[Supa Play] Dragon Quest VII


  • administrators

    Après les grands succès des supa play sur Dragon Quest VIII en 2017 et sur Dragon Quest XI en 2018, j'attaque enfin Dragon Quest VII, l'un des épisodes que je n'ai pas encore terminé.

    Mon récap de la série :

    • Dragon Quest : terminé sur NES US
    • Dragon Quest II : je l'ai sur NES US et sur GBC US (la compil) : pas commencé
    • Dragon Quest III : je l'ai sur NES US, sur GBC US, sur SFC, et sur Switch : pas commencé
    • Dragon Quest IV : terminé sur DS
    • Dragon Quest V : terminé sur DS
    • Dragon Quest VI : j'y avais pas mal joué sur DS, mais pas terminé
    • Dragon Quest VII : en cours :sunglasses:
    • Dragon Quest VIII : terminé sur PS2 US
    • Dragon Quest IX : terminé sur DS
    • Dragon Quest X : épisode online dispo seulement en jap : je passe
    • Dragon Quest XI : terminé sur PS4

  • administrators

    0_1746903491645_dragonwarriorVII.jpg

    Plus de 24 ans après, j'ai donc repris Dragon Warrior VII de zéro sur Playstation US (en réalité, j'y ai rejoué depuis le week-end dernier, le dimanche 4 mai). Je l'avais acquis chez Maxxi Games à Jussieu le 05/11/2001 pour 449 francs ! Je me demande si ce n'était pas tout simplement mon premier Dragon Quest. Il est possible que j'avais acquis Dragon Quest VI sur SFC un peu avant via Internet, mais je ne pense pas.

    Cette fois, je suis très motivé pour le terminer ! J'avais joué relativement longtemps à l'époque. J'ai retrouvé ma sauvegarde : je comptabilisais 23 heures de jeu et j'étais allé jusqu'à la huitième région nommée "Deja".

    Aujourd'hui, j'en suis déjà à la septième région (Verdham), et je ne suis donc déjà plus très loin du point où j'en étais arrivé en 2001/2002. Mes premières impressions sur le jeu :

    • La douce bande-son est très réussie
    • L'équilibre entre exploration, combats, et recherches est pour le moment parfait. Je n'ai pas eu besoin de faire du level-up jusqu'à présent. Je me souvenais très bien du premier donjon sans combats et tout en puzzles, mais je ne me souvenais plus de toutes ces phases durant lesquelles il faut chercher le cheminement pour avancer dans l'aventure.
    • J'apprécie beaucoup le principe de déblocage des régions par morceaux de carte et de visites du passé
    • Ce best-seller avait su parfaitement conserver l'identité de la série et avait misé sur la durée de vie et l'ingéniosité plutôt que sur les graphismes (contrairement à Final Fantasy VII). C'était un choix qui témoignait d'une belle intégrité créative.

  • administrators

    0_1749238141467_dragon-warrior-vii.jpg

    Environ 1 mois après avoir recommencé Dragon Quest VII de zéro, j'en suis arrivé beaucoup plus loin que lors de ma partie de 2001. J'en suis maintenant à la région de Mardra (16ème région) alors qu'en 2021 je m'étais arrêté à la 8ème région (nommée "Deja", qui s'avère la région des gitans, et qui visiblement ne m'avait pas trop emballé à l'époque :laughing: ).

    Mes impressions :

    • Les dialogues sont bourrés d'humour, les NPC tiennent souvent des propos croustillants.
    • La 3D n'apporte pas grand chose, j'aurais largement préféré un jeu tout en 2D. La 3D oblige à effectuer des rotations de caméras pour être sûr de ne pas rater des coffres qui auraient été dans l'angle mort.
    • Le fait que chaque région soit atteint d'un mal spécifique et ait sa propre histoire me rappelle un peu Tengai Makyô II et Tengai Makyô Zero. La différence est qu'ici, après avoir sauvé une région dans le passé, on peut aller voir comment elle se porte dans le présent.
    • Le bon équilibre entre exploration, combats, et recherche se confirme. La fréquence des combats est raisonnable, et il n'y a pas besoin de faire des heures de level-up, même si la difficulté reste bien présente, avec des boss qui mettent votre équipe sur les rotules.
    • Une bonne stratégie pour les boss est de se montrer très défensif, en parant les coups et en se guérissant, quitte à sacrifier l'attaque. Face aux boss, il faut partir avec l'objectif de tenir sur la longueur, et non chercher à beaucoup frapper.
    • Une autre stratégie est de changer de classes spécialement pour les boss, le passage d'une classe à une autre pouvant faire de grandes différences en termes de statistiques pour les personnages.
    • Après des débuts très légèrement poussifs (rien de rebutant mais rien de franchement captivant non plus), le jeu se bonifie au fil des heures et devient de plus en plus passionnant, notamment lorsqu'on accède aux classes à Dharma, après environ 25 ou 30 heures de jeu. Quel plaisir d'effectuer des choix et une planification pour les classes, de tracer une feuille de route pour la progression des personnages, et de constater les résultats de ces choix face au boss !
    • Au sujet des classes, le jeu est vraiment sadique, car en arrivant à Dharma, je me réjouissais de pouvoir enfin choisir des classes sans me douter qu'il y avait un piège repoussant le changement de classes à plus tard ! Ce passage du jeu est de plus particulièrement difficile, car on se voit priver de ses skills et spells, et on se retrouve bloqué dans un petit enfer ! La joie de surmonter cette épreuve et de pouvoir enfin changer de classes n'en a été que plus grande :sunglasses:
    • La réputation de jeu très long de Dragon Warrior VII n'est pas usurpée. Si certains la trouve décourageante, je la trouve par ma part très appréciable et nécessaire afin d'exploiter correctement le système de classes. Dès qu'on accède aux ruines (très tôt dans le jeu) on voit bien que le jeu va être très long, puisqu'on peut constater la présence de 18 régions à débloquer avec des pièces de puzzle, puis à explorer dans le passé et le présent. Dragon Warrior II est un jeu qui atteint l'excellence et exploite tout son potentiel après plusieurs dizaines d'heures.

  • administrators

    Je suis enfin arrivé au second CD de Dragon Warrior VII !

    Il faut savoir qu'on accède au second disque seulement vers la fin du jeu et non vers la moitié comme on pouvait logiquement s'y attendre. J'ai maintenant une meilleure appréciation des points forts et des points faibles du jeu.

    Dragon Quest VII s'avère tout simplement grandiose et très en avance sur son temps : pas en termes de réalisation bien sûr, mais en termes de contenu, de richesse, de système, et bien sûr de durée de vie. Pour bien l'apprécier, il est nécessaire de se remettre dans le contexte de sa sortie : le jeu est sorti en l'an 2000 au Japon et à cette époque, les autres gros RPG disponibles étaient Star Ocean 2, SaGa Frontier 2, Suikoden II, Chrono Cross, FFVII, FFVIII, ou encore Xenogears... Seul Grandia rivalisait un peu avec Dragon Quest VIII au niveau de la richesse, de la profondeur, et la durée de vie, sans toutefois s'en approcher. L'extraordinaire richesse de DQVIII fait plutôt songer à un jeu des années 2010 !

    Le système de classes est profond, il permet d'apprendre des skills et des spells, de faire varier les caractéristiques des personnages, et lorsque plusieurs classes sont maîtrisées, on accède alors à des classes plus avancées. Il est possible de changer de classe à tout moment et de s'adapter en fonction de la situation et des skills que l'on souhaite apprendre. Certaines compétences sont acquises en arrivant à un niveau de maturité dans deux classes, comme par exemple la meilleure skill du jeu, la "Sword dance", qui est apprise en atteignant le niveau 5 en "Warrior" et en "Dancer". Une durée de vie conséquente était indispensable afin de tirer tout le potentiel de ce système de classe riche et bien pensé, et c'est largement le cas. Je ne connais aucun RPG de cette époque qui propose quelque chose de similaire et d'aussi profond. Néanmoins, beaucoup de patience est nécessaire afin d'apprécier ce système à sa juste valeur, puisqu'on accède aux classes seulement après environ 25 heures de jeu. Et à ce système de classes de base s'ajoute les classes de monstres !

    En dehors de cela, il faut mentionner un scénario bien maîtrisé, découpé en plusieurs histoires puisque chaque région a la sienne. Les annexes sont nombreux, divertissants, et intéressants : des casinos, un parc de monstres, une ville à développer (comme dans Breath of Fire II et Suikoden), etc. Comme je le disais, le contenu est tellement étoffé qu'il fait davantage penser à un RPG des années 2010 avec ses trophées qu'à un RPG sorti en l'an 2000. Dragon Quest VII constitue une étape importante dans l'histoire du J-RPG, et c'est d'autant plus remarquable que ses développeurs ont misé sur le contenu, la richesse, l'ingéniosité, la profondeur, et la durée de vie, plutôt que sur des qualités plus tape à l'oeil.

    0_1750101141065_maribel.png

    J'ai néanmoins quelques défauts à mentionner :

    • L'OST est réussie, mais elle finit par devenir assez répétitive. Après 60 heures de jeu, il aurait été appréciable de bénéficier d'un peu de variété, mais ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent : celui des combats, celui des villages lorsqu'ils souffrent d'un problème, celui des villages après leur libération, etc.
    • La personnalité des personnages est bien travaillée (encore un point remarquable) et peut s'apprécier en utilisant souvent la commande "talk". Par exemple, Maribel est narcissique, tient des propos acides, et aime se plaindre. Je préfère Veronica de DQXI, mais j'aime ce type de personnage, qui change des gentils ennuyeux. De son côté, Melvin a la maturité, la bonté, et la bravoure d'un ancien héros. Cependant, on ne peut pas dire que leur style et leur design soient très attirants. Quasiment aucun des personnages ne dégage de charisme. Encore une fois, comme souvent avec DQVII, du temps est nécessaire avant d'apprécier, et cela vaut donc également pour les personnages.
    • La recherche des "shards" peut s'avérer très fastidieuse : assez simple au début (il faut généralement revisiter la région dans le présent pour les obtenir), elle se complexifie avec le nombre de régions. Si on a raté un shard, on peut passer des heures à revisiter d'anciens lieux et à fouiller partout !

Log in to reply
 

Looks like your connection to supagemu was lost, please wait while we try to reconnect.