reste un chef-d'oeuvre qui a merveilleusement bien vieilli. Il propose un ensemble très solide : scénario intriguant, grande variété dans le gameplay, bonne profondeur de jeu, et durée de vie très conséquente.

    posted in French Corner
  • RE: Observed prices

    Earthbound Super NES, cartouche en mauvais état : $1400
    https://www.ebay.com/itm/256422667727

    posted in Trading & Advice
  • RE: Grandia : série

    Je suis arrivé au deuxième CD de Grandia. Le jeu reste excellent. Voici mes impressions rapides :

    Points faibles :

    • Les fonds sonores des donjons d'extérieur (jungles, montagnes, vallées, forêts...) sont souvent tout simplement horribles : pas de mélodie, du tam tam, voire des aboiements et des bourdonnements :laughing:
    • Le début du jeu est un un peu faiblard et peut rebuter (un peu niais et la recherche des 4 items est sans grand intérêt)
    • A un moment, le jeu oblige à refaire la Valley of the Flying Dragon pour retourner à la maison de Gadwin, c'était un peu lourdingue
    • Trop facile pour l'instant (aucun Game Over, jamais vraiment mis en danger)

    Points forts:

    • Le jeu se bonifie au fil des heures, avec des moves et skills à débloquer, de nouveaux perso, des mana eggs, etc.
    • J'avais l'impression d'un style niais et vaguement féministe à la Lunar, mais finalement les personnages sont très réussis et attachants. Feena m'apparaissait antipathique au début notamment, mais elle devient de plus en plus agréable au fil de l'aventure. Justin et Sue donnaient l'impression d'être des gamins sans grand intérêt qui jouent aux aventuriers au début, mais Justin se révèle un héros fiable, enthousiaste, aux prises de décision parfois étonnantes. Le sérieux et le sens de l'honneur de Gadwin font plaisir à voir. Le fait de pouvoir discuter lors des repas est une très bonne idée, car c'est un plaisir de voir les personnages échanger. Mention spéciale à Leen et Mullen qui constituent des ennemis très intrigants, aux personnalités intéressantes.
    • L'esprit de la grande aventure et l'exaltation de l'exploration sont bien présents
    posted in French Corner
  • RE: Wishlist 2024

    Retour de Heisei Tensai Bakabon dans ma wishlist, car la poste japonaise l'a perdu ! Pour une fois que j'en avais trouvé un beau :laughing:

    posted in French Corner
  • RE: Persona : série

    Mon thème préféré de Persona 2 : Etheria

    posted in French Corner
  • RE: Grandia : série

    @cosmos99 said in Grandia : série:

    Quel jeu ! Quel souvenir ! Et oui les photos dans les magazines nous faisaient rever , du coup je l'ai fait tout en japonais sans trop comprendre , mais je l'ai terminé à l'époque. Je le refait en français sur PS1 , c'est en cours...

    Que dire ? C'est beau , les musiques sont envoutantes , c'est bourré de petits détails sympa comme la fumée qui sort des cheminées , les objets qu'ont peut faire bouger dans les maisons et j'en passe, une 3D hyper maitrisée , un systeme de combat tres fun , rapide et éfficace.

    Je conseille vivement le 2 aussi sur Dreamcast qui est une petite perle également sur tout les plans.

    Quand au 3 , il est un peu different et il est toujours en cours , mais j'avais un peu décroché des jeux "modernes" à ce moment aussi , bien réalisé mais beaucoup de concurrents tout aussi bons sur la machine cette fois , donc moins surpris.

    Final Fantasy 7 , c'est assez different quand meme , tres bon évidemment , mais un peu plus mature sans doute....

    Grandia faisait beaucoup rêver, d'autant qu'il y a eu de nombreuses previews, le jeu étant régulièrement reporté. Mais l'attente valait le coup car pour le moment, il me semble toujours constituer un chef-d’œuvre ! Je trouve toujours le jeu très beau, même 26 ans après. Les graphismes me paraissent avoir très bien vieilli. Je compte faire le 2 sur Dreamcast US par la suite.

    Je suis surpris que tu l'ais fait tout en japonais sur Saturn à l'époque ! Sans comprendre les textes, on se retrouve régulièrement bloqué, et ce dès le début.

    J'en suis maintenant à la vallée des dragons volants, juste après le long donjon "The end of the World". Quel plaisir de faire progresser son level en magie et en armes pour débloquer des skills ! J'en suis déjà plus loin qu'à l'époque, et je crois que lors de ma partie de 1999, je n'avais même pas utilisé les mana eggs pour apprendre des sorts de magie :laughing: (Je me demande même si je ne les avais pas vendus :laughing: )

    J'ai néanmoins trouvé quelques défauts :

    • Certaines musiques d'ambiance sont vraiment nulles (piste de tam tam qui boucle en 6 secondes :laughing: )
    • L'inventaire de chaque personnage est trop limité. On se retrouve trop vite à vouloir utiliser des items pour faire de la place.
    • Sue est nulle :laughing: Compliqué de la faire progresser je trouve. (Vitesse d'action native "ACT" trop basse)
    posted in French Corner

Looks like your connection to supagemu was lost, please wait while we try to reconnect.