Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)



  • Nightmare Busters (SFC) 01.04.2024



  • The Super Shinobi (MD) 07.04.2024



  • The Super Shinobi II (MD) 13.04.2024



  • Shadow Dancer (MD) 14.04.2024

    Petit finish de Shadow Dancer sur MD Jap. Un vrai feeling arcade, dommage qu'il soit un peu trop court et que le gap de difficulté ne se fasse ressentir qu'au tout dernier stage. Un excellent titre malgré tout !

    Si je devais les classer : 1) The Super Shinobi 2 - 2) Shadow Dancer - 3) The Super Shinobi



  • Set Mario Kart 8 Deluxe – Pass circuits additionnels (Switch) 21.04.2024



  • Rayman (PS1) 05.05.2024

    Rayman sur PS1, un jeu que j'ai depuis l'adolescence (en version Platinum) et qui m'a toujours laissé dubitatif... S'il a une plastique irréprochable (il est encore magnifique de nos jours), il est vraiment trop frustrant, surtout sur la fin. Les hitboxes sont parfois douteuses et la physique du perso a de quoi faire criser, surtout lorsqu'il évolue sur des surfaces glissantes. J'ai vraiment dû me faire violence et m'acharner pour le terminer. Je trouve les Rayman Origins/Legend beaucoup plus accessibles et infiniment plus fun !

    Ma note : 16/20 (je lui rajouterais bien volontiers 1 ou 2 points supplémentaires si la difficulté était mieux calibrée)



  • Cadillacs and Dinosaurs (CPS-1) 11.05.2024

    Street Fighter II': Champion Edition (CPS-1) 12.05.2024



  • Thunder Spirits (SFC) 20.05.2024

    Petit finish de Thunder Spirits sur SFC. Il est condamné à rester dans l'ombre de Thunder Force III avec ses ralentissements intempestifs (le CPU de la SFC crache ses tripes), et certains stages sont clairement en retrait. Quelle idée bizarre de ne pas avoir proposé un menu Options de base... Il faudra ainsi appuyer sur Select+Start à l'écran titre pour activer l'auto-fire (!!!). Dans l'absolu, cela reste un assez bon shmup. Un achat teinté de collectionnite, l'artwork de la boiboite étant sublime !!!

    Ma note : 13.5/20



  • Dahna: Megami Tanjou (MD) 02.06.2024

    Petit finish pour la première fois de Dahna sur MD jap, un action-platformer sympathique sorti en 1991, qui lorgne du côté de Golden Axe et Rastan Saga. Le gameplay s'avère un peu raide et basique (typique des jeux de première génération sur 16-bits) mais les nombreuses montures (cheval, griffon, troll) et les 3 types de magie apportent juste ce qu'il faut de variété pour vous tenir haleine pendant la quarantaine de minutes nécessaires pour plier le jeu. Mention spéciale pour la finesse des graphismes et l'atmosphère heroic fantasy très sombre (voire gore pas moment). Dommage que le stage 2 (6 au total) soit un peu longuet et monotone... Un bon titre en conclusion, dont la cote commence malheureusement à piquer (autour de 200€).

    Ma note : 14/20



  • Insector X (MD) 08.06.2024

    Finish hier aprèm de Insector X sur Mega Drive, un shmup arcade très conventionnel de Hot-B porté sur la console de Sega (et sur Famicom) en 1990. Principal intérêt, son univers atypique à base de robots-insectes. Aucun ralentissement à déplorer, malgré parfois de très nombreux sprites à l'écran. Il ne conviendra pas à tout le monde, en raison de sa difficulté assez élevée (hitbox du perso très large, système de checkpoints) et de son aspect très austère, pas aidé par une bande-son quelconque. Un shoot très moyen au final... Comme toujours ou presque sur MD jap, l'artwork est superbe !

    Ma note : 10.5/20



  • Undeadline (MD) 11.06.2024

    Finish de Undeadline ce soir, un titre exigeant mais pas aussi coriace que sa réputation le laisse à penser. La difficulté provient surtout de la sélection des items bancale (on a vite fait de s'emmêler les pinceaux et de choisir la mauvaise arme ou, pire encore, un malus dans le feu de l'action). Mais dès lors qu'on a compris qu'il fallait privilégier les dagues, les fioles bleues et le champ de protection, avec pas mal de patience, d'abnégation et d'un minimum de skill, la tâche s'avère loin d'être insurmontable. Bien envie d'enchaîner avec Elemental Master que je n'ai pas refait depuis des lustres, à moins que je me laisse tenter par Twinkle Tale. Dilemme...

    Ma note : 16/20



  • Thunder Fox (MD) 23.06.2024

    Finish de Thunder Fox (サンダーフォックス) sur MD.

    Ce portage du hit d'arcade de Taito ne tient pas la comparaison avec la version originale : absence d'un mode deux joueurs, gros downgrade graphique, impossibilité de piloter les véhicules.

    Reste un jeu d'action honnête, austère (1991 oblige) et très exigeant... Il m'en aura bien fait baver en tout cas ! Les hitboxes ne laissent pas la place à l'improvisation...

    Quelques tips pour s'en sortir : le coup de pied sauté (A puis B très rapidement) ultra prioritaire, le saut périlleux qui inflige des dégâts deux fois (en phase ascensionnelle avec la flèche du haut, à la retombée avec la flèche du bas). Et bien sûr bien gérer ses munitions avec la mitrailleuse et le lance-flammes. Avec une préférence pour ce dernier, que l'on peut utiliser beaucoup plus longtemps !

    Ma note : 12/20

    Elemental Master (MD) 25.06.2024

    Après Undeadline il y a une dizaine de jours, finish de Elemental Master ce soir (je n'aurai pas tenu très longtemps devant le débat politique stérile)... Toujours aussi bluffé par la qualité des musiques, la frénésie de l'action, et la profondeur du gameplay. Le tir arrière n'a rien d'un simple gadget et enrichit considérablement le gameplay, de même que les armes que l'on sélectionne à la volée (une constante chez Technosoft) et le tir chargé. Aucun doute pour moi maintenant, Elemental Master est bien supérieur au titre de Palsoft/T&E Soft (même si j'ai beaucoup d'affection pour ce dernier), d'autant plus qu'il est sorti près de 2 ans précédemment ! Finalement je n'ai que 2 mini reproches à formuler à Elemental Master (qui sont d'ailleurs liées) : sa trop grande facilité et les attaques chargées (notamment celle de l'arme de base) qui envoie les boss ad patres en l'espace de quelques secondes.

    Ma note : 17.5/20



  • Neo Drift Out: New Technology (Neo.Geo) 02.07.2024

    Finish de Neo Drift Out: New Technology (NEO ドリフト アウト) en difficulté MVS avec la Toyota Celica, de loin la plus rapide des 3 (la Subaru Impreza offrant un bon compromis entre maniabilité et vitesse).

    Le dernier rallye (au Royaume-Uni) m'aura bien fait suer... Sorti pratiquement en même temps qu'Over Top, il le supplante sur l'animation et l'impression de vitesse, mais propose des graphismes moins fins et des environnements moins variés.

    Match nul donc, même si Neo Drift Out est plus plaisant à jouer, car beaucoup plus fun. Ce dernier a donc ma faveur.

    Certains circuits présentent des easter eggs assez marrants (un yéti, les Télétubbies etc). Les musiques sont très typées Visco, notamment celle du Stage 4 (Rallye de l'hémisphère Sud) qui semble tout droit tirée de Breakers !

    Ma note : 13/20



  • Twinkle Tale (Mega Drive) 14.07.2024

    Après les finishes récents de Undeadline puis Elemental Master, je termine en beauté avec Twinkle Tale, un chef-d'œuvre (n'ayons pas peur des mots !) presque sorti de nulle part, signé Studio Ducks / WAS (Wonder Amusement Studio). Armement parfaitement équilibré (pour une fois les 3 armes ont chacune leur utilité au gré des situations), graphismes finement ciselés (certains environnements sont superbes, mention spéciale à celui du stage 3), difficulté bien calibrée (moins frustrant que Undeadline et plus dur que Elemental Master), il ne pêche que par une ou 2 mélodies quelconques (et encore, c'est une histoire de goût) et un dernier stage un poil longuet avec un level design un peu trop redondant à mon goût. Un titre injustement qualifié de jeux de nouveaux riches, comme Eliminate Down d'ailleurs. Mon classement définitif : 1/ Twinkle Tale 2/ Elemental Master 3/ Undeadline.

    Ma note : 18/20



  • Double Dragon II: The Revenge (MD) 11.08.2024

    Petit finish de Double Dragon II: The Revenge (ダブルドラゴンII ザ・リベンジ) looté chez Retrogameplay jeudi dernier (110€ au lieu de 130€). Un beat them up signé Quest / PALSOFT sorti exclusivement au Japon, en décembre 1991, portage du jeu d'arcade de 1989.

    Le titre cumule de nombreux défauts : une réalisation indigne d'une Mega Drive (sprites minuscules, couleurs ternes, environnement vides mais surtout des ralentissements atroces qui ternissent fortement l'expérience de jeu)... Une honte, le downgrade par rapport à la version arcade est patent ! Le gameplay s'avère assez déroutant au début (un coup pour taper devant soi, un autre pour les frappes vers l'arrière) mais on s'y fait assez vite... DD2 est également beaucoup trop court avec une durée de vie plus que faiblarde (seulement 4 malheureux stages à se mettre sous la dent), même pour le genre...

    Étonnamment, malgré une move list sommaire et les points noirs évoqués plus haut, il est plutôt plaisant à jouer, notamment en raison des coups très impactants. Mention spéciale également pour la qualité des musiques (signée Hitoshi Sakimoto). Enfin, la version MD est de loin la plus fidèle à l'arcade (ce qui ne constitue pas en soi une qualité tant la version Famicom est largement supérieure aux autres).

    En conclusion, un beat them up médiocre, très classique, paresseux, mais pas nécessairement une daube pour autant, un petit plaisir coupable en somme. Un titre à réserver aux collectionneurs, ne serait-ce que pour sa magnifique jaquette ! Il faisait partie des tous derniers jeux de ma wishlist sur MD (jusqu'à ce que j'en trouve de nouveaux à acheter).

    Ma note : 11/20



  • Ma mini-review de Super Fantasy Zone (plus vraiment le temps de faire des reviews ultra complètes) :

    Super Fantasy Zone (Mega Drive) 22.08.2024

    Finish avant-hier de Super Fantasy Zone (スーパーファンタジーゾーン) sorti sur Mega Drive et développé par Sunsoft (sous licence Sega), une série débutée en arcade en 1986. Bizarrement il n'est jamais sorti en Amérique du Nord mais seulement au Japon (Janvier 1992) et en Europe (courant 1993) ...

    Le jeu vous met toujours aux commandes du vaisseau Opa-Opa. La principale particularité du soft (et de la série) réside dans la possibilité de scroller à la fois vers la gauche et la droite de l'écran. Chaque stage (au nombre de huit), sauf le dernier (un boss rush), constitue une sorte de boucle : on revient au point de départ en suivant toujours la même direction. Le but consiste à éliminer les gros ennemis spécifiques (indiqués sur le bas de l'écran) de manière à faire apparaître le boss de fin de niveau.

    Un arsenal conséquent permet d'envisager différentes approches/stratégies selon le niveau et le boss. Vous récupérez des pièces pour chaque ennemi abattu (petit / gros / boss) que vous pourrez utiliser comme monnaie d'échange dans un magasin prenant la forme d'un ballon dirigeable, qui apparaît au début de chaque niveau et à chaque vie perdue (sauf si vous perdez contre un boss, auquel cas il vous faudra alors repartir totalement démuni). Vous pourrez ainsi mettre la main sur de nombreuses armes, des items spécifiques (armes secondaires, one-up, lanterne pour voir dans le noir, accélérer la vitesse du vaisseau, etc). A noter que le prix des armes augmente drastiquement si vous les utilisez à maintes reprises, et certaines peuvent même être "out of stock."

    Super Fantasy Zone brille par ses couleurs chatoyantes et ses backgrounds animés très travaillés. Le jeu avait franchement fière allure à sa sortie, on en prend encore plein les mirettes aujourd'hui !

    Ne vous fiez pas à son aspect kawaii assumé, le jeu est bien retors, le one-hit étant synonyme de mort immédiate (sauf si vous possédez un shield). La maniabilité assez rigide pourra en décourager certains, plusieurs boss s'avèrent frustrants, surtout si vous n'avez pas l'arme adéquate en votre possession, d'autant plus que les armes principales n'ont qu'une durée d'utilisation extrêmement limitée (de l'ordre de la dizaine de secondes). Privilégiez les armes secondaires, notamment le quartet missiles, qui permet d'envoyer 4 homing missiles en même temps ! Enfin, n'hésitez pas à jouer les kamikaze juste avant d'affronter le boss, afin de faire apparaître le ballon dirigeable abritant le shop et faire le plein d'armes principale, secondaire, smart bombs et d'items en tout genre. Quoiqu'il en soit, le titre reste coriace : il n'y a aucun continue, vous devrez donc le 1-cc. Et pour les plus téméraires, signalons la présence d'un second loop !

    Mention spéciale pour les musiques entêtantes signées Naoki Kodaka, qui reprennent de nombreuses mélodies de la version originale de Fantasy Zone (que l'on doit à Hiroshi Kawaguchi) ... Bref, assez de name-dropping !

    En conclusion, Super Fantasy Zone est un titre sympathique, un des nombreux seconds couteaux de la bécane. Il souffre malheureusement d'une certaine répétitivité, de son aspect basique, et d'un manque de renouvellement dans les stages (à l'exception d'un se déroulant dans l'obscurité et d'un autre présentant un sol électrifié) dont le level design reste strictement identique. Malgré tout, ses graphismes et ses musiques irréprochables poussent le joueur à continuer sa progression, ne serait-ce que pour voir le niveau suivant !

    Ma note : 14.5/20

    Pour info, le format de la boîte est identique à celui des autres productions Sunsoft sur Famicom et Mega Drive (les dimensions sont strictement les mêmes). Sur MD, pour les collectionneurs qui souhaiteraient se lancer dans le mini full-set, on dénombre 7 jeux au total : Batman, Flashback, Lemmings, Shin Kin Jou, Tel-Tel Mahjong, Tel-Tel Stadium, et Super Fantasy Zone donc.

    Déroulement complet du jeu :

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    Stage 1

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    Stage 2

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    Stage 3

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    Stage 4

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    Stage 5

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    Stage 6

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    Stage 7

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    Stage 8 + Cinématique de fin / Crédits

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    Boite & Notice

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    Quelques articles dans la presse à l’époque. 91% pour Consoles +, 90% pour Player One, mais un cinglant 65% pour Joypad (note moyenne de 2 tests différents) et même 60% pour Joystick. On peut dire que Super Fantasy Zone était loin de faire l’unanimité parmi les magazines spécialisés !

    Preview Joypad #2 (novembre 1991)

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    Preview Joystick #20 (octobre 1991)

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    Preview Joystick #22 (décembre 1991)

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    Test Consoles + #6 (février 1992) : 91%

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    Test Joypad #6 (mars 1992) : 60%

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    Test Joypad #17 (février 1993) : 70%

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    Test Joystick #25 (mars 1992) : 60%

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    Test MEGA force #12 (décembre 1992)

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    Test Player One #26 (décembre/janvier 1993) : 90%

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    Tip Joypad Numéro Astuces #6

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  • Uchuu Senkan Gomora (Mega Drive) 26.08.2024

    « Uchuu Senkan Gomora » (宇宙戦艦ゴモラ), ou « Space Battleship Gomora », est un shoot them up sorti sur Mega Drive exclusivement au Japon (en septembre 1991), portage de la version arcade de 1990. Ce titre pour le moins obscur a été développé par Aisystem Tokyo et publié par UPL, qui fera d’ailleurs faillite peu après la sortie de cette mouture dédiée à la 16-bits de Sega. La version arcade a été commercialisée à l'étranger (aux États-Unis, sous licence Sammy, sous le nom de « Bio-Ship Paladin ») mais il semblerait que la version Mega Drive était initialement prévue au Pays de l’Oncle Sam, puisqu’un écran titre américain est présent dans la ROM...

    Comme souvent, la trame scénaristique ne constitue qu’un prétexte mais elle a néanmoins le mérite d’exister ! Un énorme cuirassé et une flotte spatiale apparaissent soudainement et attaquent Delilah (デリラ), la plus grande ville de la planète Atlantal (アトランタル), la laissant totalement en ruines. La flotte continue d’envahir la planète et la galaxie... Les forces de défense planétaires déploient alors le cuirassé spatial Gomora (宇宙戦艦ゴモラ), un puissant bio-vaisseau capable d’augmenter en taille et de déployer une force de frappe démultipliée.

    Graphiquement, Gomora a plutôt fière allure, et les canards de l’époque ne s’y étaient d’ailleurs pas trompés sur ce critère, en lui attribuant une note moyenne très honorable de 15-16/20. J’apprécie particulièrement le choix des couleurs, avec quelques superbes dégradés et des environnements variés et travaillés (avec même certains éléments apparaissant en premier plan si vous scrollez tout en bas de l’écran). Dommage que le design du vaisseau soit aussi quelconque ou, pire encore, aussi grossier !

    Le joueur pilote donc Gomora, un "bio-vaisseau" plus grand et plus lent que la plupart des vaisseaux dans des jeux similaires, et qui grandit ou rétrécit en fonction de sa vie restante. Outre le tir classique (pouvant être chargé), vous disposez d’une arme supplémentaire qui donne tout son intérêt au jeu : une arme à faisceau qui peut faire mouche à n’importe quel endroit de l’écran puisque vous pouvez cibler manuellement à l’aide d’un réticule. Seul problème, lorsque vous utilisez cette dernière, vous ne contrôlez plus votre vaisseau qui, scrolling forcé oblige, poursuit sa progression vers la droite de l’écran.

    Vous l’aurez compris, tout l’intérêt du jeu réside dans le fait de switcher d’une arme à l’autre, au gré des situations ! Le soft vous incite autant que possible à utiliser l’arme à faisceau, qui inflige beaucoup plus de dégâts. Revers de la médaille, la prise en main n’est pas immédiate et il vous faudra un certain temps d’adaptation pour vous faire au système de jeu, de l’ordre d’une bonne heure. Pas simple au début, Gomora peut même se révéler rebutant si vous ne faites pas l’effort de ‘’rentrer’’ dedans !

    Votre vaisseau dispose de sa propre jauge de vie, qui lui permet de résister à plusieurs coups avant d'être détruit. La jauge comporte trois segments de différentes couleurs (marron, orange et jaune), et Gomora augment de taille en récupérant les items « L » et rétrécit dès lors qu’il se fait toucher. Ainsi, un dilemme survient fréquemment : faut-il rester petit afin de se faufiler plus facilement en évitant les collisions et les tirs ennemis, ou bien opter pour une taille plus imposante, afin d’encaisser davantage de tirs ennemis ?

    Cette dimension tactique confère à Gomora toute son originalité. On pourrait presque le qualifier de shoot ‘’intelligent’’. Cet aspect est d’ailleurs mis en exergue lors des affrontements contre les boss, particulièrement tactiques puisque vous devrez détruire plusieurs éléments à chaque fois pour en venir à bout ! Un conseil, n’oubliez pas que le réticule peut également vous permettre de protéger votre vaisseau, si vous éliminez les tirs ennemis juste avant que votre cuirassier ne se fasse toucher. Cela se relèvera très utile contre les boss notamment ! Tout l’art de Gomora réside dans la capacité d’anticipation, d’identifier les rares safe spots pour faciliter votre progression.

    En résulte un shoot au rythme très posé, voire lent pour certains. Déjà signalé par la presse spécialisée à sa sortie, il s’agit souvent du principal défaut évoqué par ses détracteurs de nos jours… Soit ils se sont contentés de l’insérer dans la console seulement quelques minutes, soit ils n’ont rien compris au gameplay car le soft serait totalement injouable avec une vitesse plus élevée !

    Le Gomora peut également récupérer des « Bits » (jusqu’à 6, 3 sur le dessus et 3 sur le côté inférieur du visseau), qui ajoutent des lasers qui tirent en diagonale et qui font également office de bouclier (les Bits peuvent être détruits par les feux ennemis).

    L’item « S » (pour Speed) sera cruciale pour augmenter la vitesse de votre vaisseau, très lent de base. Il est impératif d’en récupérer plusieurs sous peine de galérer inutilement contre les boss. Avec une vitesse de base, il est parfois difficile de manœuvrer et de ne pas rentrer en collision avec les boss !

    Signalons la présente d’un dernier item, « A » pour Auto Beam. Ce dernier remplace le réticule de visée du vaisseau par une arme à auto-ciblage en forme de pyramide pendant 20 secondes. L'arme cible automatiquement les ennemis, mais elle peut toujours être déplacée de la même manière que le réticule de ciblage du faisceau.

    Il existe trois niveaux de difficulté (Facile, Normal et Difficile), et les joueurs peuvent modifier le nombre de vies de départ (entre 1 et 5) et les continues (entre 0 et 3). Il n'y a aucun moyen d'obtenir des vies ou des continues supplémentaires pendant le jeu. Défaut notable, le niveau de difficulté n’est pas spécialement bien calibré à mon goût : si le jeu s’avère beaucoup trop facile en easy, le mode normal est presque trop difficile (mais pas insurmontable pour autant). Je n’ai pas encore osé m’attaquer au mode hard !

    Comptez une bonne grosse demi-heure pour une run complète, dans les standards pour le genre donc. Gomora n’est pour autant pas dénué de replay value, puisqu’il existe également deux modes 2-joueurs différents : l’un où les deux joueurs contrôlent des vaisseaux séparés, l’autre où le premier joueur contrôle le vaisseau et le canon principal, tandis que le second contre le réticule de visée. Une excellente idée, que je n’ai pas encore eu l’occasion de tester !

    Ci-dessous, vous trouverez le déroulement complet du jeu :

    Ecran titre / Démo / Menu des options

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    Stage 1

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    Stage 2

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    Stage 3

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    Stage 4

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    Stage 5

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    Stage 6

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    Stage 7

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    Stage 8

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    Stage 9

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    Fin

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    En conclusion, Gomora constitue un shoot très atypique, vraiment spécial dans son approche. Très clivant, il sort des sentiers battus et la prise de risque manifeste des développeurs mérite d’être saluée. Compte tenu de la concurrence très féroce sur le support et de sa cote élevée (entre 150 et 200€, j’ai payé mon exemplaire environ 24k¥ il y a quelques mois), il est difficile de le recommander... Pour les collectionneurs et/ou les férus de shoot them up donc ! Un second couteau que vous ressortiez du placard de temps en temps pour son originalité, mais qui reste en retrait par rapport aux meilleurs élèves disponibles sur la bécane (Thunderforce III & IV, Gley Lancer, MUSHA, Eliminate Down et j’en passe).

    Ma note : 14/20

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    Les reviews des canards de l’époque :

    Review Consoles + #3 (novembre 1991) 75% par Wielken & Loulou

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    Review Joypad #3 (décembre 1991) : 56% par AHL et J’m DESTROY

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    Review Joystick #21 (novembre 1991) : 70% par J’m DESTROY

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    Review Micro News #52 (novembre 1991)

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    Avis Génération 4 #38 (novembre 1991)

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  • Crisis Force (Famicom) 28.08.2024


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