Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)
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Tokuten Oh 2 - Real Fight Football (Neo.Geo) 25.01.2015
Un jeu qui tranche pas mal avec son prédécesseur. Exit la vue de-dessus, on passe à une vue au ras de la pelouse, avec un terrain en 3d précalculé. Si on y gagne techniquement parlant, on y perd en lisibilité je trouve...
Le jeu profite d'une ambiance de folie (l'aspect sonore a été superbement travaillé) : ça beugle dans les gradins dès qu'on s'approche de la surface de réparation et le speaker s'arrache la gorge sur chaque but ! Les cut-scenes ne sont pas reste, c'est vraiment du grand art
Cela dit, le plaisir de jeu est moins présent que dans le précédent épisode, sans doute car il est beaucoup plus bourrin et que les possibilités de gameplay y sont moins nombreuses... SNK a essayé d'y remédier en apportant quelques subtilités (par exemple les actions contextuelles "chance" : aux abords de la surface de réparation, "chance" apparait au dessus du joueur que l'on contrôle, et on passe alors en vue subjective pour quelques secondes tout au plus, avec la possibilité d'ajuster son tir en déplaçant un curseur)... Mais pour moi, il n'y a rien à faire : le premier opus reste de loin mon préféré de la série.Note: 15.5/20
Tokuten Oh 3 - eikoue no michi (Neo.Geo) 25.01.2015
On prend les mêmes... et on recommence !
Enfin pas tout à fait non plus puisqu'on passe de 48 à 64 équipes nationales, et on peut jouer jusqu'à 6 coupes internationales différentes (dont la Coupe du Monde évidemment). Techniquement le soft est encore plus impressionnant avec des animations de joueurs criantes de vérité, et des zooms dans tous les sens ! Tout comme le 2ème opus, il reste très bourrin et on marquera des buts souvent de la même manière (en l'occurrence dans celui-ci le gardien qui foire son arrêt et qui marque contre son camp).
Objectivement, il reste meilleur que Super Sidekicks 2 malgré assez peu d'améliorations au final !Note: 16/20
2 shmups qui me tiennent à coeur sur la Rolls. S'ils ne font pas partie du top 3, j'y reviens souvent pour une petite partie, d'autant plus qu'on peut y jouer à 2 simultanément !
Sonic Wings 2 (Neo.Geo) 01.02.2015
Un shoot bien déjanté, comme le prouve l'écran de sélection des persos totalement WTF : robo, dauphin, ninja, bébé, français éfféminé (pour rester poli), etc... Vers la fin du jeu, le bestiaire ne sera pas en reste avec des singes, des yeux maléfiques, et autres délires typiquement japonais.Par contre, les avions que l'on pilote (au nombre de 8, il y a de quoi faire !) sont tous réels, du F-14 au Rafale, en passant par le furtif F-117. Ils ont surtout tous des caractéristiques qui leur sont propres, ce qui pousse à refaire le jeu encore et encore.
Les environnements sont également très réalistes, puisque l'on parcourt pas mal de villes avec leurs emblèmes : Kyoto et sa gare, Paris avec sa Place de l'Etoile, sa Tour Eiffel (grossièrement réalisée ! On affrontera même 2 Concordes qui font office de boss), NYC et sa Statue de la Liberté, ses Twin Towers, Sydney et son opéra... On prend plaisir à évoluer dans tous ces lieux connus, même si les graphismes ne sont pas très détaillées (et loin d'être exceptionnels pour de la Neo).
Cela dit, on note peu de ralentissements, les explosions sont souvent superbes et le rythme est vraiment éffréné. Les boulettes fusent de partout, un vrai danmaku ! Dommage par contre que la bande-son soit aussi fade, des musiques plus éléctrisantes auraient été les bienvenues !
Note: 16.5/20
Sonic Wings 3 (Neo.Geo) 01.02.2015
Le roster est encore plus étoffé puisqu'on a le droit à 10 vaisseaux (+ 2 cachés), tous tirés de la 2ème guerre mondiale.
Par contre le nombre de stages a été réduit, puisqu'on en dénombre seulement 8 (contre 10 pour SW2). Ils sont encore plus courts que dans SW2, laissant la part belle aux affrontements contre les boss, encore plus bad-ass et réussis que dans l'épisode précédent !Grosse trouvaille sympa de cette épisode, on peut à la fin de certains stages choisir entre 2 embranchements, ce qui casse un peu la linéarité, puisque les parties se ressemblent beaucoup moins entre elles.
Cela dit, je reste moins fan des stages dans ce SW, moins marquants et beaucoup moins cohérents...La bande-son a été améliorée, elle est beaucoup plus punchy que précédemment et dessert bien tout le beau bordel qui se passe à l'écran !
Ci-dessous, un lien vers la musique du stage 1 (une de mes préférées), que j'ai piqué sur le site de Tarma :
http://valou.ludo.free.fr/NEO/Tarma/musiques/aerofighters3.mp3]http://valou.ludo.free.fr/NEO/Tarma/musiques/aerofighters3.mp3La réalisation a également fait un petit bond en avant, avec des teintes un peu moins ternes, et des graphismes plus détaillés (même si ça reste tout juste honnête pour de la Neo).
Dans les 2 cas, le second loop est juste horrible de difficulté. Respect à ceux qui arrivent à en voir la fin sans les continus infinis
Note: 14.5/20
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Shock Troopers (Neo.Geo) 22.02.2015
Ce qui frappe au premier abord, c'est l'écran de sélection des persos qui ne propose pas moins de 8 persos ! Ils présentent tous des looks et des caractéristiques assez différentes. On a également le droit à 2 modes, l'un où l'on joue seul, l'autre où on peut alterner entre 3 persos différents (grâce au bouton D), ce qui donne un petit côté stratégique bienvenu.
Un des autres (nombreux) points forts de ce run & gun signé Saurus réside dans le fait de pouvoir choisir entre 3 parcours différents : jungle, montagne et vallée. Si on veut vraiment retourner le jeu de fond en comble, il faut donc le finir 3 fois, de manière à voir tous les stages du jeux (16 au total). La replay-value est donc considérable, d'autant plus que les environnements et les situations sont assez variés en fonction du trajet que l'on choisit : escalade d'une falaise, course poursuite en moto, etc.
Les graphismes sont très réussis, avec une belle réalisation en 2D type "cartoon", des couleurs très chatoyantes, et peu de ralentissements à signaler (contrairement à son petit frère mais j'y reviendrai !). Les animations ne sont pas en reste, je vous conseille de faire le jeu en version jap pour profiter de morts plus gore (démembrements, voire même explosions des ennemis dans certains cas)...
Les musiques rock, sans être exceptionnelles, contribuent parfaitement à l'ambiance, de même que la voix-off qui intervient à plusieurs reprises dans le jeu.
Niveau gameplay, c'est du fun à l'état pur, notamment grâce à la possibilité de locker une direction en maintenant le bouton de tir enfoncé (obligatoire ou presque pour espérer finir le jeu), aux esquives, et aux attaques secondaires limitées mais qui varient en fonction des persos (grenades explosives, grenades à gaz, flèches explosives, etc.). L'arsenal est également assez jouissif, avec le Vulcan (un machine gun surboosté), le lance-flammes, le tir "3-ways", le lance-roquettes, la possibilité de frapper les ennemis au couteau au corps-à-corps, etc...
Pour moi il s'agit vraiment d'un des tous meilleurs run & gun de la console, je le place quasiment au même niveau qu'un Metal Slug. En tout cas il n'a pas à rougir de la comparaison avec les Slugs, c'est certain !
Dommage qu'il ne soit jamais sorti en AES, il faudra se contenter d'une convert ou bien de la version MVS !
Note: 17.5/20
Shock Troopers 2nd Squad (Neo.Geo) 22.02.2015
Saurus a eu le mérite de ne pas proposer une vulgaire resucée du premier opus. Exit les graphismes type cartoon, on passe à des persos au look SD, qui évoluent dans des décors à la sauce 3d pré-calculée (ça rappelle pas mal FF7). Résulat, la Neo Geo crache ses tripes comme rarement ! Revers de la médaille, les ralentissement sont (beaucoup trop) nombreux, ce qui ternit l’expérience de jeu...
Les embranchements sont également moins fréquents (un seul à se mettre sous la dent à la fin du 1er stage) tout comme les stages (7 au total) et les environnements, à l'ambiance urbaine. A titre perso, ça me parle moins que ceux de la première mouture mais c'est une question de goût. Certains stages sont quand même très réussis (je pense notamment à celui où on passe de train en train), et ils sont globalement beaucoup plus longs que dans le premier épisode. Les boss sont également beaucoup plus charismatiques, spectaculaires et variés que dans le premier ST (un des rares points faibles du premier opus).
Le casting a également subi une cure, avec seulement 4 persos jouables (dont Léon, qui rappelle furieusement Jean Reno dans le film éponyme).
Pour finir sur une note un peu plus positive, cette suite propose de piloter différents engins (chars d'assaut, jeep, méchas), qui possèdent des attaques secondaires spéciales. Quant à la bande-son, elle est sans doute plus marquante (notamment la musique du stage 1 qui est une totale réussite dans le style techno).
ST 2nd Squad reste un très bon jeu mais ne serait-ce que pour l'absence de ralentissements, la variété des situations, le nombre de persos et les différents embranchements, je vous conseille plutôt d'opter pour son ainé si vous devez n'en choisir qu'un ! Malgré tout, cela reste une pièce de choix dans une collection AES, sans aucun doute !
Note: 14/20
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Verytex (MD) 02.03.2015
Un bon shmup vertical, servi par des musiques excellentes pour la plupart, et très entraînantes.
Graphiquement, on alterne le bon et le moins bon : avec tantôt des niveaux très léchés avec parfois jusqu'à 7 niveaux de parallaxes (par exemple dans le stage 1 de l'espace, ou bien dans le tout dernier stage organique) mais aussi d'autres à l'esthétique assez douteuse (notamment le level 3, celui de la ville inondée)... Enfin, il faut être indulgent techniquement, avec un jeu qui date de 1991. D'autant plus que les ralentissements sont assez peu présents (hormis contre 1 ou 2 boss).
On sent l'influence de la série des Soldiers sur PC-Engine, dans l'armement notamment (le panel d'options est assez étendu, avec 3-4 armes différentes qui possèdent plusieurs niveaux de puissance, les traditionnels boucliers et smart bombs, etc...). La jouabilité est un des gros points forts du soft (avec la bande-son) car elle est vraiment ultra-intuitive; les commandes répondent à la perfection.
Niveau durée de vie, il faudra traverser 6 stages (soit une grosse demi-heure de jeu). Seuls les 2 derniers sont un peu plus complexes, avec notamment la dernière forme du boss final qui m'a posé pas mal de problèmes (jusqu'à ce que je trouve un safe spot). Pour une fois qu'un shmup sur MD est one-creditable, je ne vais pas bouder mon plaisir
Sans doute pas au niveau d'un MUSHA Aleste mais Verytex compte parmi les bons shmups verticaux sur MD.
Note: 16/20
NBA Jam (MD) 11.03.2015
J'avais la version TE sur SNIN étant gamin et ça a été un vrai plaisir de me refaire une saison complète (avec les Bulls, Scottie Pippen power !), une sorte de madeleine de Proust.
Pour moi, NBA Jam est l'un des tous meilleurs jeux de basket de l'histoire. Certes il est ultra arcade mais les graphismes sont très soignés, l'ambiance est au top (flashes dans le public, commentateur en délire et ses phrases cultes : "boom shaka laka "), on y retrouve la plupart des gestes techniques du basket (passes dans le dos, cakes/blocks, jump shots, hook shots, etc.) et bien sûr les dunks d'anthologie, marque de fabrique de la série !
Le soft est plus stratégique qu'il n'y parait :
- il faut savoir utiliser sa dose de turbo à bon escient (pour pouvoir se replier en défense rapidement en cas de contre-attaque par exemple)
- il est important de choisir 2 joueurs avec des profils équilibrés (ex: un monstre au contre et au dunk, et son partenaire qui excelle au shoot à 3 points)
- il est essentiel de réussir à obtenir le "ball on fire" (en réussissant 3 paniers consécutivement avec le même joueur et sans que l'adversaire ne parvienne à marquer dans le même temps) : le joueur qui le possède enquille alors les 3 points mais surtout peut contre beaucoup plus facilement les shoots adverses.
Petit plus de cette version MD (par rapport à la version NBA Jam TE que je connaissais sur SNIN en tout cas), on peut beaucoup plus facilement péter le panier adverse. Dommage que cela soit scripté et arrive toujours au 4ème quart-temps mais vraiment je chipote.
Ah oui et j'allais oublier... Le jeu est encore meilleur en multi !
Note: 17/20
Star Parodier (NEC cd-rom) 25.03.15
Un superbe shmup qui se paie le luxe de parodier tout l'univers NEC : Bomberman, Star Soldier, Aero Blasters et j'en passe. Ça commence dès l'écran de sélection des vaisseaux qui sont pour le moins originaux : le vaisseau de Star Soldier of course, un Bomberman qui balance des bombes (forcément ^^), une PC-Engine qui arrose à coup de CD-Roms et dont les bonus sont des mini-Hucards. Le décor est planté !
L'armement est très réussi, avec pas mal d'upgrades et les traditionnelles smart-bombs. Le système de santé est assez original car on perd un cran de puissance de feu dès que l'on se fait toucher. Une fois arrivé à la puissance de tir minimale, plus le droit à l'erreur ! D'où la nécessité de récupérer le plus d'upgrades possibles (elles se font rares dans les derniers niveaux).
Graphiquement, la réalisation est excellente avec des couleurs éclatantes, une technique impressionnante pour une 8-bits (zooms, effets de morphing et j'en passe), le tout dans un univers déjanté et acidulé. La bande-son n'est pas en reste; les musiques sont très joviales, collent parfaitement à l'action et à l'ambiance décalée. Mention spéciale pour celle du 4ème stage, un mélange improbable d'électro-rock et de flûte japonaise traditionnelle, détonnant !
Quant aux stages justement, on en dénombre 8, avec des environnements très variés : la neige, le niveau des pyramides égyptiennes, un monde sous-marin (on affronte d'ailleurs comme boss un fugu), un niveau avec des éléments de Tetris, un autre qui fait référence à la série des Soldier, un autre à l'unviers Bomberman (le Bomberman géant que l'on affronte à la fin dans un environnement quadrillé est une excellente trouvaille), etc. Plus de précisions sur les différents stages vers le lien ci-dessous :
http://www.grospixels.com/site/starparodia.php]http://www.grospixels.com/site/starparodia.phpSeul véritable reproche, le jeu est vraiment simple à finir (on gagne des vies très facilement, il n'est pas rare d'arriver avec une grosse vingtaine de vies au début du dernier niveau). Heureusement le jeu est assez long (une quarantaine de minutes) et surtout les 3 vaisseaux différents apportent une replay-value non négligeable.
Un shoot qui n'a franchement pas à rougir par rapport aux tenors que sont Winds of Thunder, Gate of Thunder, GunHed, les Star Soldier, Spriggan, etc etc (il y en a tellement sur ce support !)
Note: 16/20
Nemesis (GB) 28.03.15
Un Gradius (assez) facile à finir, je ne pensais pas que ça existait ! Déjà le jeu laisse la possibilité de choisir son niveau (5 au total). Et on peut également démarrer avec un nombre maxium de 99 vies... Ce qui ne sert à peu près à rien car dans Gradius repartir à poil (i.e. sans les options et autres bonus) est synonyme de mort quasi assurée !
On retrouve bien l'univers Gradius (notamment au niveau des musiques et des ennemis : les volcans, les statues de l'île de Pâques, etc.). La réalisation est superbe pour de la GB, avec des graphismes très fins, des boss énormes, une action qui reste très lisible et fluide (on ne peut transporter que 2 options, support oblige) et une jouabilité aux petits oignons. Le jeu est très court (à peine 15 minutes) mais on peut augmenter le niveau de difficulté.
Un très bon portage pour rentrer en douceur dans la série donc !
Note: 16/20
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Mario Kart : Double Dash !! (GC) 03.04.2015
Un bon épisode (sans être exceptionnel), qui joue la carte de la surenchère par rapport à l'épisode précédent sur N64 : 16 persos (avec des bonus spécifiques) et 16 circuits inédits, répartis sur 4 coupes différentes, un paquet de karts aux caractéristiques différentes, un mode miroir et le traditionnel mode battle, etc... Certains tracés sont particulièrement réussis : DK Mountain, Dino Dino Jungle, Yoshi Circuit, Bowser's Castle, l'arène Wario et quelques autres... Mention spéciale pour la Grand Chelem, une coupe géante qui permet d’enchaîner les 16 courtes à la suite !
Seule véritable trouvaille de cet épisode, le fait de pouvoir switcher entre 2 persos sur un même kart, même si cela n'apporte pas grand chose au final (une fausse bonne idée donc). Dommage également d'avoir supprimé les sauts, qui rendaient le pilotage un peu plus subtil. Heureusement, le système de dérapage répond toujours présent !Note: 17/20
Akumajô Dracula (FC) 11.04.2015
L'épisode fondateur, qui pose déjà toutes les bases de cette série mythique : l'ambiance gothique, le bestiaire très varié et assez retord (notamment ces saloperies de têtes de méduse qui respawnent à l'infini !), le fouet upgradable, les armes secondaires (déjà très utiles contre les boss) et autres bonus, les musiques phares (dont le fameux Vampire Killer).
Le jeu compte 6 niveaux, et offre une progression linéaire au sein du manoir : jardins, halls, cachots, tour de l'horloge (bien difficile) et j'en passe... Si les 2 premiers niveaux sont assez faciles, ça se complique ensuite assez nettement, notamment au niveau des boss (la Mort est une vraie plaie, c'est le cas de le dire !). Le jeu est dur mais assez fair, et loin d'être insurmontable, d'autant plus qu'on peut choisir entre 2 niveaux de difficulté (easy & normal). Cela dit, le jeu perd un peu de sa saveur en mode easy (il devient vraiment trop facile pour le coup), on ne fait qu'une bouchée du comte Dracula.
Seul vrai reproche, la maniabilité assez raide et un peu hasardeuse (notamment au niveau des sauts).
Cela reste malgré tout un jeu culte que tout gamer se doit de posséder !
Note: 18/20
F-Zero GX (GC) 19.04.2015
Ça faisait une éternité que je n'y avais pas joué mais c'est comme le ski, ça ne s'oublie pas ! Je me suis refait les 5 coupes avec quelques pilotes différents, dont Captain Falcon forcément.
Pour moi un des tous meilleurs (sinon le meilleur) softs sur GC. Un pur chef d'oeuvre, issu d'une collaboration étroite entre Sega et Nintendo !
Déjà, il est très impressionnant graphiquement parlant, une véritable claque visuelle avec des environnements très variés (lave, espace, casino, forêts, etc.). La vitesse de défilement est assez hallucinante (même en mode standard), le tout avec une fluidité qui est toujours au rendez-vous. Le level-design est souvent excellent, voire exceptionnel pour les derniers circuits, avec des loopings, des progressions dans des cylindres, des tremplins, des pistes qui se superposent ou qui s'entrecroisent...
Il offre également une durée de vie très conséquente, avec un mode Story bien retord (même en normal), 3 coupes de 5 circuits (on peut en débloquer 2 supplémentaires, soit 25 circuits au total), des tonnes de persos/vaisseaux à débloquer (41 au total, ils se pilotent tous différemment), notamment en battant les ghosts; des vaisseaux qu'on peut créer de toute pièce, et j'en passe ! J'y ai facilement passé une centaine d'heures, et je ne m'en lasse toujours pas.
Le jeu ne se laisse pas apprivoiser facilement, il est particulièrement exigeant et pourra en rebuter certains. Si les débuts sont difficiles (du bon vieux die and retry, il faut vraiment connaitre les tracés par coeur, notamment pour bien gérer le timing des boosts), on prend très vite un pied monstre. La maniabilité est parfaite, les commandes analogiques répondent au doigt et à l'oeil. La marge de progression est excellente, et on a affaire à un vrai jeu de hardcore gamer, avec des possibilités infinies (cf la technique du snake).
Le seul léger point négatif serait peut-être certains thèmes musicaux assez quelconques (et encore, le remake de Mute City est très sympa)...
Vivement une suite à la hauteur de ce bijou Un mode online qui offrirait des courses avec 30 participants et des championnats géants, ce serait juste énorme !
Note: 19/20
Wave Race : Blue Storm (GC) 25.05.2015
Championnat terminé dans les 3 modes. J'ai bien galéré pour torcher le mode expert, il a fallu que je m'y prenne à de multiples reprises et que je connaisse les tracés par coeur...
Premier épisode de Wave Race que je termine (je n'ai jamais joué à l'épisode N64) et franchement je me suis bien éclaté dessus !
Les graphismes sont vraiment très réussis, avec des effets de transparence superbes. La physique de l'eau est également parfaitement retranscrite, et on a vraiment l'impression de lutter contre cet élément en permanence (c'est d'autant plus vrai quand les conditions météorologiques se dégradent).Si les premiers essais sont difficiles, on prend vraiment son pied une fois qu'on commence à dompter le jet-ski, et qu'on parvient à maîtriser les trajectoires. Le jeu offre une belle marge de progression, et une réelle dimension stratégique, malgré son côté arcade : connaitre le timing pour placer un turbo, ne pas hésiter à couper certaines bouées pour gagner du temps (au bout de 5 bouées manquées, c'est la fin de la course), bien choisir l'ordre des tracés dans le mode championnat (on connait la météo à l'avance pour chaque journée), trouver les raccourcis, etc.
Niveau durée de vie, il y a 3 championnats différents (le nombre de circuits va crescendo et il faut atteindre un minimum de points après chaque journée pour pouvoir passer à la course suivante). Les environnements restent les mêmes mais les tracés évoluent en fonction du niveau de difficulté choisi (un peu à la manière d'un Ridge Racer). Et les conditions météorologiques font vraiment changer les tracés du tout ou tout ! Les 8 pilotes que l'on peut jouer présentent des caractéristiques vraiment différentes (j'ai mis du temps pour trouver mon perso fétiche).
Au final donc, un très bon jeu arcade et technique à la fois. Par contre il faut s'accrocher car, si les premières courses peuvent paraître rebutantes, on l'apprécie vraiment sur la durée.
Note: 16/20
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Ça faisait un certain temps que je n'avais pas posté, session de rattrapage :
Andro Dunos (Neo.Geo) 31.05.2015
Un jeu souvent décrié par ses graphismes assez light pour de la Neo mais perso je l'affectionne vraiment ce bon petit Andro Dunos.
Le design cartoon tranche avec les ténors du genre sur le même support (Last Resort, Pulstar, etc.) et les musiques sont entêtantes, notamment celle du premier stage qui est juste culte !
Les stages justement, sont au nombre de 7. On alterne entre la surface de la lune, des grottes, une station spatiale, un champ d’astéroïdes, le traditionnel niveau organique, etc. Les armes sont également bien senties (au nombre de 4), et il faut en permanence jongler de l'une à l'autre en fonction des situations (tirer en arrière, en diagonale, arroser à tout va, etc.), ce qui apporte un vrai côté stratégique aux parties. Dommage qu'il n'y ait pas de smart bombs, mais seulement un tir concentré qui est à utiliser en dernier recours (toute utilisation réduit le niveau de puissance des armes).
Niveau difficulté, ça commence à se corser sérieusement à partir du stage 5. Les 2 derniers boss sont une vraie plaie pour celui qui les affronte sans l'armement max et sans abuser des tirs concentrés !Note: 16/20
Battle Mania (MD) 14.06.2015
Un délire typiquement nippon, avec ses 2 héroïnes (que l'on contrôle en même temps), juchées sur des jet-packs qui arrosent à tout va. On ne contrôle en réalité que la blonde, la brune se contentant de tirer vers la gauche ou vers la droite (on peut la retourner par simple pression d'un bouton, sans aucun sous-entendu graveleux de ma part).
Le gameplay rappelle assez fortement Forgotten Worlds. Le style graphique est assez peu commun, à mi-chemin entre des orientations manga et d'autres beaucoup plus méchas/futuristes. Ça donne un mélange assez improbable, souvent what the fuck mais définitivement unique ! Les graphismes trahissent la date de sortie du jeu (1991) mais l'animation tient largement la route, et on ne dénote pas de ralentissements. On peut récolter des bonus ici et là pour augmenter sa vitesse, upgrader ses armes, et on peut même changer de jet-pack entre chaque niveau (même si je n'ai pas vu de différences flagrantes...). Le jeu n'est vraiment pas difficile à retourner, c'est l'affaire d'une après-midi.
Au final, un assez bon shoot et un jeu sympa pour la collec (il devient dur à trouver en jap). J'essaierai de finir le second opus prochainement.Note: 15/20
Mario Kart 7 (2DS) 17.06.2015
Premier jeu fini sur 3DS (2DS en fait). Je me suis fait les 8 coupes en 50cc, 100cc, 150cc et en mode miroir. Au final j'ai été séduit par cette mouture, même si elle n'apporte objectivement pas grand chose et ne prend pas suffisamment de risque... Le fait de pouvoir aller sous l'eau et dans l'air est un gadget plutôt sympa, notamment les sessions en deltaplane qui permettent souvent d'optimiser les trajectoires et donc de gagner pas mal de temps. Les bonus ont été rééquilibrés, les nouveaux sont plutôt réussis (vivent la queue de tanuki et le lucky 7 ^^) et l'IA m'a semblé moins abusée que dans les épisodes précédents (cela rend le jeu plus facile du coup).
La réapparition des pièces est une vraie bonne idée, on passe son temps à essayer d'en choper le plus possible (on est limité à 10 pièces) afin d'atteindre la vitesse max. Les pièces servent également de monnaie d'échange pour débloquer des éléments du kart (il y en a un paquet à débloquer).
Les nouveaux circuits (au nombre de 16) sont pour la plupart bien pensés et sont truffés de raccourcis, dont certains sont vraiment bien cachés. J'ai aussi apprécié les quelques courses d'un point A à un point B, découpées en 3 tronçons. La nouvelle Rainbow est également très réussie ! Concernant les vieux circuits, Nintendo, toujours dans l'avarice, aurait pu en lâcher un peu plus que 16 quand même... Mais le choix est plutôt judicieux, puisqu'on retrouve pas mal de très bons tracés : la Rainbow sur SNES, le Flipper Waluigi sur DS, le Jungle Dino Dino sur GC, quelques uns des meilleurs tracés Wii (Bois Vermeil, Gorge Champignon, Alpes DK), etc.
Le mode online fonctionne au poil, et augmente considérablement la durée de vie du jeu, qui est déjà très bonne à la base.Note: 17/20
WipEout 2048 (PS Vita) 21.06.2015
Premier jeu fini sur PS Vita. J'ai passé un bon moment sur le mode solo (qui m'a tenu en haleine pas loin de 10h), me reste à tester le multi. Les épreuves sont assez variées, entre les courses classiques, les sessions de combat où tous les coups sont permis, et les épreuves de zone où il faut tenir le plus longtemps possible, dans des environnements psychédéliques.
Graphiquement, cette version n'a rien à envier à WipEout HD sur PS3, c'est fluide en toute circonstance et ça va à 200 à l'heure ! Constante de la série, le pilotage est précis et ne laisse pas le droit à l'erreur. Le niveau est d'ailleurs relativement élevé et les dernières courses contre les fameux vaisseaux piranha offrent un challenge plutôt corsé.Note: 16.5/20
Rockman Soccer (Super Famicom) 04.07.2015
Un petit jeu de foot sympathique, qui reprend l'univers Rockman.
Les matches se jouent par équipe de 8, avec la possibilité de choisir ses formations (assez sommaire). C'est un peu mou du genou (ça doit être pire en pal) mais la maniabilité est plutôt correcte et les graphismes sont assez soignés, avec pleins d'environnements différents. Les buts sont par contre hyper stéréotypés puisqu'il y a seulement 2-3 façons différentes de marquer :- un super tir en pressant R + le bouton de shoot (on a le droit à seulement 2 supers tirs par match)
- la frappe croisée en diagonale qui rebondit juste devant la ligne de but... Imparable la plupart du temps !
Le Capcom Championship permet d'affronter 8 boss différents (notamment des classiques de la série, comme Cutman, Fireman, Woodman, etc.). On a même le droit au fameux écran Boss Select comme tout bon Rockman qui se respecte. On ne peut par contre pas configurer la durée des parties dans ce mode (5 minutes par période, c'est trop lonnnnggggggg ) mais fort heureusement il existe un système de passwords. Il faut ensuite rentrer dans la forteresse du Dr. Willy, pour affronter 2 de ses sbires puis le Docteur lui même... Carton rouge par contre pour la fin de ce mode car après s'être tapé les 10 boss, on revient directement à l'écran titre sans aucune cut-scene, même pas un pauvre message de félicitations !
Note: 12.5/20
New Super Mario Bros. 2 (2DS) 05.07.2015
Fini en débloquant tous les niveaux/passages cachés. Par contre, après avoir fini le jeu, je ne me suis pas attaqué au monde étoile, car il me manque beaucoup de pièces. Et aussi car le jeu n'est pas suffisamment addictif pour que je me lance dans un all clear...
Au final, on se retrouve avec un épisode qui sent fortement le réchauffé... L'accent mis sur la récolte de pièces d'or à foison n'apporte finalement pas grand chose, tout comme les nouveaux costumes et items qui lui sont associés. Le soft est aussi ridiculeusement facile (un parti pris de Nintendo, les vies et autres power-up se ramassant à la pelle), je l'ai fini avec plus de 300 vies. Les sous-boss et les boss ne sont pas particulièrement originaux... Restent une réalisation très propre et quelques niveaux au level-design bien pensé. Super Mario Bros. 3 et Super Mario World peuvent dormir tranquille, le petit dernier ne leur arrive pas à la cheville !
Note: 13.5/20
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Mortal Kombat III (SNIN) 14.07.2015
Un épisode en net recul par rapport aux opus précédents. La réalisation est moins réussie que dans MK2 et les sprites sont beaucoup plus petits. Surtout, le jeu est trop rapide, ce qui rend les combats assez brouillons. Enfin, la difficulté est complètement craquée, on se fait laminer par le CPU même en easy (!). Pour le finir, j'ai du activer un des 3 codes (les fameux "haut haut bas bas gauche droite A B A", "select A B droite gauche bas bas haut haut", "X B A Y haut gauche bas droite bas", je m'en souviens encore par coeur plus de 20 ans après !) qui permet d'obtenir 30 crédits. Ces codes permettent également de débloquer des nouveaux persos, de réaliser les fatalities avec un seul bouton, etc... Ils améliorent vraiment l'expérience de jeu ! Principale nouveauté de ce titre, les fatalities se font plus variées entre les classiques, les animalities, les babalities et les friendhips... Même si ça n'apporte pas grand chose au final !Note: 13.5/20
Ghost Pilots (Neo.Geo) 25.07.2015
Un shoot très old school (1991) qui tient bien la route graphiquement, avec des effets de zoom très réussis et une animation sans faille. La lenteur de notre hydravion complique sérieusement la donne, car il est souvent compliqué d'éviter les projectiles ou même les avions kamikaze qui nous foncent dessus. Sans l'armement au maximum, ça vire même au supplice ! Franchement, respect à celui ou celle capable de le plier en 1cc (d'autant plus que le jeu est plutôt long, avec une grosse dizaine de missions) GP est pour moi inférieur aux premiers shmups de la Neo (ASO II et Last Resort par exemple) mais il reste un petit jeu correct sans plus.Note: 12/20
The King of Fighters '96 (Neo.Geo) 26.07.2015
Un très grand cru, avec certains des plus beaux décors vus dans KoF (le désert aux USA avec ses nuages qui évoluent round après round), des persos redesignés avec goût, des musiques et digits vocales excellentes, une jouabilité plus souple et un rythme accru, de nouveaux coups spéciaux et subtilités de gameplay (ex : la roulade)... What else?Note: 17.5/20
The King of Fighters '97 (Neo.Geo) 26.07.2015
Un peu en retrait par rapport au '96, notamment à cause de son ambiance sonore moins travaillée (les musiques s'arrêtent entre les rounds), même si c'est un choix délibéré de la part de SNK... Graphiquement, les stages alternent entre le bon (Bali, GP de Monaco) et le moins bon (le temple coréen par exemple, tout juste passable). Le choix entre 2 modes de jeu apporte un peu de variété : si le mode extra est assez classique, le mode advanced se rapproche d'un Street Fighter Alpha, puisque la barre de furie se remplit au fur et à mesure.Note: 16/20
Super Mario 3D Land (3DS) 26.07.2015
Commencé sur 2DS, fini sur la New 3DS (même si j'ai assez peu activé la 3D au final) avec toutes les médailles. Je n'ai par contre pas débloqué le stage ultime, pas le courage de me retaper tous les stages et de récolter toutes les médailles avec Luigi pour un seul niveau supplémentaire...
Ce SM3DL m'a laissé une impression assez mitigée au final. Si la réalisation est excellente, les clins d'oeil toujours sympas (les maisons fantôme de SMW, les bateaux volants de SMB3, etc.) et certains mondes réussis, il y a au final assez peu de nouveautés à se mettre sous la dent et le soft joue clairement la carte de la sécurité. Les 8 mondes ne proposent absolument aucun challenge et chaque niveau se torche très rapidement. Heureusement, les 8 mondes alternatifs que l'on débloque après avoir fini le jeu sont (un peu) plus corsés, avec des courses poursuite contre Dark Mario, des niveaux avec un chrono limité, des médailles plus compliquées à dénicher, etc. Un bon épisode sur portable donc, mais très loin des Mario Galaxy ou d'un Super Mario 64 en termes d'originalité et de gameplay.Note: 15/20
Nightmare Creatures (PS1) 02.08.2015
Je n'y avais pas rejoué depuis l'adolescence et même s'il pique un peu les yeux, il reste un beat them all très sympa à jouer ! On y incarne 2 persos au choix : un prêtre, Ignatius qui se bat avec un bâton (assez puissant), et Nadia qui combat à l'escrime et qui est ultra rapide (elle fait presque aussi mal que le prêtre donc ma préférence va pour cette dernière). Ils sont à la poursuite d'un savant-fou, Adam Crowley, qui crée des monstres et les lâche en plein Londres au XIXème siècle. L'ambiance est d'ailleurs particulièrement bien foutue : glauque et macabre à souhait, avec des environnements crades et variés (différents quartiers de Londres, zoo, égoûts, cimetière sous la neige, cryptes, docks et j'en passe), un environnement musical bien creepy, etc. A noter que quasiment tout le jeu se passe en pleine nuit, ce qui accentue son côté lugubre. Le bestiaire n'est pas en reste avec zombies, loups garou, araignées humanoïdes, sosies de Jack the Ripper, etc... Les combos sortent bien et le joueur est clairement incité à en abuser car elles permettent souvent de démembrer les ennemis. Parmi la foultitude d'items à disposition, celle qui permet de trancher ses ennemis dans tous les sens est un vrai bonheur! Assez cocasse de se coltiner un loup garou unijambiste ou bien un golem dont la seule attaque est le coup de boule puisqu'on lui a tranché ses 2 bras!
Seuls vrais points noirs du soft, la maniabilité des persos est un peu rigide et la gestion des sauts est assez catastrophique. Il suffit de se taper le stage des égôuts pour s'en convaincre : sauter d'une plateforme à une autre sans tomber dans l'eau peut vite virer au supplice ! Et pendant que j'y suis, les combats contre les boss (au nombre de 4) sont assez oubliables...
Cela dit, ce jeu est la preuve que Kalisto était capable de sortir des bons titres !Note: 14/20
Samurai Spirits (Neo.Geo) 07.08.2015
Premier jeu de combat à l'arme blanche, c'est aussi l'un des tous premiers jeux auquels j'ai pu jouer sur la Roll étant gamin (juste après Art of Fighting), et ce fut vraiment un choc visuel ! L'esthétique japonaise féodale, le charisme des persos (Haohmaru, Ukyo et j'en passe), l'ambiance sonore, les cut-scenes, le bushido, TOUT respire le bon goût dans ce titre culte.
Note: 17.5/20
Samurai Spirits II (Neo.Geo) 08.08.2015
Encore meilleur que son grand frère sur tous les plans, il voit l'apparition de quelques nouveaux persos phares, dont le stylé et non moins excellent Genjuro (un de mes préférés de la série).
Genjuro. Les stages sont pour la plupart repris du premier opus mais ils ont tous été superbement retravaillés (ex : celui d'Haohmaru au soleil couchant avec les torii, le mouvement des vagues, le Fuji-san, tout juste magnifique), et les nouveaux ne sont pas en reste (celui de Genjuro avec ses champs de blé en mouvement touche au sublime). Les musiques, tantôt rock, tantôt très traditionnelles sont toujours un plaisir pour les oreilles. Et les combats sont plus souples et plus indécis, notamment grâce à l'apparition d'une furie (Weapon Smash Waza) qui correctement executée permet de désarmer son adversaire, ce qui occasionne très souvent de gros retournements de situations... Chef d'oeuvreNote: 18.5/20
Neo Geo Cup '98 (Neo.Geo) 08.08.2015
Une version spéciale Coupe du Monde 98, qui n'apporte pas grand chose par rapport à Tokuten Oh 3. On peut même dire qu'il s'agit d'une grosse repompe, puisque seuls les noms de joueurs changent. Et en mode CdM, on affronte les mêmes équipes qu'en 1998 (période bénie des dieux du football). Toujours sympa d'affronter en poule l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, le Danemark et d'enfiler les buts comme des perles avec "Dughert" (Dugarry) ou "Zidi" (pas Claude hein, mais Zizou), ça rappelle de bons souvenirs ! Mais très franchement il s'agit surtout d'un jeu pour la collec, Tokuten Oh 3 étant quasi identique et beaucoup moins cher (et moins rare aussi).
Note 16/20
Need for Speed : Most Wanted (PS Vita) 29.08.2015
Fini à 84% en 11h30 envion. Battu les 10 Most Wanted (nécessaire pour terminer le jeu) et débloqué toutes les voiture (41 au total). Il y a quelques courses que j'ai probablement zappées avec certaines voitures, mais je ne pense pas que j'y passerai plus de temps...
Techniquement, le jeu n'est franchement pas très impressionnant pour de la PS Vita, avec pas mal de clipping, peu de trafic et de concurrents. Heureusement, l'impression de vitesse est très bonne.
J'ai bien apprécié la liberté offerte au joueur (on se balade sur une grande map et on déclenche les courses avec le système Easydrive, plutôt bien foutu). Les courses, justement, sont assez variées : courses classiques bien sûr, semer les flics (assez tendu d'ailleurs, de vrais pots de colle !), atteindre une vitesse moyenne, etc. Le multi n'est pas en reste, avec des modes encore plus originaux (des concours de sauts en longueur par exemple, WTF).
La durée de vie est plutôt très bonne pour un jeu de course. Le joueur est vraiment incité à tenter de débloquer et de "collectionner" toutes les voitures (qui sont d'ailleurs améliorables), d'autant plus qu'il y en a vraiment pour tous les goûts : supercars bien sûr (Bugatti Veyron Super Sport, McLaren MP4, Lamborghini Aventador, Pagani Juayra, Koenigsegg Agera, Porsche 918 Spyder, etc.) mais aussi sportcars (Gallardo, Aston Martin V12 Vantage, Audi R8 GT Spyder, 911 Carrera S, Tesla Roadster Sport). Et surtout des caisses qui sortent pas mal de l'ordinaire pour un jeu de bagnoles : rétro (Lamborghini Countach, 911 Turbo 3.0, Shelby Cobra) mais aussi des caisses de série en tout genre (Audi A1, Range Rover Evoque, Ford Focus, Ford F-150 SVT Raptor, etc.). Une diversité qui est la bienvenue ! Et si on veut vraiment tout débloquer sur la carte (se faire flasher par tous les radars, détruire toutes les grilles qui ouvrent sur des passages secrets, etc.), il y a vraiment de quoi s'occuper un bon moment !
Au final, un bon NFS donc, un léger cran en dessous du Hot Pursuit qui m'avait pas mal occupé à l'époque sur PS3 et qui avait marqué le revival de la série (et qui était déjà réalisé par Criterion si je ne me trompe pas).
Note: 16/20
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DoReMi Fantasy - Milon no DokiDoki Daibouken (SFC) 13.09.2015
Un jeu que je ne connaissais que de nom et c'est vraiment une petite perle, un des meilleurs platformers SFC !
On incarne un lutin, Milon qui doit récupérer une fée enlevée par le grand méchant du jeu, Amon (et oui, ça rappelle fortement Mario !). On se ballade à travers 7 mondes (généralement subdivisés en 5 niveaux). Dans la plupart des stages, il faut récupérer une étoile, nécessaire pour désenvoûter un instrument de musique (il en faut 5 à chaque fois) et avoir le droit d'affronter le boss du monde... Oui ça a l'air assez obscur à première vue mais en fait dans la pratique c'est très simple !
Ce qui frappe lors des premières minutes, c'est la beauté des graphismes, très colorés, avec de jolis tons pastels. On a vraiment l'impression que le terme "kawai" a été inventé pour ce jeu ! A titre d'exemple, le perso utilise une pipette et emprisonne les ennemis dans des bulles de savon (!!!). Les décors sont franchement magnifiques (du véritable pixel art), et pour ne rien gâcher, certains mondes sortent un peu des sentiers battus (le monde des gâteaux notamment). Les ennemis sont trés variés, et la palette d'animations de Milon est assez bluffante. La maniabilité est parfaite (digne d'un Mario), toutes les commandes répondent au doigt et à l'oeil. Les musiques, sans être exceptionnelles, sont très plaisantes et peuvent se targuer d'être assez originales.
Le gameplay a le mérite d'être évolutif puisqu'on récupère des aptitudes après avoir vaincu certains boss (la nage, le fait d'accéder à des plateformes en hauteur, etc.). Le jeu est relativement facile si on débloque certains items (les chaussures ailées qui permettent de planner, le chewing-gum qui donne le droit de tomber une fois dans un précipice sans mourir) mais ces derniers disparaissent dès que l'on meurt, et ils se font assez rares dans les niveaux. De plus, la difficulté est assez progressive, une partie de plaisir au début mais ça se corse un peu à partir du monde des neiges (notamment le monde des volcans) et certains boss demanderont plusieurs essais avant de maîtriser leurs patterns.
Bref, un jeu que je recommande vivement. Dommage qu'il soit aussi cher (au moins 200€) car il gagne à être connu
Note: 17/20
Rushing Beat (SFC) 27.09.2015
Jaleco essaie de surfer sur la vague des beat them all en lançant Rushing Beat en 1992... On y retrouve tous les codes du genre avec les stages caractéristiques (les rues mal famées, le passage en monte charge, etc), les ennemis stéréotypés (les gros balourds de service, les karatéka, les lanceurs de dynamite, etc.) et bien sûr un choix assez étoffé d'armes et items à ramasser (grenade, brique, couteau, clé anglaise, batte de baseball et autres joyeusetés).
2 persos sont disponibles, Rick Norton, agile et aux enchaînements rapides mais pas très puissant, et Douglas Bild, le roi de la choppe et autrement plus puissant que son acolyte. Ca ne vous rappelle rien ?
Les graphismes sont corrects sans être exceptionnels. Les musiques sont assez moyennes (et très répétitives). Celle du stage 5 est juste insupportable...
La durée de vie est plutôt bonne pour un bta puisqu'il faut compter une petite heure pour le finir. Ce ne sera d'ailleurs pas forcément une partie de plaisir en raison d'une hitbox très approximative, parfois rageante.
Du coup, il ne faut pas hésiter à abuser des choppes et de certaines techniques de pute contre les boss (le coup de pied/point sauté notamment) !Un beat moyen au final, pas inintéressant à jouer (loin de là) mais assez nettement inférieur à Final Fight par exemple (malgré la présence d'un mode 2 joueurs pour le coup !). Je me suis récemment choppé le Shura, mais j'aimerais bien mettre la main sur le Ran avant, histoire de les faire dans l'ordre.
Note: 13.5/20
Garô Densetsu (MD) 03.10.2015
Une conversion mieux réussie que celle sur SFC. Parmi les points positifs, on peut jouer tous les persos en versus (dont Geese Howard avec une manip), on a toujours les changements climatiques (forcément moins impressionnants que sur Neo) et on retrouve les 2 plans de jeu (qui avaient curieusement disparu sur SFC). Par contre, les animations des persos sont assez saccadées, les musiques sont très moyennes (avec comme souvent sur MD des tonalités "métalliques") et certains thèmes sont même difficilement reconnaissables... Cela dit, la MD s'en sort avec les honneurs !
Note: 14/20
Arrow Flash (MD) 04.10.2015
Un shmup assez méconnu sur MD, loin d'être exceptionnel, à peine légèrement au-dessus de la moyenne des shoots dispos sur la bécane.
La principale caractéristique du soft est de pouvoir alterner à tout moment entre un vaisseau classique et un mecha. Les 2 ont des aptitudes assez différentes, au niveau de la vitesse (le robot est légèrement plus lent), des tirs (façon homing avec le robot, là où le vaisseau permet de balayer une partie plus importante de l'écran grâce à des modules un peu plus éloignés), des hit boxes, des attaques spéciales (qui donnent son nom au jeu). Au final, le mecha sera plus efficace dans les niveaux à scrolling vertical, alors que le vaisseau déploiera toute sa puissance lors des stages horizontaux.
Techniquement, le jeu tient plutôt bien la route avec de nombreux parallaxes et effets de déformation. Par contre, c'est au niveau esthétique que le bât blesse, avec un level-design pas toujours très inspiré (merci la repompe des certains niveaux/éléments de Gradius et Thunderforce III, voire de R-Type pour une arme en particulier) et des décors assez vides. Certains motifs sont d'ailleurs déclinés sur plusieurs stages en changeant simplement de couleur, dénotant un manque certain d'inspiration de la part des développeurs. Les musiques sont banales et sans réelle saveur donc inutile de s'attarder dessus...
Dernier point à relever, le soft est d'une facilité déconcertante (assez rare pour un shmup MD pour être signalé !) : on trouvera dans chaque stage une item bouclier autorisant le joueur à se faire toucher trois fois, on récupère souvent une vie à la fin de chaque stage ; à pleine puissance le vaisseau est une véritable arme de destruction massive (sans même parler de l'attaque Arrow Flash dévastatrice) et les boss sont extrêmement faibles... Bref, si vous cherchez un tant soit peu de challenge, passez votre chemin
Note: 14/20
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WE placé sous le signe du rétrogaming avec la RGC à Meaux (sorti au 2ème tour du tournoi Windjammers, je me suis fait rosser par Anzy sur Markof, et j'ai tâté un peu de Micro Machines V3, du Donkey Konga 2, Super Mario Kart, et un peu de Wii U avec Mario Maker et Super Smash Bros.) et pas mal de SFC avec un pote qui était de passage à Paris.
Résultat 2 finishes sur des jeux à l'action frénétique et parfaits pour le coop : Wild Guns et Contra Spirits. Un peu de dose également sur Super Bomberman 3, F-Zero et aussi quelques sessions de Teenage Mutant Ninja Turtles - Mutant Warriors !
Wild Guns (SFC) 10.10.2015
Réalisé par Natsume, à qui on doit également la série KiKi KaiKai (Pocky & Rocky), Wild Guns est un excellent jeu arcade TPS sorti en fin de vie de la SFC.
On y incarne au choix 2 persos (Annie et Clint), dans une ambiance western / science-fiction à la sauce Wild Wild West. Les ennemis partent un peu dans tous les sens : robots, crabe mécanique, mécha doté d'un gatling gun et j'en passe ! On retrouve pas mal d'éléments emblématiques du western puisque l'on parcourt au gré de l'aventure une ville au beau milieu du désert avec son traditionnel saloon, une mine, un canyon, etc.
La réalisation est vraiment d'excellente facture et assez impressionnante par certains aspects, notamment au niveau de la gestion des impacts de balles sur le décor et la présence de pas mal d'éléments destructibles.
Les musiques ne sont pas en reste, celle contre les boss est d'ailleurs particulièrement entêtante (mention spéciale également à celle du premier niveau, Carson City) !
La jouabilité surprend au premier abord puisque les flèches directionnelles permettent à la fois de déplacer le perso et le curseur de tir (NAM-1975 style :D) mais on y finit par s'y faire, d'autant plus que le gameplay est plus subtil qu'il n'y parait avec la présence d'une esquive, d'une attaque au corps à corps, de nombreuses armes, d'une attaque spéciale, d'un Vulcan Gun dévastateur une fois que l'on a rempli une jauge à fond, etc.
A deux joueurs, c'est même un vrai bonheur avec une petite dimension stratégique. Par exemple, mon pote freezait certains ennemis assez résistants avec le le lasso magnétique pendant que je défouraillais à tout va !
La durée de vie est assez limitée avec seulement 6 niveaux (on peut d'ailleurs parcourir les 4 du milieu dans l'ordre que l'on veut) mais on y revient avec plaisir, notamment à 2 joueurs !Note: 16.5/20
Contra Spirits (SFC) 11.10.2015
Véritable vitrine technologique à sa sortie, Contra Spirits est un superbe jeu d'action particulièrement intense et rythmé, en bref un véritable concentré de testostérone !
Les situations sont particulièrement variées, avec une mise en scène qui fait mouche. Certaines scènes sont d'ailleurs devenues cultes : le bombardier qui largue son napalm dans le 1er stage (avec une très belle utilisation du mode 7) ; les phases d'escalade sur des parois en canardant dans tous les sens ; la fin du 4ème niveau où l'on saute de missiles en missiles, tirés par un hélico de combat, le tout en essayant de détruire un boss !
Les boss justement sont souvent énormes (la tortue à la fin du 1er niveau) et très charismatiques (l'espèce de Terminator du level 3). Niveau difficulté, comme tout Contra qui se respecte, il faudra vraiment s'accrocher en hard. Mais le plaisir de jeu est clairement au rendez-vous, c'est encore plus vrai à 2 où il faut coopérer pour parvenir à progresser.
Le soft ne comporte que 6 niveaux mais la variété est vraiment de mise, notamment avec les 2 en vue de dessus, qui changent radicalement au niveau de la jouabilité et de l'expérience de jeu. Et puis quand c'est bon (excellent en l'occurrence), c'est toujours beaucoup trop courtNote: 18/20
Ranma 1/2 Bakuretsu Ranto Hen (Super Famicom) 17.10.2015
Moins bon que l'épisode Ranbu Hen que j'avais fini précédemment (le dernier sorti, et sans conteste le meilleur des 3). S'il est sympa de retrouver l’univers Ranma avec des graphismes qui respectent le manga (tout comme les musiques et les digits vocales), le jeu pêche par des coups assez peu variés (un coup de pied, un coup de poing, une projection et c'est à peu près tout), le fait de ne pas pouvoir sauter avec la croix directionnelle (bouton X par défaut), et un manque flagrant de profondeur dans le gameplay...
Note: 13/20
Koutetsu Teikokyu (MD) 17.10.2015
Un bon shmup, à l'ambiance particulièrement originale, puisqu'on évolue en plein univers steampunk, dans un XIXème siècle alternatif. Les ennemis sont évidemment dans le thème, tout comme les vaisseaux que l'on peut contrôler : un avion chasseur, et un zeppelin (ma préférence va pour se dernier, beaucoup plus résistant et pratiquement aussi maniable que le chasseur). Autre particularité du soft, on peut tirer aussi bien en arrière qu'en avant. Le joueur est d'ailleurs incité à faire des va-et-vient à l'écran et à jongler entre les tirs avant et arrière, notamment contre les boss (avec une mise en scène sympa et des affrontements qui durent en général quelques minutes). Au stick c'est franchement un régal ! Le système d'armements est plutôt bien foutu puisque la puissance des tirs augmente en fonction de son niveau d'xp (on peut aller jusqu'au level 20). Les graphismes sont très détaillés, certains niveaux ont des couleurs assez fades mais d'autres sont vraiment très réussis visuellement. Je pense notamment au survol des nuages au soleil couchant et de la ville en pleine nuit (à partir de 14:40 et 30:22 dans la video si vous voulez vous en convaincre). Les musiques alternent le bon et le moins bon mais globalement elles font le job, sans être inoubliables pour autant. La durée de vie est vraiment bonne (pour le genre), avec environ 1h au compteur, et on y revient avec plaisir. Seule vraie ombre au tableau, les ralentissements très fréquents (surtout contre les boss). Au final, Steel Empire (son petit nom en Occident) manque de peu sa place parmi les tous meilleurs shmups sur MD, en raison de niveaux assez inégaux et d'une relative lenteur pour un shoot.
Note: 16/20
XDR (MD) 20.10.2015
Un shmup moyen, sorti en 1990. Les graphimes sont oubliables (le level design est même parfois d'assez mauvais goût, et on a souvent du mal à distinguer les sprites du décor), tout comme les musiques et les bruitages qui font vraiment cheap. La jouabilité est franchement désastreuse à la manette mais c'est déjà plus sympa au stick. Je ne saurais trop expliquer pourquoi mais j'ai quand même pris du plaisir à en venir à bout, probablement en raison d'un armement plutôt cool (2 modules, différents types de missiles et 3 tirs différents) et d'un challenge assez relevé (quand on meurt, on repart au début du niveau et complètement à poil), même si le jeu se plie vite au final (une quinzaine de minutes au total pour parcourir les 6 niveaux). Mention spéciale au boss de fin qui a failli provoqué une crise d’épilepsie chez moi (il faut penser à cligner des yeux) !:
Pour ceux qui voudraient voir à quoi ça ressemble :Note: 12.5/20
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Teenage Mutant Ninja Turtles - Tournament Fighters (MD) 21.11.2015
Assez largement en-dessous du jeu de baston sur SFC (qui est complètement différent au niveau des persos, du scénario, du gameplay, des environnements, etc). Si la réalisation est soignée (malgré des environnements plutôt vides et sans saveur), le gameplay ne m'a vraiment pas convaincu : coups limités, hitbox qui m'a semblé très hasardeuse, ça manque clairement de fun... Et surtout, le jeu est extrêmement difficile contre le CPU en mode standard (limite frustrant) ! Reste quelques bonnes idées (la présence de Casey Jones, le combat contre Krang, les stages sur plusieurs niveaux à la Mortal Kombat) mais ce jeu ne fait absolument pas le poids par rapport au jeu de baston TMNT sur SFC (et je ne parle volontairement pas de "version" SFC car les 2 jeux sont complètement différents encore une fois).
Note: 13/20
Super Street Fighter II : The New Challengers (MD) 21.11.2015
J'avais déjà écrit une mini-critique sur la version SFC donc je ne vais pas trop m'attarder sur ce titre... Si l'animation et le gameplay m'ont paru un peu plus "dynamiques" sur MD, le jeu est moins bien léché graphiquement parlant et il pêche au niveau des musiques et des bruitages (notamment les digits vocales très désagréables, qui grésillent). J'avais prévu de le faire au stick et quand j'ai grillé qu'à cause de seulement 3 boutons, je devais appuyer sur start pour passer des coups de poing aux coups de pied, je suis repassé immédiatement au pad 6 boutons !
Cela dit, le jeu reste un pur régal, même s'il n'apporte honnêtement pas énormément par rapport à l'opus précédent...Note: 17/20
Baby Jo (NEC Cd-rom) 25.11.2015
Bon autant le dire tout de suite, je vais avoir du mal à être objectif sur ce jeu car c'est une vraie madeleine de Proust pour moi ! J'y jouais en début de primaire (CE1-CE2) sur PC donc quand je l'ai vu chez A-Too il y a une quinzaine de jours à Osaka, je n'ai pas hésité très longtemps !
Je n'avais jamais réussi à passer le niveau 2 (saleté de nains ) et j'ai plié le jeu (4 niveaux au total) en moins d'une semaine ; je n'avais pas du y jouer depuis une grosse vingtaine d'années...On incarne un bébé qui cherche à rentrer chez lui et qui doit traverser 4 niveaux semés d’embûches. Pour se défendre, il dispose de hochets, de super-couches (!!!) et c'est à peu près tout. Il faut penser à trouver régulièrement des biberons sinon c'est la perte d'une vie assurée. De plus, certains items que l'on récupère ont tendance à "mouiller" la couche du mioche, le rendant beaucoup plus lent, moins maniable et moins apte à sauter... Tout un programme !
Le challenge est au rendez-vous (même si encore une fois il est beaucoup moins dur que dans mes souvenirs), merci le système de passwords ! Le bestiaire est très varié et part un peu dans tous les sens (des jonquilles aux nains sadiques, en passant par les chiens et les tondeuses à gazon). On est également aidé ici et là par un canard noir pas très net qui vit dans un terrier (WTF). Les graphismes sont assez corrects (Amiga-style), par contre les développeurs ne se sont vraiment pas foulés pour les musiques, puisque l'on compte 2 pistes en tout et pour tout dans le jeu (et une 3ème pour l'intro) !
Au final, Baby Jo est un jeu de plateformes honnête et sans prétention, à tester !
Note: 12/20
Chip to Dale no Daisakusen (FC) 29.11.2015
Un très bon platformer, qui peut de plus se jouer à 2 simultanément ! Le level-design est de qualité (étant donné la taille des rongeurs, tous les lieux que l'on traverse nous paraissent immenses), le gameplay au poil (à base de caisses à envoyer dans la gueule des ennemis, ou bien à utiliser comme boucliers), la variété est de mise (passage en aéroglisseur, marteau pour détruire un mur, des robinets d'eau à éteindre pour continuer son chemin, etc etc), les musiques sont de qualité et reprennent bien l'esprit de la série... Par contre, dommage que le jeu soit aussi facile Les boss sont affreusement simples à battre, on récupère 1 à 2 vies à chaque bonus stage, et on peut même carrément zapper certains niveaux (11 au total mais il est très bien possible de prendre des "raccourcis" sur la map et de n'en faire que 7 pour terminer le jeu)... Mais ça reste un très bon jeu. Je compte m'attaquer à son petit frère prochainement...
Note: 17/20
Hook (SFC) 06.12.2015
Jeu d'action/plateforme plutôt fun, qui reprend le scénario du film de Spielberg (avec pas mal de liberté quand même). La réalisation est vraiment réussie, avec des graphismes fins et colorés. Les musiques (très enjouées et lyriques) ne sont pas en reste et contribuent grandement à l'ambiance enfantine du titre. Les commandes sont assez simplistes, puisque Peter Pan peut sauter et donner des coups de dague (voire même lancer des boules d'énergie)... Mais surtout, il peut voler, ce qui apporte quand même pas mal de nouveauté et enrichit considérablement le gameplay !
Dommage que la maniabilité soit assez raide, que le personnage soit un peu lent (heureusement, il peut courir) et qu'il se plie en une grosse demi-heure (malgré la dizaine de niveaux et des situations variées) car sans être un des jeux incontournables de la SFC, Hook n'en reste pas moins un soft sympathique !Note: 14.5/20
Rushing Beat Ran (SFC) 06.12.2015
Bien meilleur que le premier opus à tous les niveaux. Le roster est étonnamment étendu pour un beat them all avec 5 persos jouables dès le début : les 2 anciens du 1er Rushing Beat, Rick Norton (le plus équilibré de tous les persos selon moi) et Douglas Bild (un mix entre une skin de M.Bison et des caractéristiques de chopeur) mais aussi Lord J (un judoka version poids lourd), Kazan (un ninja) et enfin Wendy Milan (une catcheuse). Bref il y a franchement de quoi varier les plaisirs, d'autant plus qu'on peut toujours y jouer à 2 !
La principale amélioration se situe sur le plan graphique, avec beaucoup plus de détails, des couleurs mieux choisies et un esprit comic/BD assez sympa (des onomatopées apparaissent à l'écran quand on castagne un ennemi). L'animation est également bien plus fluide. Le titre ne compte que 4 stages mais ils sont très longs et divers (égouts, jungle, ponts/échafaudages avant de finir dans une espèce d'avion furtif).
Les musiques demeurent assez répétitives mais elles sont tout de même de meilleure qualité (celles du premier opus étaient pour la plupart horribles), sans vous laisser un souvenir impérissable pour autant...
Les ennemis restent assez peu variés mais ils sont présents en nombre; il ne faut pas hésiter à abuser des projections pour les balancer dans le vite, ou bien les enchaîner au sol à l'infini, sans même qu'ils ne puissent se relever (assez jouissif !). Quelques nouveaux items font leur apparition (le fusil notamment, dont les munitions sont infinies) mais leur intérêt est limité, les attaques au corps à corps ou bien les chopes faisant beaucoup de dégâts... On retrouve également le mode Angry/Ikari : si on prend trop de coups, le perso passe en mode berserk. Il se met à clignoter et devient invincible pendant un court de temps, tandis que ses attaques deviennent surpuissantes (il suffit de voir les projections qui envoient valdinguer les ennemis à l'autre bout de l'écran pour s'en convaincre !).
Par contre Jaleco ne s'est pas foulé pour les boss puisque ceux des 3 premiers stages sont en fait une version "evil" des persos jouables, avec des coups grandement améliorés et de nouveaux pouvoirs spéciaux (ex : Wendy peut grimper sur les cordes du ring et lancer une attaque sautée). Seul le boss final est un ennemi original, il est d'ailleurs beaucoup plus coriace que les autres avec 3 barres de vie.
Rushing Beat Ran reste quand même un peu trop lisse et manque de rythme pour se faire une place parmi les tous meilleurs bta sur SFC. Il me reste maintenant à enchaîner avec le Shura, histoire de clôturer la série.
Note: 15.5/20
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2 Super Mario sur l'excellente compil Super Mario All Stars sur Super Nintendo histoire de bien clôturer 2015 et de commencer 2016 en beauté !
Super Mario Bros. 2 - Super Mario All Stars (SNIN) 30.10.2015
Un épisode vraiment à part dans la série, puisqu'il reprend le jeu Doki Doki Panic en remplaçant les persos du soft original par Mario/Luigi/Peach/Toad. Il est d'abord sorti aux USA et en Europe (sous le titre Super Mario Bros), histoire de surfer sur le succès du premier opus, avant de sortir au Japon sous le nom Super Mario Bros. USA...
Tous les persos sont jouables et présentent des aptitudes différentes (Peach peut léviter par exemple). Si le jeu ne vaut pas un vrai épisode de Mario niveau gameplay, il reste un très bon titre sympathique avec une durée de vie conséquente (7 mondes).Note: 17/20
Super Mario Bros. : The Lost Levels - Super Mario All Stars (SNIN) 01.01.2016
Plus corsé que dans mes souvenirs, j'ai pas mal galéré sur certains niveaux. Les malus (champignons violets) rendent le jeu plus difficile et le challenge est souvent au rendez-vous, avec un level design parfois bien sadique ! On peut également incarner Luigi... La durée de vie est très bonne : on croit avoir fini le jeu au stage 8-4 mais il faut encore se taper les mondes 9, A, B, C et D (avec 4 stages par monde) Le jeu annonce d'ailleurs une "more difficult quest" après avoir fini le 8-4 mais j'ai trouvé au final les 8 premiers mondes et les stages associés en moyenne beaucoup plus relevés...
Note: 16.5/20
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Crash Bandicoot (PS1 jap) 09.01.2016
Porte étendard des jeux de plateforme sur Playstation, ce jeu réalisé par Naughty Dog a encore de beaux restes. Une 3D impressionnante pour l'époque, certains niveaux cultes (notamment ceux où l'on se fait poursuivre par un rocher, comme quoi Naughty Dog puisait ses références dans Indiana Jones bien avant Uncharted), une alternance de niveaux 2D/3D, 32 stages à se mettre sous la dent (sans compter les stages bonus et les gemmes à dénicher afin de finir le jeu à 100%), c'est du tout bon ! Les derniers mondes sont vraiment ardus, notamment en raison d'une évaluation des distances lors des sauts pas toujours évidente en 3D... Heureusement, ceci sera corrigé dans les épisodes suivants.Note: 16.5/20
Crash Bandicoot 2 : Corex Strikes Back (PS1 pal) 16.01.2016
On prend les mêmes et on recommence ! Enfin, pas tout à fait... La réalisation est montée d'un cran, Crash dispose de nouvelles aptitudes (il peut glisser et réaliser des sauts plus élevés, il peut faire des plats en retombant afin de détruire des caisses spéciales, il peut s'agripper à des plateformes, etc.) et les niveaux/environnements sont un plus variés : accès à des engins motorisés (une sorte de hors bord sur l'eau, un jet-pack dans l'espace), niveau de nuit (où l'on s'éclaire à l'aide d'une luciole, limitée dans le temps), etc. On retrouve cela dit quelques classiques qui ont subi un petit lifting : on ne chevauche plus un phacochère mais un petit ours polaire, on se fait poursuivre par un gros plantigrade (la mère de l'ourson?) en plus des traditionnels rochers, etc etc...
Le jeu ne comprend que 25 niveaux (+ 2 cachés) mais le rythme est meilleur, et le gameplay est surtout beaucoup plus fun que dans le premier. Il faudrait que je mette la main sur le 3ème épisode à l'occase, histoire de boucler la trilogie (je n'ai pas fait le 3ème opus depuis une éternité !).Note: 17.5/20
Duck Tales (FC) 17.01.2016
Si je connais très bien la version GB (normal, c'est un de mes tous premiers jeux), c'est la première fois que je termine cette version Famicom.
Console de salon oblige, les graphismes sont plus détaillés et la palette de couleurs change du noir et blanc auquel j'étais habitué depuis plus de 20 ans ! La bande son est toujours aussi excellente...
Seule légère ombre au tableau, le pogo jump est moins pratique que sur GB, puisqu'il faut appuyer sur Bas + B pour l'activer (là où le seul bouton B suffit sur portable).
Un incontournable en tout cas...
Place au Duck Tales 2 prochainement !Note: 17.5/20
DuckTales 2 (FC) 24.01.16
Après une première aventure particulièrement réussie, le but cette fois-ci est de récupérer des morceaux d'une carte au trésor disséminés aux 4 coins du monde, afin de mettre la main sur le trésor des McDuck (tout un programme !). On arpente donc des lieux variés : pyramide égyptienne, bateau pirate, château fort, etc. Nouveauté par rapport à l'épisode précédent, on rencontre Géo Trouvetout au gré de l'aventure, qui offre à ce bon vieux Picsou de nouvelles aptitudes (des coups de canne plus puissants par exemple), nécessaires pour progresser. Les situations sont un peu plus variées, avec la possibilité de tirer certains objets et même de se suspendre à des anneaux, en plus de la présence de quelques énigmes. Un magasin fait également son apparition entre chaque niveau : on peut y acheter un coffre-fort, des vies, de la nourriture et même des continues ! La difficulté est légèrement plus corsée, même si les boss sont ridiculeusement faciles... Malgré un certain vent de fraîcheur, je préfère le premier opus que je trouve plus mémorable, et dont les musiques sont excellentes, là où celles de DT2 sont tout juste banales...
Note: 16/20
Chip to Dale no Daisakusen 2 (FC) 24.01.16
On ne change pas une recette qui fonctionne, et je trouve pour le coup que Capcom n'a pas pris assez de risques. Si les graphismes se sont améliorés (avec des animations plus fines, une palette de couleurs étoffée), quelques nouvelles aptitudes (on peut dorénavant balancer des caisses en diagonale), les nouveautés sont au final assez minimes. La progression est beaucoup plus linéaire que dans le premier épisode, puisqu'on ne peut choisir l'ordre des niveaux qu'à un seul moment dans l'aventure. Le jeu est légèrement plus corsé (il est un peu plus compliqué de refaire son stock de vies lors des sessions bonus entre 2 niveaux) et les boss sont plus intéressants à affronter. Le jeu reste ultra fun en co-op, un vrai régal ! Je le place un peu en-dessous du premier opus qui avait placé la barre très haut. Pourquoi ne pas nous en proposer un remake, à l'image de DuckTales ?
Note: 15.5/20
Akumajô Densetsu (FC) 31.01.16
Un véritable chef d'oeuvre, qui apporte son lot de nouveautés, avec notamment la possibilité de récupérer des alliés au cours de notre quête on ne peut en garder qu'un seul avec soi). Ils sont au nombre de 3 : Grant, un brigand acrobate qui envoie des dagues et qui peut carrément grimper sur les parois; une prêtresse qui use des sorts; et Alucard, le fils de Dracula, qui peut se transformer en chauve-souris et voler un court laps de temps. D'une simple pression du bouton Select, on passe de Trevor à son allié et vice versa. En plus d'apporter de la variété, les alliés s’avèrent très utiles dans certaines situations, voire même contre certains boss. Alors que je galérais avec Trevor pour battre la mort, je n'en ai fait qu'une bouchée avec la magicienne ! Certains persos ont également l'avantage d'être un peu moins raides que Trevor (c'est particulièrement vrai pour Grant). Le jeu propose 4 fins différentes (une si on ne récupère aucun allié, et une différente pour chacun des alliés) et le choix entre plusieurs itinéraires, ce qui lui confère une durée de vie excellente. On y revient avec plaisir pour tester un nouvel embranchement qui débouche sur un niveau que l'on n'avait pas emprunté jusqu'à alors. Les niveaux, justement, sont très variés (marécage, bateau fantôme, le traditionnel stage de l'horloge, une ville sous les eaux, etc.) et bien glauques comme il faut. Techniquement, on sent que la Famicom est poussée dans ses derniers retranchements, et on note des ralentissements à certains moments (dans le stage de l'horloge en particulier : arrière plans en mouvement + 3 têtes de méduses qui se déplacent en même temps = Famicom qui crache ses tripes ) mais cela n'altère pas le plaisir de jeu. Comme d'habitude, les musiques sont envoûtantes et inoubliables. Au final, cet épisode est beaucoup plus novateur que Super Castlevania IV et j'aurais vraiment été curieux de voir le résultat que cela aurait pu donner sur 16 bits. En tout cas, il s'agit clairement d'un incontournable et de l'un des tous meilleurs épisodes de la série
Note: 18/20
Super Ninja Kun (SFC) 06.02.16
Un petit jeu d'action-plateforme assez sympa et rare, mais qui ne propose rien de transcendant non plus ! On y incarne un ninja qui se bat à coup de shurikens. Il dispose de pouvoirs magiques assez variés (que l'on peut utiliser en remplissant une barre d'énergie grâce aux âmes collectées des ennemis tués) : dédoublements, cercles de feu, etc. Il peut également récupérer des armes après chaque boss défait : bombes que l'on peut lancer, éclairs, sorte de boomerangs,etc. La panoplie de mouvements est assez étoffée (malgré une maniabilité pas toujours optimale) : dash, roulades, possibilité d'étourdir les ennemis en leur sautant dessus puis de les balancer, de grimper sur des parois, etc. Graphiquement, le titre joue à fond l'esthétique japonisante kawai. C'est plutôt réussi même si les décors sont parfois assez vides et sommaires. Côté niveaux, il y a de quoi faire (8 au total) mais si c'est souvent du déjà-vu et revu : monde de glace, le traditionnel volcan, la caverne sombre où on est éclairé par une lampe qui nous suit... Certains passages apportent un peu de variété et une expérience de jeu différente : chariot sur un rail, et même une phase de shmup à dos de dragon vers la fin. Dommage que le jeu soit un peu trop facile, avec beaucoup d'items à dénicher : 1 à 3 vies cachées dans chaque niveau en moyenne, ainsi que 2 réceptacles de coeur (que l'on reperd à la fin de chaque niveau par contre). La replay value n'est pas nulle non plus, on peut d'ailleurs jouer à 2 en simultané. Quant aux musiques, elles sont ultra répétitives et irritantes. En regardant plusieurs vidéos sur le net, j'ai l'impression qu'il existe 2 versions du jeu : une où les musiques sont différentes pour chaque stage, l'autre où l'on se retape quasiment toujours la même musique (et où il n'y a pas de musiques pendant les cut-scenes). Si quelqu'un peut confirmer !
EDIT Après vérification, c'est en fait paramétrable dans les options (!)...Note: 16/20
Rushing Beat Shura (SFC) 10.02.16
Je clôture la série avec Rushing Beat Shura, épisode sympathique mais qui n'apporte pas grand chose par rapport au Ran, hormis des passages alternatifs qui rallongent un peu la durée de vie (pour voir la quinzaine de stages qui jalonnent le titre, il faut donc le finir plusieurs fois), un mode fighting sans grand intérêt, et une histoire un peu plus étoffée (en même temps l'histoire dans un beat them all, on s'en moque un peu...). Je l'ai moins apprécié que le 2ème opus, voire même que le premier qui est un clone totalement assumé de Final Fight. Cela dit, Rushing Beat reste une série assez réussie, qui gagne à être connue (sans égaler pour autant les Final Fight selon moi).Note: 15/20
Donald Duck no Mahou no Boushi (SFC) 13.02.16
Un bon jeu de plateformes exclusif au Japon, superbement réalisé, auquel il manque malgré tout un petit quelque chose pour en faire un méga hit. On y incarne Donald qui, fauché, doit accumuler les petits boulots afin d'offrir un chapeau à Daisy pour son cadeau d'anniversaire : facteur, laveur de carreaux, tenter de s'introduire dans une maison sans faire de bruit pour libérer un canari (WTF), un jeu de course dans une espèce de cirque... Ces 4 stages constituent en fait une introduction à l'aventure, car Donald devra par la suite évoluer au sein de 6 différents mondes pour récupérer le fameux chapeau. Ces niveaux ne sont d'ailleurs pas très originaux (forêt avec des lutins, monde de glace, etc.) mais ils sont tous superbement réalisés. Les animations sont dignes d'un dessin animé, et le jeu assure un max techniquement avec de magnifiques effets de rotation (notamment un niveau labyrinthe que l'on peut parcourir à 360°). Les musiques ne sont pas en reste, tout comme les digits vocales de Donald particulièrement drôles. Le jeu comporte quelques bonnes idées (le monde de la grotte où on évolue sur 2 plans différents; le boss fantôme qui mime les mouvements de Donald et qu'il faut donc "contrôler" pour l'obliger à se prendre les pierres qui tombent du plafond, etc.) mais la jouabilité n'est pas optimale (certaines phases de saut posent problème), le gameplay manque un peu de profondeur et le soft est vraiment trop facile/rapide à plier...Note: 15.5/20
Street Racer (SFC) 13.02.16
Acheté chez Game Them All samedi, et aussitôt terminé !
Un concurrent sympathique de Super Mario Kart mais qui ne dépasse pas le maître. Techniquement le soft est vraiment très propre, avec une belle utilisation du mode 7; on a même le droit à un mode replay bien foutu (et qui se généralisera dans les jeux de course par la suite), où l'on peut "tourner" autour d'un pilote, assez bluffant pour une 16 bits. Les persos sélectionnables (8 de base) font dans les gros clichés : Frank (alias Frankenstein), une pin-up, un sumo clone de Honda, un zoulou africain, etc. Le jeu joue à fond la carte de la baston avec des coups spéciaux utilisables à foison et des gachettes L&R qui servent à mettre des coups sur les côtés. Il faut également surveiller sa barre d'énergie (que l'on peut recharger grâce à des bonus disséminés sur les circuits), même si une jauge vide n'a au final que très peu d'incidence sur la conduite. Cette dernière, justement, manque de finesse (pas de dérapages contrairement à SMK) et les circuits, même s'ils sont nombreux, s'avèrent un peu trop classiques à mon goût... Dommage car le soft comporte pas mal de bonnes idées (une custom cup qui permet d'intégrer jusqu'à 24 courses; le mode soccer, etc.), malheureusement pas suffisamment exploitées.Note: 14.5/20
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The Flinstones (MD) 27.02.16
Un bon petit jeu de plateformes, sans grande prétention mais qui reprend avec une grande fidélité l'univers du cartoon signé Hanna Barbera. Fred dispose d'un gourdin pour assommer les bestioles préhistoriques, et il peut aussi chevaucher un ptérodactyle (limité dans le temps) qui crache des boules de feu. Les animations sont très réussies, notamment celles de Fred qui sont poilantes. Les musiques collent parfaitement à l'ambiance (mention spéciale à celle du niveau aquatique). Les 6 niveaux offrent des situations assez variées : ballade dans la plaine, monde sous-marin, course de voiture dans le désert, séquence avec scrolling en train, et j'en passe !
Cela dit, il lui manque une durée de vie plus importante (plus de stages et des boss plus coriaces) ainsi qu'un gameplay un poil plus étoffé pour figurer parmi les très bons platformers sur MD.Note: 14.5/20
Samurai Spirits (MD) 27.02.16
Une version (réalisée par Saurus) qui s'en tire avec les honneurs. C'est surtout la taille des persos qui m'a bluffé, plus imposants que sur SFC. On sent que la MD crache ses tripes, avec pas mal de ralentissements à signaler. Parmi les points négatifs, Earthquake ne fait plus partie du roster et les musiques sont un cran en-dessous de celles de la version SFC (et bien entendu de celles de la version originale !).Note: 16.5/20
Gley Lancer (MD) 05.03.16
Un des meilleurs shmups horizontaux sur MD. Un nombre d'options conséquent (ma préférence va au search, qui permet de cibler automatiquement les ennemis) en début de partie qui apporte pas mal de variété au niveau du gameplay et pousse donc à refaire le jeu, des armes nombreuses (laser, lance flamme/grenade, sabre laser, projectiles qui rebondissent contre les parois et j'en passe), une durée de vie intéressante (11 niveaux), des musiques souvent excellentes (celle du 2ème stage notamment), la présence de cut-scenes réussies, pas de ralentissements à signaler, des parallaxes dans tous les sens, etc. Je chipoterai juste pour terminer en disant que les stages sont assez inégaux graphiquement (le champ d’astéroïdes du stage 1 et le magnifique coucher de soleil du stage 6 côtoient des niveaux beaucoup moins réussis !). Enfin, les boss sont assez peu résistants; on en vient assez facilement à bout, sauf le boss de fin qui est une vraie plaie
Note: 17.5/20
Contra : Hard Corps (MD) 06.03.16
Un excellent run & gun, et pour moi l'un des tous meilleurs épisodes de la série. Sorti assez tardivement (1994), il exploite pleinement les capacités de la MD avec une animation fluide, aucun ralentissement à signaler malgré le nombre d'éléments présents à l'écran, de superbes explosions, et certains stages techniquement bluffants (je pense notamment au stage de l'autoroute où on se fait poursuivre par un robot en arrière plan). Le rythme est ultra nerveux (voire même furieux !), le soft est dopé à la testostérone, on enchaîne jusqu'à 3 boss par stage (dont certains qui déploient des trésors d'inventivité, en particulier celui qui reprend différentes constellations, avant de se transformer en tank puis en hélico, tout un programme !), des séances complètement WTF (notamment un paquet en véhicules) sans aucun temps mort, le tout étant souligné par des musiques difficiles à décrire mais qui collent parfaitement avec le rythme effréné de l'action ! Le jeu est truffé de références, on sent que les développeurs ont puisé leur inspiration dans Mad Max, Hokuto no Ken et j'en passe. Le gameplay est comme toujours excellent, avec l'ajout de glissades qui permettent d'être invulnérable un court laps de temps. Parmi les gros points positifs du soft, on peut incarner 4 persos différents (un soldat, une femme soldat, un loup androïde, et un petit robot) qui disposent tous d'armes différentes (5 par perso) et de leur propre fin (il y a en réalité 6 fins différentes). Et je n'ai pas encore parlé des stages alternatifs, qui poussent encore et encore à refaire le jeu, afin d'obtenir toutes les fins et surtout d'affronter la totalité des boss, tous plus délirants les uns que les autres ! Cette version jap est réputée plus facile (avec la présence de continus infinis et de 3 points de vie) mais elle dispose de sérieux atouts (plus de stages notamment).
Au final, je place cet épisode un cran au-dessus du Contra Spirits sur SFC (au demeurant excellent). Contra Hard Corps est sans doute un peu moins tape à l’œil graphiquement/techniquement (et encore) mais le gameplay est plus précis et c'est surtout le rythme frénétique qui m'a emballé, d'un niveau rarement atteint sur 16 bits.Note: 18/20
Sonic the Hedgehog 3 (MD) 13.03.16
Un très bon cru, techniquement le plus abouti avec des environnements richement détaillés, des couleurs éclatantes, et des niveaux beaucoup plus vastes. Le jeu apporte quelques nouveautés : Knuckles qui fait ici son apparition, différents boucliers (feu, foudre, eau), de nouveaux bonus stages plus funs, et des mini-boss. Le jeu initialement prévu devait être beaucoup plus long, mais les développeurs ont décidé de le tronquer en 2 titres différents, Sonic 3 et Sonic & Knuckles. Résultat, le jeu ne comprend "que" 6 niveaux divisés en 2 actes à chaque fois. J'ai quand même une préférence pour Sonic 2 que je trouve un peu plus corsé et surtout excellent tout au long de l'aventure (là où Sonic 3 propose certains niveaux un peu en retrait et pâtit d'un manque d'inspiration).
Note: 17/20
Tatakae Genshijin 2 - Rookie no Bouken (SFC) 20.06.16
Une suite qui tranche avec le premier Joe & Mac. On y incarne un singe, Congo, qui peut se transformer en humain à l'aide de rubis magiques (il peut même se transformer en super guerrier s'il en récolte suffisamment). Le jeu pousse l'analogie avec Mario puisqu'en plus du traditionnel gourdin, on peut sauter sur la tête des ennemis afin de les assommer. Et on obtient une vie en récoltant 100 diamants jaunes... Les clins d’œil au premier opus sont nombreux : le T-Rex fait son retour comme premier boss, on se retape le passage dans le ventre du dino, etc... Pas très original tout ça ! Là où les Tatakae Genshijin jouaient à fond la carte de l'humour et proposaient un mix entre de la platforme et du beat them all, ce 2ème opus s'apparente beaucoup plus à de la plateforme classique. Les décors sont assez basiques, les arrière-plans peu travaillés, et les musiques bien fades. Bref, un titre honnête mais préférez-lui les épisodes 1 et 3 !
Note: 14/20
Demon's Blazon - Makaimura Monshou hen (SFC) 25.03.16
Un jeu sorti en fin de vie de la SFC, ce qui explique qu'il soit passé relativement inaperçu auprès du grand public... Quel dommage car c'est une vraie bombe ! La réalisation est magnifique, parmi les plus belles sur SFC. Certains niveaux touchent au sublime (je pense notamment à celui dans les nuages), et le design des ennemis et des nombreux boss est du même acabit, tout comme celui de Firebrand et de ses multiples formes. L'une des grandes forces de Demon's Blazon/Demon's Crest, c'est la richesse de son gameplay, évolutif qui plus est. On récupère des Crests au gré de l'aventure (qui permettent de se transformer en gargouille de Terre, de l'Air, de l'Eau, Légendaire et même Ultime), qui obligent à revisiter la plupart des niveaux afin d'y découvrir de nouveaux accès. On peut aussi obtenir de nouvelles attaques, acheter des sorts, rechercher des potions, dénicher des points de vie supplémentaires (bien utiles contre certains boss bien retords), s'agripper aux parois, voler bien sûr... La palette est vraiment large ! L'ambiance gothique du soft est renforcée par des musiques magistrales jouées à l'orgue, la plupart sont excellentes (du niveau d'un Akumajou). Seul vrai reproche, le jeu est assez court et la carte en mode 7 présente au final assez peu d'endroits à visiter. Heureusement, les nombreuses fins différentes assurent une replay-value intéressante au titre. Il me reste d'ailleurs à obtenir la meilleure fin mais je bute encore contre le boss ultime du jeu (un énorme golgoth jugé sur des têtes de mort et qui crache des cascades de sang) !
Note: 17.5/20
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ASO II: Last Guardian (Neo.Geo) 03.04.2016
Un des meilleurs shmups old school dispos sur la Rolls. La grosse originalité du soft réside dans sa gestion stratégique des armures, que l'on peut obtenir de 2 façons différentes : en récupérant les 3 parties au cours d'un niveau, ou bien (plus original) et les achetant à la fin du niveau grâce aux points Gold récupérés ici et là. Cela nécessite donc une bonne connaissance des niveaux, mais aussi des boss (certaines armures s'avèrent complètement inoffensives). Dommage que l'écran de sélection des armures in-game ne soit pas super intuitif (d'autant plus qu'on est vulnérable à ce moment là) !
L'ambiance est pesante à souhait, avec des musiques très réussies et variées ( à titre d'exemple, celle du niveau 1 sonne très space opéra, là où celle du niveau 3 est beaucoup plus dark et flippante). Les boss sont très détaillés, et certains sprites sont vraiment énormes (notamment le vaisseau du début du niveau 2 qui occupe facilement 3 écrans successifs !); les décors sont parfois un peu vides mais franchement rien grave, surtout pour un jeu sorti en 1991.
Niveau durée de vie, il faudra en découdre avec 6 stages. Le jeu est dur mais plutôt juste, il demande pas mal de persévérance et une connaissance approfondie des niveaux et des boss... Et il dispose d'un 2nd loop pour les hardcore gamers (que je ne suis pas prêt de boucler) !Note: 15/20
Fu'un Mokujiroku (Neo.Geo) 09.04.2016
La première impression laissée par ce jeu de baston est plutôt bonne avec des graphismes détaillés, des couleurs qui explosent dans tous les sens et des sprites très imposants. Le gameplay est assez riche avec la possibilité de changer de plans (comme dans les Fatal Fury), d'utiliser des armes (et de les balancer sur son adversaire), d'interagir avec les décors, sans compter les coups spéciaux (4 à 5 par perso en moyenne) et les furies. Dommage que les combattants soient peu nombreux (10 environ), qu'ils manquent de charisme et qu'ils virent même parfois au grotesque (King Lion & King Leo, le comble du kitsch) La maniabilité est également assez raide, et nuit au plaisir de jeu.. Un titre correct mais sans plus donc... Heureusement, sa suite (Kizuna) corrigera la plupart de ces défauts...
Note: 14/20
Fu'un Super Tag Battle (Neo.Geo) 09.04.2016
On prend les mêmes et on recommence? En fait pas vraiment... Exit les changements de plans, un système de tag fait son apparition et les combats se déroulent en 1 seul round (et se terminent dès la mort d'un des 2 persos). Nicola et Carol disparaissent du roster, et sont remplacés par Kim et Rosa, beaucoup plus intéressants à jouer. Le gameplay s'est considérablement enrichi (possibilité de passer dans le dos de l'adversaire, comme dans Samurai Spirits 3, cassage de garde basse, Tag Attacks, Super Attacks et j'en passe...). Les combos sont également beaucoup plus complexes, mais aussi beaucoup plus subtiles et intuitives à placer. Bref, les améliorations apportées font de ce Kizuna un très bon jeu de baston, pas forcément très connu du grand public mais assez largement au-dessus de Savage Reign. Je chipoterai juste sur le nombre (très) réduit de stages, j'aurai aimé en avoir au moins 2-3 supplémentaires (d'autant plus que l'atmosphère plus sombre de cet opus y est très bien retranscrite, là où ceux de Savage Reign péchaient par leur manque d'unité).
Note: 17/20
Metal Slug X (Neo.Geo) 09.04.2016
Et pour mon 300ème finish sur NGF, voici Metal Slug X, un des mes épisodes préférés de la série (à égalité avec le 1 et devant le 3). Il corrige les ralentissement du 2 (qui ont quasiment disparu), propose plus d'armes (Super Grenade, Iron Lizard, Drop Shot, Enemy Chaser) et des versions plus puissantes des armes déjà existantes, des graphismes améliorés avec des teintes encore mieux choisies (le pixel art à son apogée !), des nouveaux ennemis et mid-boss, tout en conservant des niveaux longs et variés, des boss qui en jettent un max et un humour féroce, marque de fabrique de la série. Bref, une véritable perle
Note: 18.5/20
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** Uncharted : Drake's Fortune - Uncharted : The Nathan Drake Collection (PS4) 22.04.2016 **
J'avais envie de me refaire les 3 premiers Uncharted en version remasterisée avant la sortie du 4 (ça risque d'être un peu short niveau timing cela dit, vu que je n'en suis même pas à la moitié du 2 !). Je commence donc tout naturellement par ce premier opus.
J'ai passé un très bon moment sur ce titre auquel je n'avais pas rejoué depuis sa sortie. Bizarrement j'avais complètement oublié certaines scènes épiques (la poursuite en jeep, la remontée de la rivière en scooter des mers, etc.), 2-3 blagues bien senties de Sullivan... Mais c'est surtout au niveau graphique que j'ai été bluffé. Le travail de lifting réalisé par Bluepoint est franchement impressionnant au niveau des effets de lumière, des textures de peau. Exit l'effet de tearing qui était assez désagréable sur PS3, et la fluidité est exemplaire, tout comme la maniabilité qui est beaucoup plus smooth (c'est d'ailleurs une bonne idée d'avoir unifié le gameplay sur les 3 épisodes). Je suis un peu moins fan de la dernière partie de l'aventure (avec son côté fantastique un peu trop WTF à mon goût) mais globalement, ce Drake's Fortune s'est avéré bien meilleur que dans mes souvenirs.
Note: 17/20
Uncharted : Golden Abyss (PS Vita) 22.05.16
On continue dans la série Uncharted avec cet épisode PS Vita, que j'ai fini pour la première fois (dans un train en Ouzbékistan pour la petite histoire). Constante de la série, la réalisation est bluffante (malgré le peu d'environnements différents, puisque tout le jeu ou presque se déroule dans la jungle luxuriantes d'Amérique Centrale), on est assez proche d'un rendu PS3 (et des paysages du 1er Uncharted). Cet épisode (antérieur aux 1/2/3/4) permet de faire la connaissance de nouveaux personnages assez intéressants...
Le titre exploite parfaitement les capacités tactiles de la PS Vita puisqu'on peut tout aussi bien utiliser les commandes tactiles et les boutons "classiques" (voire les combiner), le tout pour un plus grand confort d'utilisation. Par exemple, on peut facilement zoomer ou dézoomer avec le sniper à l'aide du pavé tactile.
Cet opus propose beaucoup moins d'énigmes que les autres épisodes mais il apporte une dimension "archéologie" assez marrante (fonctions tactiles obligent) : on doit reconstituer des puzzles, dépoussiérer des objets anciens, réaliser des calques charbons, résoudre des énigmes, etc. Rien d'exceptionnel mais jouer les archéologues en herbe m'a bien plu !
Dommage que le jeu soit un peu trop long (34 chapitres) et répétitif (un peu trop de gunfights à mon goût) mais pour une version portable, ça reste un très bon jeu !
Note: 17/20
Uncharted 4 : A Thief's End (PS4) 29.05.16
J'étais supposé refaire les épisodes 2 et 3 avant de m'attaquer au 4 mais je n'ai pas eu la patience d'attendre... et je ne regrette pas mon choix !
Je ne peux pas commencer cette mini-review sans aborder les graphismes, qui montrent que la PS4 en a vraiment dans le ventre quand on sait la dompter. Les jeux de lumière sont magnifiques, tout comme les mouvement du vent dans la végétation, la physique de l'eau, la représentation de la boue, les animations des persos, les expressions sur les visages, c'est du grand Art Certains environnements sont à tomber par terre (ceux de Madagascar m'ont le plus bluffé); je me suis surpris plusieurs fois à m'arrêter net juste pour contempler les paysages.
Le soft comporte quelques nouveautés appréciables et qui permettent d'étoffer un peu le gameplay : phases de conduite en jeep et utilisation d'un treuil; grappin (qui apporte de la verticalité aux phases de plateformes mais aussi aux gunfights); phases sous-marines (un régal pour les yeux !); glissades sur des pentes; mais aussi possibilité de retomber sur un ennemi afin de s'en défaire. Cet opus joue également un peu plus la carte de l'infiltration (foncer comme un bourrin n'est en général pas viable), et j'ai personnellement pris beaucoup de plaisir à tenter différentes approches, à me planquer dans les hautes herbes et à éliminer les ennemis par surprise (même si l'IA est un peu aux fraises il faut le reconnaître).
Sinon, on reste dans du Uncharted : le combo plateformes / énigmes / gunfights fait toujours mouche, ponctué de quelques séquences mémorables. Personnellement, je n'ai pas été trop gêné par les baisses de rythme (les gunfights se font plus rares que dans les épisodes précédents) : Naughty Dogs propose ici une expérience cinématographique, et les quelques phases plus "calmes" permettent de se concentrer sur la narration, et de développer les relations entre les personnages (notamment la fratrie Sam/Nate), qui sont globalement beaucoup plus travaillées et émouvantes (l'épilogue est d'ailleurs un modèle du genre; et l'énorme clin d’œil lors du chapitre 4 est excellent).
Parmi les quelques points négatifs, je retiendrai un scénario loin d'être original, un grand méchant pas assez charismatique, et des musiques un peu en retrait (par contre les bruitages sont exceptionnels)...
Je compte le refaire en VO prochainement, histoire de profiter des voix anglaises.
Au final, je le classe à peu près au niveau de l'épisode 2 (le meilleur de la série selon moi), même si le parti-pris (jeu "popcorn", clairement pas destiné aux hardcore gamers) ne plaira pas à tout le monde.
Note: 17.5/20
Uncharted 2 : Among Thieves Remastered (PS4) 31.05.2016
Plus trop de jeux à mon Palmarès dernièrement pour cause d'Euro de foot...
J'ai fini le Uncharted 2 Remastered quelques jours après le 4 et ça a été difficile de se remettre dedans, vu le downgrade graphique (c'est là qu'on réalise que le tout dernier opus est vraiment ultra-impressionnant d'un point de vue technique et graphique). Du coup, je ne suis pas sûr d’enchaîner avec le 3 Remastered, du moins pas avant un bout de temps (je frise l'overdose d'Uncharted) !
Je persiste à penser qu'il s'agit du meilleur de la série. C'était une grosse baffe graphique à sa sortie (je me rappelle encore de la vidéo de présentation à l'E3 avec la vue imprenable sur les toits depuis les hauteurs d'une ville tibétaine). Le rythme de l'aventure est excellent, les environnements nombreux et très réussis (Istanbul, Borneo, Himalaya...), et les scènes mémorables sont légion (l'hélico, la phase du train, le tank qui nous poursuit dans le village, etc.). J'avais juste oublié ce problème de doublages (ex : Elena change subitement de voix à la moitié de l'histoire), qui fait un peu cheap au regard de la qualité globale de ce hit.
Note: 18/20
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Waku Waku 7 (Neo.Geo) 03.07.2016
Un vrai coup de coeur que cette petite perle signée Sunsoft ! J'ai eu l'occasion de me le procurer en AES récemment et de pas mal le doser. A première vue il ne paie pas de mine avec un roster de seulement 7 persos. Cela dit, ils sont tous intéressants à jouer et pour la plupart bien déjantés : une robot-soubrette, un mécha piloté par un policier minuscule et son chien, un Indiana Jones en mode body-buildé, un épéiste magicien sur les bords, une grosse peluche surmontée d'une fillette, et j'en passe ! Le boss est du même ton : Fernandez, une gigantesque boule noire souriante (assez déstabilisant) dans un stage à la King of the Monsters...
Aucun doute, on est en présence d'un jeu 100% nippon avec une ambiance décalée, une patte graphique très marquée manga. Techniquement, le jeu fait le job avec des zooms dans tous les sens, des animations assez impressionnantes (on se croirait devant un dessin animé), une explosion de couleurs et des traits ultra fins.
Pour ne rien gâcher, le gameplay est très riche, avec pas mal de combos, de nombreux coups spéciaux (avec une version EX en prime) et plusieurs furies par perso (des classiques et d'autres qu'il faut charger). Du tout bon donc !Note: 15.5/20
Ninja Master's: Hao Ninpo Cho (Neo.Geo) 03.07.2016
Réalisé par ADK, ce jeu de combat tranche avec les Samurai Spirits et Last Blade par son ambiance oppressante, très dark. Il permet de jouer dix persos (et deux boss) et propose au final un roster assez équilibré. Originalité du soft, on peut switcher de l'arme blanche aux poings nus (et vice-versa), et ce au sein d'un même combo. Les possibilités sont extrêmement nombreuses, et les links vraiment jouissifs ! Mais je retiendrai surtout ce titre pour ces stages, qui sont pour la plupart somptueux et rentrent directement au panthéon des plus réussis sur Neo.Geo (tout comme l'insert jap qui est sublime d'ailleurs) Le paysage désolé et dévasté du stage de Karasu, la caverne de Gomeon, le lac au coucher du soleil de Raiga... Il faut les voir pour comprendre !
Une pépite malheureusement pas reconnue à sa juste valeur, sans doute en raison de sa rareté...Note: 16.5/20
Teenage Mutant Ninja Turtles 2 II : Back from the Sewers (GB) 30.07.2016
La réalisation est beaucoup plus soignée que dans le premier opus, avec un aspect technique et un level design bien supérieurs. Le jeu est également plus long (6 stages contre 5) et surtout beaucoup plus varié : phases de course en skate board, plateforme/ascenseur en mouvement, niveaux bonus (qui permettent notamment de délivrer les tortues capturées), etc... Pas le temps de s'ennuyer
Si l'on rajoute la cohérence de l'univers (la plupart des persos phares de la série sont présents : April, Splinter, Shredder, Krang, Baxter, Beebop, Rocksteady, le General Traag...), 4 tortues jouables (mais assez différentes au niveau du gameplay), et enfin une très bonne bande son (ponctuée de digits vocales), on obtient au final un titre objectivement assez supérieur au premier épisode !
Il me reste maintenant à mettre la main sur le petit dernier, afin de clôturer cette série sympathique sur Game Boy.
Note: 17/20
Shenmue 2 (Xbox) 06.08.2016
J'ai décidé de me relancer dans l'aventure Shenmue avant la sortie du 3ème opus, que j'attends de pied ferme (fin 2017 a priori)...
Je n'avais jamais fini cette version Xbox et elle présente au final pas mal d'avantages par rapport à l'originale : un peu plus à l'aise techniquement (les ralentissements se font moins sentir, tout comme le clipping), des blocs de sauvegarde plus nombreux, l'ajout d'un mode photo avec différents filtres (ça fait un peu gadget cela dit). Par contre, carton rouge pour la bande son, puisqu'on ne peut plus profiter des voix japonaises
Sur Shenmue 2 à proprement dit, le jeu améliore l'expérience sur tous les plans. Le joueur est d'abord frappé par l'immensité de l'univers (qui doit bien être 3 fois plus grand que celui du 1er opus); les cartes sont d'ailleurs bien utiles pour ne pas se perdre, et Ryo peut demander son chemin aux passants. Les décors sont extrêmement variés et le souci du détail est omniprésent, une vraie claque visuelle ! La bande son n'est pas en reste; la plupart des thèmes sont superbes (avec une forte identité chinoise, renforcée par l'utilisation d'instruments traditionnels) !
L'aventure est découpée en 3 grandes zones géographiques : Hong Kong qui permet à Ryo de faire progresser son enquête, de rencontrer la plupart de ses alliés pour la suite de ses péripéties (Joy, Wong, Ren, Lishao Tao) et d'accumuler les petits jobs et autres moyens de gagner de l'argent (combats de rue, bras de fer, revente de figurines, sorte de pachinko et j'en passe); Kowloon, qui fait la part belle à l'action (un peu trop à mon goût) avec des combats à foison et des affrontements cultes (Yuan et Dou Niu notamment); et enfin une dernière partie à Guilin assez contemplative et mystique au cours de laquelle Ryo fait la connaissance de Shenhua...Par contre, la maniabilité n'a pas été corrigée et Ryo reste toujours aussi rigide.
D'une manière générale, même si je reconnais objectivement que Shenmue 2 est supérieur en tout point, je continue de préférer son grand-frère, de manière assez inexplicable... Probablement parce qu'il se passe au Japon, qu'il est plus poétique, moins orienté action et qu'il représentait pour moi un véritable choc à sa sortie, une expérience nouvelle (l'effet de surprise s'étant un peu estompé avec la sortie de Shenmue 2).Encore un peu de patience avant de poursuivre les aventures de Ryo Hazuki donc... Je n'en suis plus à 1 an et demi près
Note: 18/20
Mario Kart 64 (Nintendo 64) 10.09.2016
Fini premier dans toutes les coupes en 50, 100 et 150cc.
Un épisode très réussi même si ce n'est pas le meilleur de la série pour moi.
Le gameplay des karts est un peu plus "casual" que sur SNES. N64 oblige, tous les circuits sont en 3D (hormis les persos qui restent en 2D). Côté circuits, il y en a "seulement" 16 à se mettre sous la dent, la plupart étant cela dit une franche réussite (Stade Wario, Jungle DK, Château de Bower, Ponton lugubre, etc.)... hormis la Rainbow qui est une véritable catastrophe (probablement la pire tout Mario Kart confondu) Trèèèèèèès longue, sans grand intérêt, assez énervante avec ses chomps qui viennent en sens inverse, et proposant un challenge pas assez relevé...
Au final, je retiendrai surtout ce MK 64 pour ses différents modes multis à 4 joueurs en simultané (courses et battle), un pur bonheur !Note: 17/20
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Karura Ou (SFC) 17.09.2016
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Un titre sur lesquel je voulais mettre la main depuis un bail !
Réalisé par Ukiyotei ((un studio de Sony à qui l'on doit notamment Hook sur SFC), Skyblazer (son petit nom en Occident) est un action-platformer très réussi, et à l’esthétique/ambiance originale, teinté d'influences hindoues et bouddhistes. C'est très net en écoutant certaines musiques (empreintes de mysticisme), et les ennemis ne sont pas en reste puisque le héros affrontera des sortes de Ganesh, Garuda, etc. Les graphismes sont franchement superbes : très fins et colorés, avec une identité graphique forte. Les environnements traversés restent assez classiques (montagne enneigée, forêts, temples de lave et aquatique, tour à gravir, monde aérien où il faut jouer avec les courants d'air, etc.) mais le tout est réalisé d'une main de maître et n'a pas à rougir face aux ténors du genre.
Techniquement, le soft fait fort avec des animations très réussies, et de multiples effet de rotation et zoom contre les boss (dont un qui occupe carrément la totalité ou presque de l'écran). Ces derniers sont d'ailleurs très originaux, dans leur forme ou bien dans la façon de les vaincre. On aura même l'occasion de se les retaper tous à la suite lors de l'ultime niveau.
Côté gameplay, le héros dispose de la possibilité de s’accrocher aux murs (un peu comme dans Demon's Crest, dont le soft récupère pas mal d'idées). Il évolue également au fur et à mesure de l'aventure, en récupérant différents pouvoirs spéciaux offensifs & défensifs qui nécessitent l'utilisation de magie : arc d'attaque, dash aérien (super pratique), jet de projectiles multidirectionnel, sort de soin (très utile contre certains boss), invicibilité provisoire, jet d'éclairs et transformation en phénix. Ce gameplay évolutif constitue l'une des grandes forces de Karura Ou. Les niveaux offrent également une belle variété puisqu'en plus des traditionnels niveaux d'action-plateformes, le soft propose des niveaux de shump (pas forcément super réussis d'ailleurs) et des niveaux bonus avec une belle utilisation du mode 7.
Finalement, seule la durée de vie pêche un peu. Malgré la vingtaine de niveaux (très courts cela dit), le soft se plie très rapidement (dès la deuxième tentative pour ma part), les vies étant extrêmement faciles à récupérer (il n'est pas rare d'en récupérer près d'une dizaine lors des fameux niveaux bonus en mode 7). Comme si cela ne suffisait pas (Karura Ou se finissant d'une traite), le développeur a cru nécessaire de rajouter un système de passwords...
Même s'il n'atteint pas le génie d'un Demon's Crest ou d'un Super Metroid, Karura Ou/Skyblazer brille par sa technique, son gameplay et son univers original. Il s'agit donc d'un très bon titre à posséder dans sa ludothèque SFC, malgré sa côte élevée !
Note: 17/20
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Gun Nac (FC) 01.10.2016
![http://www.videogameden.com/fc/snap/gun04.gif](image url)
One-credité, j'ai terminé quasiment à poil contre le boss final, avec seulement 2 smart bombs en stock.
Un très bon shmup réalisé par Compile, techniquement très réussi et parfaitement fluide. Gun Nac joue à fond la carte WTF avec des ennemis complètement barrés : des lapins qui balancent des carottes, des paquets de clopes, des bidons d'essence, des pièces et lingots d'or kamikaze, des rouleaux de PQ qui se déploient et j'en passe... Les boss et autres mini-boss sont dans le même ton : Manekineko, mangrove géante qui déploie ses bras-racines extensibles, lune enflammée, une pieuvre... Les 8 stages sont très variés et présentent tous des thèmes différents : rivières de lave et volcans, dans l'espace, sur l'eau, level-design végétal ou métallique, etc. Les musiques sans être exceptionnelles s'avèrent entêtantes.
Côté gameplay, la richesse est de mise avec 5 armes différentes (ma préférée est la 3ème, le homing) upgradables jusqu'à 8 fois, 4 smart bombs différents (j'opte pour la Water Bomb, qui nettoie tout à l'écran) upgradables 4 fois, le vaisseau pouvant être upgradé sur 3 niveaux. Bref, ça fait pas mal de possibilités ! La difficulté est assez progressive : si les 3-4 premiers niveaux sont un parcours de santé, ça se corse sérieusement dès le niveau 6 et il faut s'accrocher. La clé est vraiment d'abuser des smart-bombs. On peut d'ailleurs les acheter entre chaque niveau avec l'argent récolté et les lâcher dans les niveaux de son choix qui n'ont pas encore explorés. Une trouvaille sympathique, avec un petit côté stratégique !
Parmi les rares points négatifs à signaler, on retrouve le défaut propre à la plupart des shoots Compile (la série Aleste en tête). Le titre est un peu trop long à mon goût (1h environ), il manque parfois de rythme, et la replay value n'est pas exceptionnelle (pas sûr de le ressortir souvent, contrairement à un Gunhed, Blazing, Gley Lancer, Thunder Force 3 par exemple) ... Cela dit, ça reste l'un des meilleurs shmups sur Famicom !
Note: 16.5/20
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Psycho Dream (SFC) 03.10.2016
![https://i2.wp.com/upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/1d/PsychoDreamBoxShotSNES.jpg](image url)
![https://i1.wp.com/i73.servimg.com/u/f73/09/01/65/00/psycho11.png](image url)
Action/platformer réalisé par les créateurs de Valis, il propose d'incarner 2 persos au choix (Ryo Shizima ou Maria Tobari) chargés de réveiller du coma une dénommée Sayaka Kaori, en s'imissant dans ses rêves (Inception style)... Tout un programme !
Le joueur évolue dans un environnement urbain onirique (Tokyo en l'occurrence) peuplé de monstres. Ryo dispose par défaut d'une épée et Maria d'un fouet (à la portée plus longue). Les armes sont upgradables en récupérant des cristaux (jaunes pour le combat rapproché, bleus pour les attaques à distance). Une fois plusieurs cristaux récupérés, on a accès au cristal rouge et à la forme "ultime" du perso. Maria se transforme en démon, elle peut alors planer et utiliser une attaque homing/multi-directionnelle très pratique contre les boss. Par contre, dès que l'on se fait toucher 3 fois, on repasse à la forme standard. Le joueur dispose également de smart bombs (jusqu'à 6) bien utiles pour nettoyer l'écran des monstres présents mais pas super efficaces contre les boss (elles ne leur enlèvent qu'une barre de vie), si ce n'est de profiter de quelques frames d'invincibilité.
Techniquement, le soft tient la route, les environnements sont variés (métro, bureaux, ascenseurs, gratte-ciels, parc avec cerisiers en fleurs, etc.) mais je ne suis pas très fan de l'esthétique et des couleurs assez criardes. Les monstres ne sont pas particulièrement réussis, hormis les boss. Les musiques sont également très moyennes (sauf celle des boss encore une fois) et souvent complètement à côté de la plaque. Celle du stage dans la mine sonne très "fête foraine" et est complètement hors de propos ! Si vous voulez vous en convaincre, c'est à partir de 22:56 dans la vidéo :
Niveau durée de vie, je trouve le soft assez mal calibré. On peut très bien rusher le jeu sans prendre la peine d'éliminer les nombreux monstres que l'on croise. Par contre, certains boss peuvent être assez retords si on ne dispose pas du cristal rouge pour les affronter...
Au final, un assez bon titre mais qui ne propose rien d'exceptionnel non plus. Intéressant pour la collection mais vous pouvez objectivement passer votre chemin; il y a beaucoup mieux dans le genre action-plateformes sur SFC (Castlevania en tête) !
Note: 13/20
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Cyber Core (PCE) 11.11.2016
Un bon petit shmup sur PCE, assez anecdotique cela dit quand on le compare aux nombreuses pépites sur ce support.
On dirige une sorte de vaisseau mutant chargé de sauver la terre d'une invasion (pour le scénario on repassera) qui peut tirer sur 2 plans, en l'air et au sol, un peu comme dans TwinBee. Si vous aimez les univers organiques tendance insectoïde, vous n'allez pas être déçu : larves, araignées, scorpions, mouches et j'en passe. On peut même shooter du champignon (j'ai cru reconnaître des morilles et des chanterelles dans le stage 3 :D) Le système d'armement est plutôt étoffé, avec 4 armes sur 3 niveaux d'évolution (à chaque sphère de couleur correspond une arme). Si on prend plusieurs sphères d'une même couleur à la suite, le vaisseau devient plus puissant et imposant, tout comme sa hitbox. Par contre, prendre 2 sphères de couleurs différentes vous fait irrémédiablement redescendre au niveau de puissance le plus bas, ce qui peut être très frustrant dans le feu de l'action...
La maniabilité est au poil (rien à redire de ce côté là), les graphismes assez fades et les musiques plutôt réussies, sans être inoubliables. Question durée de vie, on est dans la moyenne pour le genre, 8 stages au total pour une grosse demie-heure de jeu de bout en bout. Par contre la difficulté est super mal équilibrée : une partie de plaisir jusqu'au 2 derniers niveaux (le scarabée du level 7 est d'ailleurs beaucoup plus difficile que le boss final), le dernier étant d'une violence, à cause de ces saloperies de bestioles bleues qui balaient tout l'écran à la vitesse de l'éclair... Petite astuce pour ceux qui veulent essayer : mettez le vaisseau en vitesse maximale lors du dernier niveau, ça aide pour éviter les insectes kamikazes...[img]http://www.pcengine.co.uk/Images-Covers/COVER-Cyber_Core.jpg[/img]
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Note: 14.5/20
Jackie Chan (PCE) 11.11.2016
Clairement un des must-have de la PC Engine, pour ce qui est probablement le meilleur action-platformer de la console. Jackie Chan est très plaisant à manier, avec une belle variété au niveau du gameplay (coups classiques, coups spéciaux que l'on récupère à l'aide de power-ups, et même hadoukens) et une animation sans faille. Les musiques sont fabuleuses, pêchues et entêtantes. Le jeu comprend 5 mondes (subdivisés en 2 sous-niveaux). Si on a le droit aux classiques du genre (niveaux de lave et de glace), d'autres sont un peu plus originaux : phase de plateformes dans les nuages, descente d'une rivière sur un tronc d'arbre, etc. La difficulté est assez bien calibrée, et on peut récupérer quelques vies (voire des continues) en débloquant des stages bonus assez nombreux (qui sont accessibles en tapant dans des clochettes bien cachées tout le long du jeu). Bref, un excellent jeu très fun, à avoir dans sa ludothèque PCE ! Dernière chose, si vous ne devez possédez qu'une seule version, oubliez celle sur FC, qui est inférieure en tous points.
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Note: 18/20
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Batman (MD) 19.11.2016
Un bon petit action-platformer teinté de beat them all, tiré du film éponyme réalisé par Tim Burton. Il reprend d'ailleurs la trame principale du film et ses principales scènes : l'usine de produits chimiques qui voit Jack Napier se transformer en Joker, après être tombé dans une cuve d'acide; le musée Flugelheim où Batman part secourir Vicki Vale; l'affrontement final au sommet de la cathédrale, etc... Le tout est d'ailleurs agrémenté de quelques cut-scenes (des écrans fixes) extraites du film. Toujours sympa de retrouver Jack Nickolson, Michael Keaton et Kim Basinger !
Côté graphismes, on retrouve bien l'ambiance très dark du film avec des tons assez sombres. La réalisation est un peu faiblarde, mais l'esthétique globale est très réussie et respecte bien celle du film.
Batman dispose d'une panoplie d'attaques relativement étoffée, à base de coups de poing, coups de pied et batarangs (en quantité limitée, très utile contre les boss). Le grappin permet d'atteindre des plateformes hors de portée. Et des niveaux spéciaux en Batmobile et Batwing offrent une variété au niveau du gameplay qui est la bievenue.
Par contre, le jeu pêche un peu par sa difficulté qui est assez mal dosée. Le jeu n'est franchement pas difficile (et très rapide à boucler), hormis peut-être le dernier stage qui offre un challenge un peu plus corsé (il faut d'ailleurs se retaper tous les boss précédents avant le duel avec le Joker).
Je lui préfère un autre Batman réalisé par Sunsoft (celui sur FC) mais ça reste un jeu sympa à découvrir.
![http://www.sega-mag.com/jeux/Megadrive/31/312009052501107.jpg](image url)
![http://i2.wp.com/thefwoosh.com/wp-content/uploads/2015/02/batman_screen2.gif](image url)
Note: 14/20