Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)



  • Dragon Egg! (NEC PC Engine) 19.01.20

    Platformer réalisé par Masaya, on y incarne une jeune fille accompagnée d'un œuf de dragon qu'elle utilise comme arme de base. En récupérant des sphères bleues, l’œuf se transforme en dragon et celui-ci passe par différents stades (en fonction des sphères récoltées): s'il tient au début dans le sac à dos de la jeune fille et se contente de cracher une vulgaire flammèche, il peut dans sa transformation finale être chevauché et cracher des flammes plus puissantes dans plusieurs directions (petite dimension shmup pas inintéressante). Les ennemis lâchent des pièces qui peuvent être utilisées dans les boutiques que l'on croise au travers des niveaux (on peut y récupérer de la vie, augmenter sa vie max, les capacités du dragon, y acquérir un item d’invincibilité, etc). Et c'est là d'un des principaux griefs à l'encontre de Dragon Egg... Il est ridiculeusement facile !!! Avec les capacités poussées au max, le dragon est totalement cheaté, il n'y a aucun challenge (même contre les boss). Je ne l'ai pas testé en mode hard mais j'aurais peut-être du opter pour la difficulté max par défaut...L’héroïne est dans un style kawai, avec des graphismes plutôt bons dans l'ensemble, quoique sommaires... Les musiques ne vous laisseront pas un souvenir impérissable...
    En plus de sa difficulté risible, Dragon Egg est très rapide à plier, comptez à peine une petite vingtaine de minutes... Les premiers niveaux (6 au total) sont assez agréables à parcourir (malgré un level design pas très original) et proposent plusieurs tableaux, alors que les derniers n'en proposent qu'un seul, ce qui laisse penser que les développeurs ont du boucler le soft à la hâte (à confirmer)...Au final, un assez bon jeu de plateformes mais loin d'être inoubliable et indispensable.

    Note: 13/20



  • The Last of Us Remastered (PS4) 21.01.20

    Bizarrement, j'avais lâché The Last of Us sur PS3 à sa sortie après 1-2h de jeu... Quelle erreur !!! Pourtant le prologue magistral aurait du me mettre la puce à l'oreil, The Last of Us est définitivement un grand jeu, peut-être le meilleur de la génération précédente.Cette incontestable réussite tient pour beaucoup à la narration, la mise en scène et la richesse des persos. A ce titre, l'évolution de la relation entre Ellie et Joel est bien menée car assez complexe et loin du côté manichéen observé habituellement dans les JV. A ce sujet, sans rien spoiler, la fin est ambiguë et cynique à souhait !L'immersion visuelle et sonore joue également pour beaucoup. L'univers dévasté est superbement représenté, on fait littéralement corps avec les persos face aux hordes d'infectés.
    Niveau gameplay, je trouve le soft beaucoup plus riche que la série des Uncharted, les combats sont moins rigides et plus réalistes.Le rythme du jeu est également excellent, les phases d'exploration, d'infiltration, d'action et de contemplation (assez rares !) s'enchaînent à merveille.Le soft aborde des propos et des thèmes étonnamment matures pour un JV : la relation père/fille, le deuil, le mensonge, la relation entre les hommes (la citation deHobbes, "L'homme est un loup pour l'homme" a rarement été aussi vraie !)...Cette version remaster sortie en 2014 propose du 60bps et tient la dragée haute à bon nombre de productions actuelles... Je chipoterai juste sur la synchronisation qui n'est pas optimale (même en VO)...
    En tout cas, j'attends maintenant The Last of Us 2 de pied ferme !

    Note: 18.5/20

    Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20

    J'ai fini les 6 premiers titres (sur 12, me reste les 3 SF Alpha et la Série des SFIII) de cette compil arcade. Mention spéciale pour le mode musée, les artworks, la base de données avec toutes les musiques emblématiques de la série.

    Street Fighter - Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20
    Difficile de rejouer au premier opus aujourd'hui, avec les coups spéciaux qui sortent complètement aléatoirement, le déséquilibre des combats vs le CPU (qui est d'une violence innommable). Le début d'un mythe malgré tout !

    Note: 15/20

    Street Fighter II: The World Warrior -Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20
    Pas besoin de le présenter mais il a instauré tellement de mécaniques de gameplay que c'en est indécent : les 3 niveaux de puissance des coups (faible, moye, fort), des coups spéciaux moins exigeants par rapport au premier opus, l'apparition des persos à charge (et à choppe pour Zangier), etc. Street Fighter II, c'est un mélange extrêmement subtile et complexe de technique, d'adresse et de stratégie, qui repose avant tout sur une bonne occupation de l'espace et du mind game. Dans mon top 10 ever, tout simplement !

    Note: 19/20

    Street Fighter II': Champion Edition -Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20
    Capcom démarre son recyclage éhonté. Ce titre propose un mode miroir en vs mais surtout le fait de pouvoir jouer les 4 boss.

    Note: 18/20

    Street Fighter II': Hyper Fighting -Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20
    Ce SFII' propose comme principale nouveautée une palette de coups qui s'étoffe pour nombre de persos (un anti-air pour Honda, le Kikoken de Chun-Li, le Yoga Teleport de Dhalsim et j'en passe !).

    Note: 18/20

    Super Street Fighter II: The New Challengers -Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 25.01.20
    Premier épisode de la série sorti sur CPS-2, il offre de nouvelles musiques et nouveaux effets sonores mais surtout 4 nouveaux persos et stages associés.

    Note: 18.5/20

    Super Street Fighter II Turbo -Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 26.01.20
    Plus connu sous le nom de SSFII X au Japon, c'est vraiment l'épisode ultime, avec l'apparition de la jauge de Super, les combos plus complexes, le juggling + combos aériens, la déchoppe, les débuts d'Akuma dans la série. Si je devais me retrouver sur une île déserte avec un pote (et 2 sticks :p), c'est probablement le titre que je prendrais avec moi !

    Note: 19.5/20



  • Street Fighter 30th Anniversary Collection (PS4) 15.02.20 & 16.02.20

    J'ai bouclé ce WE les 6 derniers titres de cette compilation très sympathique :

    Street Fighter Alpha: Warriors' Dreams (PS4) 15.02.20

    Street Fighter Alpha (plus connu sous le nom de Street Fighter Zero au Japon) se déroule chronologiquement entre Street Fighter et Street Fighter II. Il propose une refonte totale de la série avec pas mal de subtilités de gameplay : la jauge de Super Combo divisée en tiers, l'Alpha Counter (sorte de contre-attaque), les Alpha Combos, le Air Blocking, la relevée rapide après une chute (sous forme de roulade), le mode Dramatic Battle, etc. La filiation avec Final Fight est évidente, puisque plusieurs persos de cette série font leur apparition : Guy & Sodom (qui seront suivis par d'autres arrivées comme Rolento ou Cody par exemple dans les futurs épisodes).

    Note: 16/20

    Street Fighter Alpha 2 (PS4) 15.02.20

    Pour ce deuxième opus, Capcom revient avec un roster plus étoffé, 19 persos dont quelques petits nouveaux (Gen, Rolento et Sakura). On dénombre maintenant 2 Alpha Counters par perso (une pour les poings et une pour les pieds). La principale nouveauté reste malgré tout le Custom Combo qui permet au joueur d'être plus rapide pour réaliser des combos. Par contre, sa durée est limitée et elle consomme un peu de la jauge d'énergie. Cette idée sera d'ailleurs reprise et développée dans un des 3 modes de combat du 3ème opus.

    Note: 17.5/20

    Street Fighter Alpha 3 (PS4) 15.02.20

    L'épisode de la démesure (et accessoirement un de mes préférés de la série) avec son casting hallucinant (28 persos) et ses nombreuses possibilités. En effet, on peut dorénavant choisir entre 3 styles de combats différents "-isms" :

    • A-ism : mode standard dans lequel on retrouve le principe de la barre de super subdivisée en tiers. C'est le mode parfait pour débuter, bien équilibré entre attaque et défense.
    • V-ism qui fait la part belle au custom combos.
    • X-ism basé sur SSFII Turbo : pas d'Alpha Counter ni d'Air Block et une jauge de Super Combo qui n'a qu'un seul niveau mais en contrepartie des attaques beaucoup plus puissantes que dans les autres modes de combat.

    Note: 18/20

    Street Fighter III: New Generation (PS4) 15.02.20

    SFIII, l'épisode du renouveau, boudé par les joueurs à sa sortie. Chronologiquement parlant, il se déroule après Street Fighter II et vient introduire un tout nouvel ensemble de persos (on retrouve seulement Ken et Ruy parmi les combattants connus) et de mécaniques de gameplay, dont le fameux parry. Assez difficile à maîtriser, il permet avec le bon timing d'absorber les dégâts infligés par l'adversaire et offre une possibilité de contre-attaque. Plus mature que les autres Street Fighters, SFIII tranche également par son ambiance éléctro/jazzy et des animations extrêmement soignées.

    Note: 16.5/20

    Street Fighter III: 2nd Impact - Giant Attack (PS4) 15.02.20

    Pour cette 2ème itération, 3 nouveaux persos font leur apparition : Hugo (le chopeur du jeu), Urien (le frère cadet de Gill, auquel il emprunte pas mal de coups) et Akuma. A signaler également l'arrivée des taunts (provocations) et des EX Specials, versions plus puissantes des attaques spéciales qui consomment une partie de la jauge de Super Art (le nouveau nom donné à la jauge de Super Combo dans Street Fighter 3). Enfin, on signalera le retour des niveaux bonus qui vous entraînent à la technique du parry (Sean vous envoyant des ballons de basket qu'il faut contrer)...

    Note: 17/20

    Street Fighter III: 3rd Strike - Fight For The Future (PS4) 16.02.20

    Pour ce dernier opus culte, le roster a été boosté, avec un décompte de 19 persos (dont Chun-Li qui fait son retour et qui fait partie des top-tiers). Le mode solo a été rallongé : on combat dorénavant 10 adversaires, dont un rival spécifique juste avant le boss final. Enfin, vous serez évalué via un système de rating par le CPU après chaque match.

    Un épisode adulé par les fans et très technique. D'une manière générale, j'ai passé beaucoup moins de temps sur la série SF3 que sur les séries SF précédentes, mon niveau de jeu s'en ressent donc fort logiquement ! Entre SFIII et Mark of, vraiment difficile de désigner un vainqueur, même si j'ai une petite préférence pour Mark of, que je trouve un poil plus accessible.

    Note: 18/20



  • Star Wars : Battlefront (PS4) 22.02.20

    Fini toutes les missions du mode solo. Pour un jeu sorti il y a près de 4 ans et demi, il reste encore techniquement très impressionnant. On reconnait sans mal les persos et différents environnements de la franchise, et c'est un vrai kiff de pouvoir incarner Vador ou Luke Skywalker, qui disposent d'aptitudes vraiment classes, le tout avec les musiques emblématiques de John Williams. Après, le mode solo reste un peu chiche en contenu et les missions se ressemblant un peu toutes, la lassitude finit par s'installer. Il parait que le 2nd opus est d'un tout autre acabit, je me laisserai peut-être tenter à l'occasion.

    Note: 15/20

    The Last of Us : Left Behind (PS4) 23.02.20

    Un DLC qui permet d'en apprendre beaucoup plus sur l'histoire d'Ellie. La trame scénaristique est toujours aussi bien écrite. On alterne en fonction des chapitres entre des phases racontant le passé d'Ellie (en binôme avec sa copine Riley) et d'autres phases dans le présent où Ellie est livrée à elle-même dans un centre commercial et doit récupérer des médicaments pour Joel. Exit les phases d'action, ce DLC fait la part belle à l'infiltration, les armes étant réduites à la portion congrue. Un peu court (comptez 3-4h), Left Behind vaut quand même le coup, ne serait-que ce pour son histoire qui monte crescendo dans la seconde partie du jeu.

    Note: 16/20

    Wonder Boy: The Dragon's Trap (PS4) 01.03.20

    Un remake vraiment excellent de l'un des meilleurs jeux sortis sur Master System, ça se refuse difficilement !!! Les petits gars de chez Lizardcube ont réalisé un boulot exceptionnel. La direction artistique est une réussite totale, avec certains stages qui s'apparent à de véritables tableaux. La partie sonore n'est pas en reste, les musiques sont magnifiquement réorchestrées. Ajout très sympa de la part des développeurs, on peut passer instantanément de la version Next Gen à la version 8 bits, tant sur le plan graphique que sonore. Une fonction qui permet de se rendre compte du boulot de dingue abattu par les développeurs !Après, cela reste un jeu d'une autre époque donc qui ne conviendra pas forcément aux néophytes (mais bon en même temps le jeu ne s'adresse sans doute pas à eux) : le titre est court, relativement ardu et le level design est assez sommaire...Enfin, me concernant, ce remake m'a totalement convaincu ! Me reste maintenant à faire l'acquisition de Monster Boy and the Curse Kingdom. Story to follow... :)

    Note: 17.5/20



  • Gourmet Sentai Bara Yarou (SFC) 08.03.20
    Un beat them all sorti assez tardivement (1995) et uniquement au Japon (et donc assez méconnu) qui se déroule dans un futur post-apocalyptique complètement barré. On peut choisir parmi 3 personnages avec des noms français bien ridicules (Bonjour, Mademoiselle et Très Bien ^^) et aux carctéristiques différentes : le perso équilibré, le rapide, et la brute bien lourdaud. Côté gameplay, outre les traditionnels coups de base et saut, on peut réaliser des coups spéciaux à l'aide des gachettes L & R. Il y a également un bouton spécifique pour prendre la pose (!!!). Dès les premiers instants pad en main, le jeu surprend par son esthétique et par ses ennemis loufoques : Bunny Girls, têtes de robots arborant un collier clouté, des bodybuilders tout droit sortis de Cho Aniki, punks et j'en passe... Parmi les autres originalités du jeu, un item permet de faire apparaître un clone contrôlé par le CPU qui combattra à vos côtés. Enfin, dernière spécificité, entre chaque niveau, un cuisto-robot vous cuisinera des plats grâce aux items récoltés au gré des stages, ce qui vous permettra de regagner un peu de vie (appréciable car le jeu est assez difficile). Je n'ai rien trouvé sur gamefaqs mais après de nombreuses tentatives, il semblerait que Mademoiselle aime les plats épicés, Bonjour ceux à base de viande et Très Bien les glaces... Ça vous fait une belle jambe !!! :D Vos esgourdes ne seront pas vraiment gâtées, les musiques étant d'une banalité confondante...
    Au final, un assez bon bta et une bizarrerie comme seuls les japonais peuvent les faire, mais à réserver aux collectionneurs uniquement car l'addition est particulièrement salée (dans les 350-500€) !

    Note: 15.5/20

    Heavy Barrel (FC) 08.03.20
    Un bon run & gun, adapté du hit d'arcade de Data East. On y retrouve tous les stages, la difficulté ayant été revue à la baisse (même si les 2-3 derniers stages restent assez retors). Le rythme assez posé pourra décontenancer. Le mode 2 joueurs répond présent, et s'avère particulièrement agréable. Les items sont assez nombreux (lance-flammes, tir multidirectionnel, différents types de grenades, etc) et la plupart s'obtiendront en ouvrant des coffres grâce à des clés que droppent les ennemis de couleur rouge. On pourra également reconstituer la Heavy Barrel (en récupérant ses différents morceaux disséminés au gré des stages), une arme à la puissance de feu phénoménale (et limitée dans le temps) et qui donne accessoirement au jeu son nom.

    Note: 15/20

    Tiny Toon Adventures: Babs' Big Break (GB) 15.03.20
    Un plateformer développé par Konami, ça ne se refuse pas ! On incarne 3 persos (interchangeables à tout moment par pression du bouton Start) : Buster Bunny, Plucky et Hamton. Les personnages peuvent se défaire de leurs ennemis en leur sautant dessus à l'instar de Mario mais ils peuvent aussi utiliser une arme secondaire : des carottes pour Buster (avec une trajectoire en cloche), des ananas pour Plucy (qu'il lance vers le bas et qui peuvent rebondir au sol) et des pastèques pour Hamton (qui roulent au sol à la manière d'une boule de bowling). Le jeu brille par ses graphismes et ses gros sprites, ses scènes humoristiques et ses animations au-dessus de la moyenne. Il n'y a que 4 stages mais ces derniers sont truffés mini niveaux bonus. Les situations sont variées et le level design des stages est efficace. Des persos secondaires (Dizzy Devil, Furrball, Shirley, etc) viendront également vous prêter main forte au cours de l'aventure, notamment pour franchir certains passages sur lesquels vous bloquerez sans leur aide. Seul vrai gros reproche, le titre est un peu trop facile (en même temps, il était avant tout destiné aux enfants).En tout cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à le refaire. Je n'y avais pas rejoué depuis mon enfance (mes cousins possédaient la cartouche, je la retournais à chaque fois que j'allais dormir chez eux dans leur appart de Villeurbanne) et ma mémoire des différents stages et du design général était quasi intacte, malgré les 30 ans ou presque qui s'étaient écoulés.

    Note: 16/20

    Ganbare Goemon: Yukihime Kyuushutsu Emaki (Super Famicom) 05.04.20
    Encore un excellent titre signé Konami, matiné d'action-plateformes avec une petite dimension RPG. En effet, on alterne entre des phases facon beat them up dans des villages où le but est de farmer à gogo et de récolter le plus d'argent possible (le nerf de la guerre). On peut également upgrader son perso, se reposer dans des auberges, se restaurer dans des échoppes mais aussi participer à une foultitude de mini-jeux (dont certains avec de gros clins d’œil à d'autres productions Konami, comme Gradius par exemple). Les autres phases s'apparentent à des niveaux d'action-plateforme plus classiques qui se concluent inéluctablement par un affrontement avec un boss. D'ailleurs, le bestiaire est loufoque et japonisant à souhait. D'une manière générale, le titre baigne dans une atmosphère japonaise dépaysante teintée d'humour, le tout renforcé par des musiques d'une grande qualité. Goemon et son acolyte Ebisumaru (on peut jouer à 2 simultanément) voient du pays puisqu'on arpente tout l'archipel nippon en long en large et en travers. Le titre est particulièrement riche et dense, avec une durée de vie dans le haut du panier pour le genre (les derniers niveaux sont loin d'être évidents). Il s'agit du premier opus sort de la quadrilogie des Ganbare Goemoni sur Super Famicom (et à ma connaissance le seul qui est sorti du Japon), sans doute pas le meilleur mais excellent malgré tout !

    Note: 16.5/20

    Ninja Gaiden - Ninja Gaiden Trilogy (SNES Mini) 22.03.20
    Ninja Gaiden II - Ninja Gaiden Trilogy (SNES Mini) 22.03.20
    Ninja Gaiden III - Ninja Gaiden Trilogy (SNES Mini) 22.03.20
    Une compil sortie sur SNES/SFC regroupant les 3 premiers épisodes NES/FC. Le portage est particulièrement paresseux avec des graphismes indignes d'une SNES. On peut même parler d'un downgrade tant sur le plan graphique (disparition de scrollings parallaxes pour Ninja Gaiden III par exemple) que sonore. Bref, mieux vaut jouer sur 8 bits pour en profiter dans les meilleures conditions. Quand on connait sa côte actuelle sur SFC (dans les 200-300€), la pilule est encore plus difficile à avaler !

    Note NG1: 14/20
    Note NG2: 14/20
    Note NG3: 15/20

    Kyukyoku Tiger II Plus (Saturn) 04.04.20
    Un assez bon shmup mais que je trouve un peu trop sage et pas très original. Graphiquement, la 2D n'est pas terrible pour un shoot sorti en 1997. Pire, les smart bombs s'apparentent à des bouillies de pixel... Contrairement à son prédecesseur, cet épisode n'a pas été développé par Toaplan (pour cause de faillite) mais par Takumi, des anciens de la société Toaplan.En bref, son rapport qualité/prix (comptez dans les 200€ pour un exemplaire en TBE avec spine ne plaide pas en sa faveur et il y a de biens meilleurs shmups sur Saturn comme par exemple...

    Note: 14/20

    Layer Section (Saturn) 05.04.20
    ... Layer Section !!! Définitivement un de mes shmups préférés sur Saturn (et vu la concurrence sur le support, ce n'est pas un mince exploit). Devéloppé par Taito, il brille par son combo tir principal / tir secondaire de missiles avec système de lock, totalement jouissif une fois maîtrisé ! Les ennemis apparaissent sur différents plans et le système de lock est parfaitement exploité. Le scoring est assez complexe (en fonction de l'ordre dans lequel on locke les ennemis) mais très bien foutu. La 2d est très fine, avec des arrière-plans magnifiques. Les musiques à base de dance/électro ne plairont pas à tout le monde mais de mon côté j'adhère totalement, certaines étant envoûtantes (celle du stage 4 notamment). Les boss sont originaux (dont certains avec des patterns diaboliques) et se détruisent souvent en plusieurs étapes.  La difficulté est brutale, il faudra vraiment s'accrocher (un cheat code permet de démarrer avec 8 crédits au lieu de 4, ce qui simplifie sensiblement la tâche). Un must-have donc, d'autant plus qu'il n'est pas hors de prix, contrairement à beaucoup de shmups sur Saturn.

    Note: 18/20

    The House of the Dead (Saturn) 05.04.20
    Je préfère sa suite sur Dreamcast (plus originale avec le cadre de Venise) mais ça reste un très bon shooter, avec une ambiance macabre et kitsch à souhait ! Mine de rien, la replay value est assez intéressante avec les nombreux embranchements. Dommage que le dernier tiers du jeu soit un peu moins inspiré et qu'on ait droit au traditionnel boss rush avant d'affronter la création finale du Dr. Curien.

    Note: 15/20



  • Final Fantasy VII Remake (PS4) 19.04.20

    Plié en un peu moins de 44h en terminant toutes les quêtes annexes. Il me manque quelques armes, 2 rapports de combat (dont un qui permet d'obtenir la dernière invocation). Je verrai plus tard si j'ai la motivation de me replonger dans le jeu (peut-être avec les voix en japonais, vu que je l'ai fait avec les voix anglaises, très réussies d'ailleurs). Je tenterai éventuellement le mode difficile mais pas sûr d'avoir la volonté de m'y remettre, étant donné la structure linéaire du jeu et le découpage par chapitre qui oblige à se retaper tout depuis le début du chapitre, pas idéal pour faire du farming donc... Pour le moment, je préfère me replonger dans l'opus original en anglais sur PS Mini (je voulais me prendre le double pack FF7/FF8 sur Switch avec la possibilité d'accélérer les combats mais crise du covid-19 oblige, pas près de le recevoir de sitôt !). D'ailleurs, je viens de sortir de Midgar après 6h de jeu ! :D

    Que dire de ce remake donc (sachant que FFVII est probablement mon RPG préféré) ?

    Globalement j'ai passé un très bon moment, avec quelques passages vraiment marquants (le Wall Market en tête). Je retiendrai surtout le boulot titanesque fait par Square Enix pour approfondir la "mythologie" FF7. Midgar est superbement retranscrite, les différents secteurs grouillent de vie. Techniquement le jeu est superbe (malgré quelques textures assez grossières qui font un peu tâche). On en prend plein les mirettes, notamment lors des combats qui constituent l'un des gros points forts du jeu. Même si c'est un peu le bordel au début, les combats sont beaucoup plus riches et subtiles qu'il n'y parait au premier abord (personnellement je trouve qu'on n'a jamais fait mieux que le système des matérias dans un FF). Les boss sont de la même veine, ils vous promettent des affrontements épiques et sont de véritables sacs à PV. Vous ressentirez une satisfaction rare pour un RPG après les avoir vaincus. Les sous-fifres de la team Avalanche occupent une place beaucoup plus importante dans ce remake, Jessie en premier lieu, que vous allez beaucoup appréciez. J'ai été moins convaincu par Aeris (qui était pourtant ma préférée dans l'opus original), alors que j'ai été au contraire agréablement surpris par Tifa. D'une manière générale, je trouve le titre moins manichéen que son illustre prédécesseur. Par exemple, j'ai bien aimé le fait que le joueur et le groupe Avalanche soient mis devant leur responsabilité lorsque l'on arpente la ville et ses débris après avoir fait sauté le premier réacteur Mako.

    Concernant les points négatifs (et il y en a malgré tout quelques uns), il faut quand même souligner certains passages extrêmement linéaires façon couloirs, qui s'apparentent assez fortement à du remplissage et peuvent s'avérer extrêmement répétitifs (heureusement que les combats sont vraiment très plaisants encore une fois). Le level design est également d'un autre âge, avec des leviers à actionner, des étages façon copier-coller... L'ajout de certains nouveaux persos secondaires (particulièrement Roche, le SOLDIER à moto) n'est vraiment pas une franche réussite... Les side quests ne sont pas franchement passionnantes... Le dernier tiers du jeu (tour Shinra) m'a également moins convaincu, j'aurais sans doute préféré que celui-ci occupe moins de temps au profit des différents quartiers/secteurs de Midgar...Enfin, sans trop spoiler, le principal ajout de ce remake (les "whispers") laisse aux narrateurs beaucoup de possibilités, notamment la trame narrative originale... En tant que fan de FF7, j'ai donc un peu peur que les prochains épisodes sur next-gen partent totalement en couille sur le plan scénaristique, affaire à suivre...

    Au final, je retiendrai donc un très bon RPG, qui mérite sans doute un bon 17-17.5/20. J'avais un peu laissé de côté la série depuis FFXII, le dernier épisode que j'avais vraiment apprécié (j'avais fini le XIII qui était une sombre merde et le XV m'avait laissé mi figue mi raisin même s'il avait le mérite d'innover un peu) et ce FFVII remake aura eu pour principal mérite de me replonger au collège et de me "reconnecter" avec une franchise emblématique du JV !

    Note: 17/20



  • Streets of Rage 4 (PS4) 08.05.20

    Fini le mode Histoire, et le mode arcade en normal avec Floyd. Je referai le mode arcade dans les difficultés supérieures. Et j'ai entamé le mode sélection des stages en difficulté Mania (je bloque sur le stage 7 pour le moment).

    Je l'avais acheté à la base sur Limited Run Games (sur PS4 et Switch) mais au regard des premiers retours/reviews dithyrambiques, de l'annonce de nouvelles releases avec des covers bien plus réussies que celles de LRG, j'ai pu me faire rembourser et je l'ai pris illico en démat sur PS4 (je le reprendrai en version physique sur Switch plus tard).

    Vraiment pas mécontent de mon choix, ça fait longtemps que je ne m'étais pas autant éclaté sur un beat them all ! Je me refais régulièrement des parties pour améliorer mon skill, débloquer les persos manquants, signe qui ne trompe pas... Et je me vois déjà jouer en multi à 2, 3 ou 4 une fois le confinement levé (je ne joue pas en online sur PS4), en mode Mania. ^^

    Développé par Dotemu (à qui on doit l'excellentWonderboy : The Dragon’s Trap), Guard Crush Games et LizardCube, SoR4 est une vraie suite qui fait honneur à la série (et qui lui rend hommage via de très nombreux clins d'oeil d'ailleurs). Le style graphique façon dessin animé peut déconcerter mais on s'y fait rapidement, d'autant plus que les stages fourmillent de détails. Pour les plus récalcitrants (et les plus courageux), il y a toujours la possibilité de débloquer un filtre façon pixel. Avec 12 stages (soit une grosse heure et demie de durée de vie), les environnements sont nombreux, et certains ont le mérite de sortir un peu des sentiers battus (ex: la galerie d'art, le jet privé), même si la plupart sentent un peu le réchauffé...

    L'OST s'apprécie sur la durée, les morceaux étant assez inégaux. Certains sont vraiment excellents (ceux de Yuzo Koshiro: celui du 1er stage, rappelant furieusement la composition du premier stage de SoR 2; celui lors de l'affrontement avec les jumeaux Y). Gros coup de cœur pour certains mélodies signées Olivier Deriviere, qui collent parfaitement à l'esprit SoR, avec une utilisation parfaite du synthé. Ma préférée : Rising Up, lors de l'ascension de la tour Y (à partir de 01:12:54, et plus précisément l'envolée qui correspond à la phase dans l'ascenseur, à partir de 01:15:36). Celle de la galerie d'art (An Exhibition : 01:08:04) est un pur régal pour les oreilles également !

    Globalement, la bande-son reste un ton en-dessous de celles de SoR & SoR 2 (qui sont des références absolues, est-il nécessaire de le rappeler !), sans doute car il y a trop de styles musicaux à mon goût et des compositions vraiment éclectiques (certains artistes invités à participer au projet n'ont écrit qu'1 ou 2 morceaux). Disons que ça manque un peu de fil directeur... Mais je chipote, çareste malgré tout du très bon travail.
    A noter que l'on peut jouer avec les musiques rétro mais le choix est assez curieux puisqu'on retrouve en plus des musiques de SoR 2 MD celles de la version Game Gear qui font un peu tâche... Les musiques rétro collent rarement aux stages et à l'action, je vous conseille donc d'opter plutôt pour la bande originale.

    Passons au gameplay, LE gros point fort de cet opus. Si la lourdeur et la lenteur des persos peut surprendre au premier abord (et encore cela dépend vraiment du perso choisi), les possibilités sont vraiment très nombreuses. Juggle combos, ennemis que l'on peut faire rebondir contre les murs, coup vers l'arrière, armes de jet que l'on peut rattraper en plein vol (quel kif !!!). Surtout, tout le gameplay repose sur un système de risk/reward intelligent et addictif qui pousse le jouerdans ses retranchements. En effet, si l'utilisation des coups spéciaux entame habituellement votre barre de vie dans tout bon bta qui se respecte, on peut cette-fois si regagner sa barre de vie si on ne se fait pas toucher le temps que la jauge remonte. Les coups spéciaux n'ont pour une fois pas le rôle d'attaque ultime en cas de mort imminente (les attaques "étoiles" remplissent ce rôle dans SoR 4) mais ils peuvent être défensifs, être linkés avec d'autres coups, etc. Le système de scoring est du même acabit : le combos meter peut être brisé si jamais on est touché lors d'un enchaînement de coups, ramenant votre score à zéro. Dans SoR 4, c'est comme sur les marchés financiers, il faut savoir prendre ses profits !!! :D Le scoring est en effet assez important puisque l'on obtient une nouvelle vie par palier franchi (et ce ne sera pas du luxe dans le mode arcade !).

    Les persos sont assez variés. Si Axel m'a déçu, on ne peut pas en dire autant de Blaze et Cherry (ultra rapide mais un peu trop faible à mon goût). Mais j'ai jeté mon dévolu sur Adam (qui peut dasher) et surtout sur Floyd, un tank aux attaques et aux chopes dévastatrices (mention spéciale à celle où il saisit un ennemi dans chaque bras et les éclate l'un contre l'autre, façon Batman Returns sur Super Famicom).La replay value est vraiment très bonne, avec tout un tas de persos à débloquer (ceux de SoR 1, 2 et 3). S'ils ont une palette de coups moins étoffée, ils ont une allonge plus importante et font en général BEAUCOUP plus mal.
    Attention Spoil, le Tier des persos ci-dessous :
    S Tier - SOR4 Adam, SOR3 Shiva, SOR3 Zan, SOR3 Skate
    A Tier - SOR4 Floyd, SOR2 Max, SOR3 Axel, SOR3 Blaze, SOR4 Blaze
    B Tier - SOR4 Axel, SOR4 Cherry
    C Tier - SOR2 Axel, SOR2 Skate, SOR2 Blaze
    D Tier - SOR1 Axel, SOR1 Adam, SOR1 Blaze

    Je vais m'arrêter là, mon pavé étant suffisamment long... SoR 4 n'est peut-être pas le meilleur bta ever mais c'est un excellent bta. Les petits frenchies de Dotemu ont fait un excellent boulot et ont glissé quels références assez sympas à notre cher pays : certains nouveaux ennemis dénommés Francis, le plug violet de la galerie d'art avec écrit dessus "Shipping to Paris" (difficile de ne pas y voir une référence au plug anal vert de Paul McCarthy vandalisé Place Vendôme !), etc...
    C'est vraiment génial d'avoir une suite à la hauteur de cette série, qui représente un monument du bta et plus généralement du JV !
    J'avais placé beaucoup d'attentes dans Shenmue 3 et assez peu dans SoR 4, le premier a été une véritable douche froide alors que le second s'est avéré une divine surprise !!!
    En espérant que Dotemu propose qqch d'aussi abouti pour Windjammers 2... ;-)

    Note: 17.5/20



  • Speed Devils Online Racing (Dreamcast) 09.05.20

    J'avais pas mal écumé Speed Busters (la version PC) à l'époque sur l'ordi familial, au tout début du lycée de mémoire. Développé par Ubi Soft, il s'agit d'un racing game très typé arcade qui se déroule aux US et au Canada (avec un circuit au Mexique également). Les environnements sont très sympas avec de nombreux détails et animations loufoques et pas mal de références (vous allez traverser plusieurs studios de films et tomber nez à nez avec King Kong et un T-Rex à Hollywood, l'Area 51 dans le désert du Nevada, les pistes de ski de la so posh Aspen, la Louisiane et son bayou, etc). Les circuits sont également truffés de raccourcis, certains étant particulièrement cheatés ! Bref c'est un jeu qui ne se prenait pas une seule seconde au sérieux, qui proposait des sensations grisantes et qui m'avait laissé de très bons souvenirs...

    Qu'en est-il de cette version Dreamcast donc ? Déjà j'ai la version Online donc une version au rabais puisque le offline est réduit à la portion congrue... Seulement un mode ghost et un mode arcade à se mettre sous la dent, ce dernier consistant uniquement à parcourir les circuits en freeplay sans aucun fil directeur. Exit le mode championnat donc, qui faisait le sel de la version originale ! Graphiquement, c'est plutôt pas mal pour de la Dreamcast malgré quelques grosses chutes de framerate. Les courses sont quand même assez molles, ça manque clairement d'impression de vitesse. Les véhicules ont une inertie beaucoup plus importante que dans mes souvenirs, de véritables bus... Les circuits sont assez peu nombreux : 7 mais on peut les faire en reverse, en mirror, de jour ou de nuit, changer les conditions climatiques. Si on compte les différentes itérations (par exemple il y a 2 circuits Hollywood, celui de base et Hollywood Disaster), on arrive à 12 circuits... A noter que le titre a sans doute été développé par Ubisoft Montréal car il fait la part belle au Canada (5 circuits sur 12 se déroulent chez les mangeurs de caribou). On retrouve tous les circuits de la version PC, hormis NYC, peut-être trop gourmand pour être porté en online sur Dreamcast ?

    Bref, un titre assez sympa mais sans plus donc. Je verrai si je le reprends un jour dans sa version de base beaucoup plus adaptée au solo (avec ses différents championnats sous formes de classe, qui m'avaient tenu en haleine un certain temps), il ne doit pas coûter plus de 10-15€ en version PAL ou US...

    Note: 12/20 (offline)



  • PaRappa the Rapper (Playstation Classic) 16.05.20

    "Kick! Punch! It’s all in the mind If you wanna test me, I’m sure you’ll find..."Qu'est-ce que j'ai pu faire et refaire cette musique sur le CD de démo PlayStation Magazine à l'époque !!!PaRappa the Rapper était un Rhythm Game particulièrement rafraîchissant à sa sortie, avec son univers cartoon, son fun indéniable, et ses musiques vraiment excellentes (on passe du funk, au rap, au reggae, etc, il y en a vraiment pour tous les goûts)... Il reste très agréable aujourd'hui, malgré sa durée de vie très faible (seulement 6 chansons, c'est peu !) et son calibrage à la ramasse... Plus 20 ans après, je n'ai toujours pas vraiment saisi le timing à adopter pour finir les chansons sans encombre !!!

    Note: 15/20

    Final Fantasy VII (Playstation Classic) 16.05.20

    Fini en 33 heures environ en montant les persos au niveau 82 (vivent les pots magiques qui filent un max d'xp après leur avoir donné un elixir et vive la materia W-Item !!!). Il me reste quand même un paquet de trucs à faire : encore un peu de farming dans le cratère, morpher les différentes sources pour améliorer les stats de mes 3 persos (j'ai fait quasi toute l'aventure avec Cloud, Barret & Red XIII, sauf quand le scénar m'imposait d'autres persos), récupérer Omnislash, Les Chevaliers de la Table Ronde (et donc par la même occasion élever un chocobo d'or), et battre les 2 Armes ultimes (Rubis & Emerald) évidemment... Je me mets en stand-by pour le moment, j'y reviendrai plus tard.Première fois que je le fais en anglais et effectivement, la traduction semble de meilleure qualité que la version FR (pas bien difficile en même temps !). FFVII a certes pas mal vieilli avec ses combats intempestifs (un peu lourd par moment) et ses décors pré-calculés (on a parfois du mal à savoir où son perso peut aller) mais malgré tout, il reste un monument du JV et du RPG.Son scénario, son univers, son propos et ses messages assez matures (thèmes de l'écologie, du grand capitalisme, les différentes classes sociales, etc) résonnent encore aujourd'hui. Les musiques de Uematsu sont indémodables. Le système de matérias (avec moultes combinaisons possibles) constitue l'un des plus intéressants jamais créés pour un FF voire même pour un RPG tout court. Midgar, la parade militaire de Junon, le Gold Saucer, Nibelheim, le Mont Corel, le Cosmo Canyon, la Cité des Anciens (avec la mort d'Aerith évidemment), les combats contre les premières Armes, la descente dans le Cratère Nord, que de souvenirs (et j'oublie tellement de passages/moments cultes) !!!Bref, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le refaire. Avant de battre ces satanées Armes, je vais me refaire le VIII (qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable à sa sortie) mais je compte bien finir le VII avec tous les objectifs que je me suis fixés d'ici quelques semaines/mois.

    Note: 18.5/20

    Street Fighter Alpha (Playstation Classic) 24.05.20

    Pas grand chose à dire, toujours aussi plaisant à jouer avec son gameplay renouvelé. Dommage que les décors soient un peu vides et que les persos soient aussi peu nombreux mais ces défauts seront corrigés dans les épisodes suivants. Pour avoir une version plus fidèle à l'arcade, mieux vaut s'orienter vers la Saturn par contre.

    Note: 16/20



  • Same! Same! Same! (MD) 14.06.20

    Portage de l'arcade, "Same! Same! Same!" (ou "Fire Shark" en Occident) est un shmup vertical sorti sur MD en 1990, signé Toaplan.Le premier contact visuel n'est pas terrible, avec des graphismes ternes et sommaires, et un manque d'animation assez flagrant. Surtout, le soft manque cruellement d'originalité et de variété tant sur le plan des décors (jungle, base militaire, haute-mer, etc) que sur celui des ennemis... La bande-son métallique pourra rebuter mais on est dans le plus pur style Toaplan sur Mega Drive.Bon point pour les 3 armes upgradables, assez sympas à utiliser, surtout lorsqu'elles sont poussées à leur niveau max. Doté du lance-flammes au stade maximal, notre biplan se transforme en véritable arme de destruction massive ! Les smart bombs sont bien pratiques pour faire le ménage dans les situations extrêmes, notamment face aux boss.Avec 10 stages, le titre est relativement long à parcourir, même s'il s'avère étonnamment facile pour un shmup made by Toaplan. En effet, si l'on perd une vie, le niveau d'armement est seulement downgradé de 1 cran lorsque l'on respawne, on ne repart donc pas complètement à poil.En définitif, un shoot assez sympa mais dispensable et sur lequel on ne reviendra pas fréquemment. Il y a beaucoup mieux sur le support...

    Note: 13/20

    Elemental Master (MD) 14.06.20

    ... comme Elemental Master entre autres !!! Développé par Techno Soft et sorti en 1990 (soit la même année que Thunder Force III), on y incarne un mage dans un shoot pédestre à la sauce heroic fantasy. Contrairement à un Twinkle Tale par exemple, le scrolling est ici "forcé" : le perso avance tout seul.Si les décors peuvent paraître un peu sombres et vides au premier regard, je trouve qu'ils ont plutôt bien vieilli et ils jouent à fond la carte heroic fantasy, tout comme les ennemis (malgré des sprites un peu petits à mon goût). Mention spéciale pour les boss, imposants à souhait : dragon à 2 têtes, espèce de hérisson mutant qui vous balance ses épines à la gueule, golem de feu, ver géant, etc.Tout comme dans Thunder Force III, on peut choisir l'ordre des 4 premiers niveaux (qui représentent chacun un des éléments de base), alors que l'ordre des 3 derniers vous sera imposé. Des cut-scenes viennent s'intercaler entre chaque level.
    Laden (le petit nom du mage) peut à la fois tirer de face et vers l'arrière et ce n'est vraiment pas un gadget, dans la mesure où il faudra souvent faire le ménage derrière vous. On démarre avec un seul pouvoir magique mais après chacun des 4 premiers boss vaincus, on en récupère un nouveau à chaque fois pour un total de 5 armes différentes donc (la barre de vie s'étoffera également à l'issue de chaque stage terminé) : tir multidirectionnel, attaque verticale de flammes très puissante, tir sur les côtés, etc. Ces dernières sont interchangeables à tout moment et peuvent être chargées pour lancer une attaque spéciale dévastatrice (indispensable contre les boss). Le jeu est assez généreux en items : boule de cristal octroyant un bouclier temporaire, miroir qui permet de se dédoubler et qui accroît donc le champs d'action de vos tirs; ou encore une fée (on la récupère automatiquement à l'issue du premier niveau) qui vient vous épauler en lockant les ennemis et en les attaquant de loin. Le gameplay est simple mais ultra efficace et on prend vraiment beaucoup de plaisir à parcourir les niveaux.
    La difficulté est très bien dosée : si les 4 premiers se parcourent sans trop de difficulté, les 3 derniers vous donneront du fil à retordre avec leurs nombreux pièges et il faudra apprendre les patterns des boss par coeur. Du bon vieux die and retry à l'ancienne en somme !Gros coup de coeur pour les musiques, exceptionnelles et qui figurent parmi les toutes meilleures sur la machine (ce qui n'est pas un mince exploit !). Teintées de rock à la sauce heroic fantasy, elles fonctionnent parfaitement et la plupart vous resteront longtemps en tête une fois la console éteinte !Parmi les principaux défauts, je citerai un manque d'originalité sur la fin (avec le sempiternel boss rush) et surtout des décors pas toujours très lisibles : on peste à plusieurs reprises contre des rochers invisibles qui entravent la progression et qui vous coûteront quelques points de vie.Malgré tout, ces menus défauts pèsent peu lourd au regarde la qualité globale du titre, dans le top 3-5 des shmups verticaux sur la bécane sans aucun doute (avec Twinkle Tale, Musha Aleste, etc) !

    Note: 17/20



  • Strikers 1945 -Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 14.06.20
    Zero Gunner 2 -Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 14.06.20
    Dragon Blaze - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 15.06.20
    Striker 1945 II - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 15.06.20
    Striker 1945 III - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 28.06.20
    Sol Divide - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 28.06.20
    Samurai Aces - Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
    Tengai- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
    Sengoku Cannon: Sengoku Ace Episode III- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
    Gunbird- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 11.07.20
    Gubird 2- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 11.07.20
    Gunbarich- Psikyo Shooting Library Vol. 2(Switch) 11.07.20

    Deux excellentes compils proposées par Psikyo. Les amateurs de shmups seront servis !!! Outre les 3 Strikers 1945 que l'on ne présente plus, on a le droit dans la première à Dragon Blaze (une pépite !), Sol Divide et Zero Gunner 2. Mention spéciale côté gameplay pour Zero Gunner 2, qui est jouissif à souhait une fois le système de rotation/pivotement de l'hélico assimilé. Je ne connaissais Sol Divide que de nom et il faut avouer qu'il est vraiment original avec son univers heroic fantasy, ses éléments RPG et ses attaques au corps-à-corps à l'épée, même si j'ai un avis plus mitigé sur son esthétique et ses ennemis en pseudo 3D...Dans la seconde comil, on retrouve les 3 premiers Samurai Aces. J'ai un peu du mal avec le 3ème opus (sorti sur console) et son arrière-plan en 3D qui défile dans tous les sens, à vous foutre la gerbe ! :D Les 2 Gunbirds sont de vraies petites perles, même si le second est vraiment punitif à souhait avec des patterns à s'arracher les cheveux. Enfin, Gunbarich est un peu l'intru de la bande. Spin-off des Gunbird, il s'agit d'un casse-briques teinté de phases de shmup. Sympa mais pas inoubliable..

    Note Strikers 1945: 17/20
    Note Zero Gunner 2: 18/20
    Note Dragon Blaze: 16.5/20
    Note Strikers 1945 II: 17/20
    Note Strikers 1945 III: 17/20
    Note Sol Divide: 15.5/20
    Note Samurai Aces: 16/20
    Note Tengai: 16/20
    Note Sengoku Cannon: Sengoku Ace Episode III: 14/20
    Note Gunbird: 17/20
    Note Gunbird 2: 17/20
    Note Gunbarich: 13/20

    River City Girls (Switch) 27.06.20

    Un beat them all que je n'attendais pas particulièrement (contrairement à SoR4) et qui s'est avéré être une excellente surprise, en plus de faire honneur à la série des Kunio Kun.Ici vous n'incarnez pas Kunio et son acolyte Riki mais plutôt leurs petites-amies lycéennes (Kyoko ou Misako au choix) qui partent à leur recherche. Graphiquement le titre est original. Si le pixel art peut paraîtreun peu sommaire et décontenancer au premier regard, il y a une vraie patte graphique très marquée et les détails/références fourmillent. Les cut-scenes sont également très réussies, façonplanches de manga. Dommage par contre que le soft ne propose pas les doublages japonais, on y perd un peu en immersion.Les différents quartiers de River City sont très agréables à parcourir. Encore heureux dans la mesure où vous allez les parcourir en long, en large en travers !!! En effet, vous allez régulièrement revenir dans des lieux déjà visités, pour réaliser une mini-quête, faire le plein d'XP, acheter des items, débloquer de nouveaux coups, etc. La dimension RPG du titre est assez présente, et il ne faudra pas hésiter à farmer, d'autant que certains boss sont particulièrement coriaces. A ce sujet, les affrontements contre certains boss jouent la carte de l'originalité, avec des boulettes à éviter façondanmaku ou bien s'inspirant volontairement de Guitar Hero.Le gameplay peut paraîtreà première vue assez simple, avec son côté rigide et une panoplie de coups initialement (très) limitée. Mais vous pourrez acheter de nouveaux coups dans un dojo en ayant accumulé suffisamment d'argent. Le jeu prend alors une tout autre saveur. Même si globalement, je situerais le gameplay un léger cran en dessous de celui de SoR4... A noter que l'on peut recruter des ennemis qui viennent vous prêtez main forte, façon striker dans KoF...J'ai fini le jeu avec Kioko et j'ai recommencé rapidement une partie avec Misako, qui se joue d'une manière totalement différente (une vraie brutasse ^^). Une fois le titre terminé, on débloque également Kunio et Riki. La durée de vie est conséquente (6-8h pour un premier run, une éternité pour un beat them all !!!) et le challenge est présent. Il me reste encore à compléter à 100% la quête des statues à détruire (il doit m'en manquer 5 ou 6 de mémoire).Enfin, comment ne pas terminer cette mini-review sans aborder la bande-son, une véritable tuerie ! Entre les chansons pop de Megan McDuffee à base de synthé et les musiques façon chiptune de Chipzel, ça transpire les années 80-90 !!! Un pur régal qui colle parfaitement avec le côté kitsch et "girly", assumé par les développeurs. Une réussite totale qui joue sans doute pour beaucoup dans mon appréciation finale de River City Girls.
    Ci-dessous, une petite sélection (éclectique) des plus réussies à mon goût :


    Chansons
    2:31 Bully
    16:45 The Hunt
    32:02 Rich
    46:44 Watch Your Back
    1:01:04 If You Dare
    1:13:29 Boss: Noize
    Autres
    00:09:01 Knock Out
    00:11:18 Lunch Money
    00:20:59 Relentless
    00:23:08 The Burbs
    00:25:16 Drive
    01:05:36 Skull Crackin’
    01:21:16 Fancy Fight
    01:23:34 Combatant
    01:26:01 Azukay

    Note: 16.5/20

    Saiyuuki World 2: Tenjou-kai no Majin (FC) 28.06.20

    Un bon petit jeu de plateformes réalisé par Jaleco qui s'inspire assez fortement de Megaman avec le stage select et les nouvelles aptitudes que l'on acquiert après chaque boss vaincu. Les graphismes sont propres sans être exceptionnels pour autant. Le level-design s'avère sans grande surprise, simple mais efficace. La difficulté est plutôt bien calibrée, d'autant plus que les ennemis respawnent, idéal pour refaire le plein de santé/magie ou bien d'items pour augmenter sa barre de vie. A noter que ce soft a subi un lifting graphique (ainsi qu'une refonte de certains niveaux) pour sa sortie aux US. Exit le protagoniste Sun Wukong de la version japonaise et la trame scénaristique (inspirée d'une légende chinoise), Whomp 'Em prend place dans une Amérique pré-coloniale dans laquelle on incarne un amérindien ! En somme, un assez bon plateformer, pas au niveau des ténors de la 8-bits de Big N cela dit (Super Mario Bros. 3, Hoshi no Kirby, etc).
    En prime, un mini-test réalisé par l'ami Gangeek Style :

    Note: 14.5/20

    Aldynes (PC Engine CoreGrafx mini) 02.07.20

    Premier finish sur la PC Engine mini, un des 2 jeux SuperGrafX (avecGhouls'n Ghosts) présents sur cette console mini.
    Avant-dernier titre de la SuperGrafx, il s'agit d'un shmup horizontal à l'ambiance apocalyptique, accentuée par un choix de couleurs ternes. Souvent comparé (à tort) à R-Type, il dispose pourtant d'une véritable identité. Techniquement assez bluffant, il impressionne avec ses boss imposants et ses nombreux parallaxes (le stage 3 est un modèle du genre). Les musiques sont punchy et bien rythmées comme il faut. Le gameplay est solide et repose notamment sur l'utilisation des pods (on peut en avoir jusqu'à 4 en même temps), qui peuvent s'utiliser comme des boucliers ou bien de manière plus offensive. Par contre, le niveau est vraiment relevé. Beaucoup de par cœur et certains stages particulièrement retors. Respect à ceux qui l'ont fini à l'époque, le dernier boss est une vraie plaie si l'on ne connaît pas le safe spot !!!
    Pour en revenir à cette PC Engine mini, il s'agit sans doute de la meilleure console mini sortie à ce jour. L'émulation est très propre, la sélection de titres étendue (plus de 50 softs) et assez représentative de la ludothèque, avec une forte place laissée aux shmups. Il manque forcément quelques titres (notamment des jeux de sports, un petit Final Match Tennis par exemple ;-)) mais difficile de contenter tout le monde... L'interface est de très bonne facture également. Quel plaisir de pouvoir sauvegarder directement depuis la manette, par simple pression des boutons Select + Run ! Dommage par contre que la console ne soit fournie qu'avec un seul pad (cela dit les titres multi proposés ne sont pas si nombreux) et qu'il y ait une certaine redondance entre les titres japonais et US. Vraiment bizarre que Konami n'ait décidé de la distribuer uniquement sur Amazon...

    Note: 16.5/20



  • Coryoon (PC Engine) 14.07.20

    Un cute themup made by Naxat Soft d'excellente facture. On y incarne un petit dragon mignon tout plein qui part délivrer une princesse. En dégommant des cigognes, on peut récupérer des orbes de couleur correspondant à 3 types d'armes : la rouge permettant de lancer une gerbe de feu, très puissante mais à la portée limitée; la bleue à la puissance et à la portée standard; et enfin la jaune vous donnant accès à des tirs de foudre multi-directionnels mais assez faibles. Toutes les armes sont upgradables à plusieurs reprises et on pourra également récupérer des items sous forme de symboles de cartes à jouer (coeur, trèfle, pique, carré) vous octroyant différents effets : rétrécissement de notre dragon ce qui réduit drastiquement sa hitbox, tirs téléguidés, mini-dragon venant vous prêter main forte, etc. En ne touchant pas au bouton de tir pendant un certain temps, Coryoon prend une grande inspiration et lâche alors un tir "chargé" assez dévastateur...
    L'univers est très kawaii, avec des animations assez poilantes et des couleurs qui explosent à l'écran. Le bestiaire est dans le même ton : insectes, grenouilles, têtes de squelettes, licornes, griffons et j'en oublie.
    Le soft est relativement long avec 8 niveaux (comptez 45 mins pour le finir d'une traite), ponctués à chaque fois d'un mid-boss et d'un boss.
    J'en viens au principal défaut de ce shmup, il est horriblement facile (je l'ai fini à ma première tentative) !!! En effet, il est beaucoup trop permissif : on regagne des vies très souvent (en fonction du scoring j'imagine), Coryoon respawn immédiatement à chaque vie perdue et si l'on se fait toucher, on ne perd qu'un seul niveau de puissance. Vous croiserez très fréquemment des cigognes (notamment lors des combats contre les mid-bosses et bosses) donc vous aurez maintes et maintes occasions de refaire le plein de power-up...
    A signaler également que ce soft pêche souvent par son manque de visibilité. En effet, tous les ennemis détruits droppent des fruits, si bien que c'est régulièrement le gros bordel à l'écran et qu'on a parfois du mal à s'y retrouver entre les tirs ennemis, les tirs de Coryoon, les ennemis et les fruits qui inondent l'écran...
    Enfin, cela n'enlève rien à la qualité intrinsèque de Coryoon mais dommage qu'il soit aussi cher de nos jours (dans les 300-350€ environ).

    Note: 16/20

    The Last of Us Part II (PS4) 15.07.20

    Terminé en un peu plus de 26h en mode normal. Une véritable claque, qui surpasse TLOU premier du nom sur à peu près tous les plans. Un gros coup de coeur et sans aucun doute mon jeu préféré sur cette génération de consoles !!!
    Sur le plan technique d'abord, il met un KO technique à toute la concurrence. Les animations faciales bluffantes, les effets de lumière, les textures, c'est vraiment du grand art ! L'univers post-apocalyptique est encore mieux retranscrit, avec des environnements en milieu urbain beaucoup plus variés et crédibles. Il représente clairement ce qui se fait de mieux sur PS4, même s'il faut admettre qu'il ne met pas non plus une énorme baffe à Uncharted 4 sorti il y a déjà plus de 4 ans...
    Le gameplay était déjà très solide mais il s'est bien enrichi. Ellie peut désormais ramper, nager sous l'eau, balancer des cordes pour accéder à des lieux en hauteur, fabriquer des silencieux, étourdir les ennemis avant d'effectuer une attaque éclair, les utiliser comme boucliers humains, etc etc. Les ennemis sont également plus variés, vous rencontrerez de nouvelles formes d'infectés ainsi que différents clans d'humains (WLF, les SCARS, etc). Toutes les actions s'effectuent avec une grande facilité et la prise en main reste toujours aussi agréable. Le level design a également gagné en verticalité, ce qui permet d'offrir des approches encore plus variées. Le souci du détail est tout bonnement ahurissant : la physique des objets, la localisation des dégâts, le soin apporté aux armes lors des upgrades, le sac à dos d'Ellie qui réagit au gré de ses mouvements, la position des doigts lors des accords de guitare... Quand on sait à quel point la gestation du projet a été douloureuse pour les équipes de développement avec toutes les polémiques qui en ont découlé, on peut se demander si on a réellement besoin d'un tel niveau de détails dans un AAA actuel ou futur...
    Sans rien dévoiler du scénario (qui reste malgré tout assez basique, en gros 2 histoires de vengeance qui s'entremêlent), il faut saluer le parti pris de Naughty Dog qui ne cède pas à la facilité et qui refuse le manichéisme traditionnel des JV "gentils vs méchants". C'est là pour moi une des plus grandes réussites de TLOU2 : tout est dans la nuance et tout est aussi une histoire de perception et d'appréciation personnelle, même si vous allez sans doute détester certains persos et parfois être déstabilisés par des choix scénaristiques audacieux. TLOU2 véhicule des émotions rares pour un JV et constitue une expérience viscérale, qui va vous ébranler et ne vous laissera pas indemne. La violence est totale, justifiée par la vengeance et la descente aux enfers vécue par certains persos mais certaines scènes risquent de vous paraître insoutenables et vous pourrez avoir du mal à comprendre les intentions des protagonistes qui s'enferment dans une spirale de violence et qui semblent quelque peu perdre une partie de leur humanité... Cette violence est d'ailleurs renforcée par le fait que les ennemis s'interpellent par leur prénom quand l'un d'entre eux est touché/tué, ou par des cris de douleur absolument terrifiants (notamment lorsqu'ils sont démembrés par un tir de shotgun)...
    TLOU2 se veut un jeu résolument mature par ses thèmes abordés : le fanatisme religieux, les relations amoureuses (homosexuelles notamment), la mort, la drogue, etc. A signaler que je n'ai absolument pas compris cette histoire de review bombing qui est ridicule d'après moi. Je peux à la limite comprendre que les joueurs se soient sentis "trahis" par les choix opérés par Naughty Dog mais la polémique sur l'apologie de l'homosexualité est limite nauséabonde... On sait depuis le DLC Left Behind qu'Ellie est lesbienne et son histoire d'amour avec Dina n'occupe pas une place prépondérante dans l'aventure et est justifiée par le scénario.
    A signaler également que Naughty Dog a fait un gros boulot sur l'accessibilité envers les personnes souffrant d'un handicap (malvoyance, surdité, etc) afin que le plus grand nombre puisse en profiter. Chapeau bas !
    Cela dit, TLOU2 n'est pas parfait pour autant. Quelques passages sont un peu longuets et globalement, si les persos principaux sont très intéressants et réussis, on ne peut pas en dire autant du casting secondaire... Certains persos sont trop effacés (Dina, Tommy, Mel), d'autres sous-exploités (Manny) voire certains pas intéressants du tout (Jesse qui souffre d'un manque de charisme évident). Après il s'agit de mon ressenti personnel évidemment, tout le monde ne partagera pas cet avis...A souligner également, on passe énormément de temps à looter/tout fouiller pour crafter, ce qui peut parfois un peu vous sortir de l'histoire... A noter qu'il y a certains endroits dans lesquels vous ne pouvez pas revenir si vous avez eu le malheur d'ouvrir une porte et de déclencher une cinématique. J'aurais aimé dans la mesure du possible être un peu prévenu à l'avance, typiquement dans la zone semie-ouverte à cheval à Seattle que je n'avais pas fini d'explorer à 100%...
    Enfin, Naughty Dog semble être allé au bout de sa "formule" action/infiltration/cinématique, cette dernière étant poussée à son paroxysme, et il faudra sans doute insuffler un vent nouveau pour surprendre le joueur à l'avenir. Pour tempérer mes propos, j'ai quand même eu moins l'impression qu'à l'accoutumée d'être dans un jeu "couloir", les zones étant particulièrement vastes la plupart du temps, et le titre faisant la part belle à l'exploration.
    En conclusion, malgré ces quelques menus défauts,TLOU2 reste une expérience rare, et c'est précisément pour ce genre de titres que je continue à jouer sur current/next gen !Vous aurez du mal à lâcher votre manette, les passages marquants étant légion (mention spéciale pour les flash-back). Et je vous le conseille sur la durée, en privilégiant des sessions de quelques heures pour le déguster et en profiter pleinement, plutôt que de l'engloutir d'une traite !

    Note: 18.5/20



  • Blazing Chrome (Switch) 04.08.20

    Un run & gun développé par The Arcade Crew qui transpire les années 90 et qui rend hommage aux ténors du genre. Le pixel art fait irrémédiablement penser à celui deContra: Hard Corps sur MD, alors que les boss m'ont rappelé ceux de certaines productions de Treasure, Alien Soldier en tête.
    Le jeu est d'un classicisme confondant avec son arme de base et ses 3 armes supplémentaires.. Ici pas de smart bombs mais on peut contrôler un mécha. Quelques segments en jetpack en pseudo 3d viennent briser un peu la monotonie. Les décors sont très détaillés avec de nombreuses parallaxes, quoique pas très inspirés, la faute à des couleurs souvent ternes... Les boss et autres sous-boss sont par contre très réussis, avec des patterns souvent intéressants. L'action est nerveuse à souhait et les commandes précises, même s'il faudra un petit temps d'adaptation. Par contre, les musiques sont assez banales, elles ne m'auront vraiment pas laissé un souvenir impérissable...
    Avec 6 missions assez longues (dont les 4 premières que l'on peut choisir grâce à un sélecteur de niveaux), la durée de vie est très correcte, d'autant plus que le titre n'est pas évident (en normal). On est en présence d'un bon vieux die & retry à l'ancienne avec des passages qu'il faudra apprendre par coeur. Malgré tout, la difficulté est bien calibrée, et une fois le jeu terminé, le roster s'étofferade 2 nouveaux persos histoire de prolonger un peu le plaisir.
    En définitive, un bon run & gun donc mais sans doute un peu trop scolaire et trop sage. A trop vouloir rendre hommage au genre, il pêche un peu par son manque d'originalité...

    Note: 14/20

    Mega Man - Mega Man Legacy Collection (Switch) 07.08.20
    Mega Man 2 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 07.08.20
    Mega Man 3 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 09.08.20
    Mega Man 4 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 14.08.20
    Mega Man 5 - Mega Man Legacy Collection(Switch) 15.08.20
    Mega Man 6 + Mega Man Legacy Collection (Switch) 15.08.20

    Orgie de Mega Man en ce mois d'Août avec une compil Switch regroupant les 6 premiers opus (les 4 suivants sont disponibles sur le Nintendo Store via un code de téléchargement). Cette compil est très soignée avec différents paramètres d'affichage, des scans de toutes les boiteset notices (Jap/Euro/US), la soundtrack pour chaque épisode, le bestiaire, etc.
    Concernant les jeux à proprement parler, mes préférés restent le 2 (la quintessence de la série, de loin), suivi du 3. J'ai aussi beaucoup d'affection pour le premier qui a le mérite de poser les bases mais qui est d'une difficulté redoutable (certains boss notamment, d'autant plus que la technique du pause buffering n'a pas l'air de fonctionner sur cet portage Switch)... Mention spéciale également à un épisode plus "récent" que je connaissais mal, le V. Des idées de gameplay originales (ex: l'inversion de la gravité), une durée de vie conséquente et des thèmes musicaux particulièrement réussis (celui de la forteresse de Protoman est un pur régal) !!!

    Note M1: 18/20
    Note M2: 19/20
    Note M3: 18/20
    Note M4: 16/20
    Note M5: 17.5/20
    Note M6: 16/20

    Ghost of Tsushima (05.09.20)

    Fini pratiquement à 100%, j'ai du y passer une bonne soixantaine d'heures (dommage qu'il n'y ait pas de compteur de temps)... Ce n'est peut-être pas la méga claque espérée (le trailer dévoilé lors de l'E3 2018 m'avait fait très très forte impression) mais cela reste assurément un excellent jeu !
    Si vous êtes comme moi féru de Japon féodal et des films de Kurosawa, vous allez être aux anges !!!
    Le jeu s'inspire clairement de la concurrence dans ces mécaniques de gameplay, notamment de la série des Assassin's Creed, de The Witcher 3 ou bien encore de Zelda BOTW. Inspiré de faits historiques réels (au cours du XIIIème siècle), Jin Sakai (le protagoniste) est l'un des derniers samurai de l'île de Tsushima, laissé pour mort au combat, qui va s'opposer aux envahisseurs mongols et va mener la rébellion contre eux. Les combats au katana sont extrêmement plaisants, il faut réussir à casser la garde de son adversaire, contre-attaquer, plutôt que de marteler le bouton d'attaque comme un gros bourrin. Jin Sakai adoptedifférents stances en fonction des ennemis rencontrés (certains avec des boucliers, d'autres avec une lance, des épées, etc), il y a donc une vraie dimension stratégique. Mais Jin ne se contente pas d'utiliser son katana et son arc... Son arsenal va rapidement s'enrichir : bombes collantes, fumigènes, poudre noire, kunai, fléchettes empoisonnées, etc. En effet, pour arriver à ses fins (éliminer les mongols et repousser les envahisseurs de son île), Jin Sakai va au cours de l'aventure se transformer en fantôme, n'hésitant pas à assassiner ses ennemis dans le dos et à faire fi du bushido, le code d'honneur des samurai. Si Jin n'est pas hyper charismatique, ce tiraillement constant est particulièrement intéressant à suivre. L'histoire est également ponctuée de quêtes secondaires mettant en lumière certains persos auxquels on finit par s'attacher. Mention spéciale pour les récits mythiques, parmi les quêtes les plus intéressantes du jeu.
    Si certaines textures font un peu tâche (on est loin d'un TheLast of Us Part 2), le titre est globalement magnifique, surtout pour un open world. Alors certes, le downgrade graphique est important par rapport à ce que laissait présager le trailer de l'E3 et j'en viens presque à regretter qu'il ne soit finalement pas sorti sur PS5. Si le contenu est hyper généreux, open-world oblige, la redondance et la lassitude peuvent finir par s'installer au bout de quelques dizaines d'heures...
    Mais malgré tout, je pardonne sans problème ces quelques défauts à Ghost of Tsushima, qui constitue une expérience visuelle et sonore exceptionnelle. En effet, la direction artistique est totalement folle, de très haute volée !!! La nature y est grandiose. Quel plaisir de parcourir à cheval des champs de blé ondoyant, des forêts de momiji aux feuilles éclatantes et virevoltantes, d'escalader des falaises brumeuses pour y trouver un temple sacré. Je ne suis habituellement pas fan du mode photo mais je me suis surpris à mettre le jeu sur pause à de nombreuses reprises, pour savourer l'instant. L'émerveillement est constant et pousse à arpenter l'île (immense) dans ses moindres recoins, d'autant plus que l'exploration est très souvent récompensée. Pour renforcer l'immersion, le HUD est quasi absent. Le vent sera votre guide; des fumées au loin indiqueront la présence d'un camp mongol; en suivant les oiseaux et renards, l'île vous dévoilera ses secrets. La violence des combats et la détresse des autochtones tranchent avec cet univers empreint de poésie, dans lequel il vous sera possible de composer des haikuou bien encore de refaire le plein de santé dans un onsen...
    En bref, Gost of Tsushima ne révolutionne pas le genre open world mais il a une véritable personnalité et tout ce qu'il fait, il le fait très bien. Avec cette nouvelle licence, Sucker Punch et Sony tiennent une véritable pépite et j'attends de pied ferme une (probable) suite sur PS5 !!!

    Note: 17.5/20



  • Xeno Crisis (MD) 13.09.20

    Une vraie belle surprise néo-rétro que ce Xeno Crisis !!!
    Initié à la base sous forme de projet Kickstarter, Xeno Crisis est un run & gun futuriste en vue de dessus et en arène, qui rappelle furieusement Super Smash TV.
    On incarne un marine (un homme ou une femme au choix) qui dézingue des extra-terrestres à tout va dans des complexes militaires assez variés (jungle, désert, laboratoire, etc).
    Techniquement, le titre impressionne avec des animations chiadées et un design très réussi (mention spéciale pour les boss énormes et crados à souhait).
    Notre soldat dispose de plusieurs armes, de grenades et peut également délivrer des otages façon Metal Slug. Il peut attaquer au corps à corps et faire des roulades pour éviter les tirs ennemis. Les dog tags droppés par les xénomorphes constituent la monnaie d'échange du jeu : à chaque fin de niveau, on peut upgrader plusieurs paramètres (santé, puissance de tirs, vitesse de déplacement, nombre de munitions max, nombre de grenades, puissance des grenades, etc).
    Et ce ne sera pas du luxe car la difficulté est redoutable ! Le joueur est constamment sous pression, entre les ennemis qui apparaissent de tous les côtés et les munitions limitées. Les musiquent frénétiques collent parfaitement avec l'action à l'écran.
    Le jeu propose 2 types de gameplay : à 3 boutons ou bien à 6 boutons. J'avoue avoir du mal avec le système à 6 boutons... L'idéal serait de pouvoir jouer avec 2 sticks analogiques, pour les version current ou next gen donc...
    La durée de vie est conséquente. Comme je le disais le jeu est vraiment très très dur (pour voir la vraie fin, il faut jouer en difficile et ne perdre aucun continue). Comme si cela ne suffisait pas, les niveaux sont générés aléatoirement. Les parties s’enchaînent et ne se ressemblent pas...
    En définitive, un excellent jeu donc, qu'il me tarder de tester à 2 joueurs !

    Note: 16.5/20

    Ginga Fukei Densetsu Sapphire (PC Engine CoreGrafx mini) 20.09.20

    Sorti très tardivement (1995) et assez discrètement, ce shmup constitue sans aucun doute le soft le plus abouti techniquement sur PCE. Sprites en pseudo 3D, zooms, effets de rotation de morphing et de transparence (les hologrammes du 1er stage sont à ce titre assez impressionnants), c'est une vraie claque pour la rétine ! Les stages sont variés (on voyage à travers les époques), même si je ne suis pas toujours fan de l'esthétique... On sent l'influence des productions 3D de l'époque...Le jeu est très court et pas trop difficile... Heureusement la durée de vie est renforcée par le fait de pouvoir choisir parmi 4 vaisseaux et la présence d'un mode 2 joueurs en simultané. Les musiques électro-rock sont très sympas (elles me rappellent un peu celles de Winds of Thunder). Par contre, on ne peut pas en dire des bruitages, crispants à souhait et qui gâchent l'ambiance sonore globale !
    Dans l'absolu, Sapphire est un shmup assez classique mais qui brille par sa réalisation d'exception. Il est un peu à la ludothèque PCE ce qu'est Eliminate Down à celle de la MD ou bien R2 à celle de la SFC.
    Au regard de sa cote actuelle, je ne suis pas certain d'en faire l'acquisition sur le support d'origine... Je me contenterai pour le moment de cette version PCE Mini qui fait le café !

    Note: 16/20

    Salamander (PC Engine CoreGrafx mini) 20.09.20

    Portage de la version arcade de 1986, Salamander est un spin-off de la série Gradius, dont il emprunte d'ailleurs pas mal d'éléments : les modules, les armes, etc. Globalement difficile (le premier stage est une vraie gageure !), il est surtout extrêmement punitif. Il parvient à se démarquer de son illustre prédécesseur en alternant des niveaux à scrolling horizontal et d'autres à scrolling vertical, une vraie bonne trouvaille.
    Ce portage NEC fait globalement bien le job, même s'il y a une pelletée de shmups sur PC Engine qui lui sont largement supérieurs. J'aimerais bien mettre la main sur la version FC histoire de jouer au jeu des 7 différences avec cette version PCE (que j'ai également en physique, format Hucard).

    Note: 15/20

    Bare Knuckle 4 (Switch) 26.09.20

    Je l'avais déjà fini en démat' sur PS4 mais je l'ai repris en version limitée jap sur Switch en version physique, histoire de compléter mon set avec les 3 Bare Knuckle sur MD Jap.
    J'avais déjà fait une mini-review suite à mon finish sur PS4 et je l'avais retourné dans tous les sens à sa sortie... Pas besoin de rappeler tout le bien que je pense de ce jeu, qui fait honneur à la série !

    Note: 17.5/20

    Super Mario Galaxy (Switch) 04.10.20

    Fini avec environ 85 étoiles au compteur de mémoire, pas sûr de viser les 120, en tout cas pas pour le moment !
    Pour moi, il s'agit sans aucun doute d'un des plus grands Mario en 3D de tous les temps, avec son concept de gravité poussé à son paroxysme, ses multiples trouvailles niveau gameplay, ses planètes au level-design varié, ses musiques orchestrales, etc. On sent que les développeurs ont totalement laissé libre cours à leur imagination !!!
    J'ai pris un énorme pied à le refaire en HD, avec la manette Pro. J'avais un peu peur du fait de devoir pointer l'écran à l'aide de la manette Pro pour récupérer les fragments d'étoiles mais au final, on s'y fait rapidement !
    C'est clairement pour moi LE jeu qui justifie l'achat de cette nouvelle compil proposée par Nintendo. Super Mario 64 a pris un petit coup de vieux (la gestion de la caméra notamment) et je n'ai jamais été un grand fan de Super Mario Sunshine, avec son gameplay bancal, sa trop grande difficulté, son level-design peu inspiré et une jouabilité pas toujours très précise. Cela dit, je terminerai sans doute probablement ces 2 jeux prochainement dans leur portage Switch.
    Quant à la compil en elle-même, elle propose le strict minimum avec ces 3 jeux + leur soundtrack. Quel dommage de ne pas avoir inclus Super Mario Galaxy 2 !!! Je fais confiance à Big N pour exploiter le filon à fond et nous pondre prochainement une deuxième compil avec Super Mario Galaxy 2, Super Mario 3D World, etc...

    Note: 18.5/20

    Captain Commando (SFC) 10.10.20

    Portage tardif de la version arcade (ce qui explique sa cote élevée), ce Captain Commando ne présage rien de bon à première vue.. Les décors sont assez sommaires (certains éléments du décor font même un peu tâche, je pense aux voitures de police du premier stage qui ne sont pas du tout aux bonnes proportions), les animations ne sont pas hyper bien travaillées. Et surtout, les armes disponibles ont été drastiquement réduites par rapport à la version arcade (le mécha a quant à lui carrément disparu des radars) et on ne peut les utiliser qu'à de (très) rares occasions... Et je ne parle même pas des musiques assez quelconques, voire parfois carrément agaçantes !
    Malgré tout, CC propose des environnements variés, 4 persos différents et la possibilité d'y jouer à 2 (ce qui finalement n'est pas si fréquent pour le genre sur Super Famicom). Le gameplay est très classique dans l'ensemble mais la présence d'un dash pimente un peu les parties, et l'impact des coups est plutôt bien retranscrit. La difficulté est vraiment bien équilibrée, on ne peste pas contre le CPU comme dans beaucoup d'autres titres.
    Au final donc, un assez bon beat them all. Il y a certes beaucoup mieux sur le support mais ce petit Captain Commando reste assez défoulant et plaisant à jouer !

    Note: 13/20



  • Final fight -Capcom Belt Action Collection (Switch) 14.10.20
    The King of Dragons -Capcom Belt Action Collection (Switch) 16.10.20
    Captain Commando -Capcom Belt Action Collection (Switch) 16.10.20
    Knights of the Round -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
    Warriors of fate -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
    Armored Warriors -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
    Battle Circuit -Capcom Belt Action Collection (Switch) 18.10.20

    Une compil très sympa (en version jap pour ma part) de 7 beat them all de Capcom sortis entre 1989 et 1997. On peut choisir entre les versions occidentales ou japonaises (pratique pour échapper à la censure !). Une section galerie propose pour chaque jeu de magnifiques artworks, les covers, etc. La plupart des titres peut se doser jusqu'à 3 (voire 4) simultanément et si les potes vous viennent à manquer en cette période de pseudo-confinement/curfew, un mode online (que je n'ai pas testé) est aussi présent. L'émulation est au top, rien à redire !

    La sélection de jeu est éclectique et intelligente, avec des univers variés, de grands classiques, des choix plus audacieux, des bta bourrins à souhait et d'autres avec une petite dimension RPG...
    J'avais déjà retourné la plupart des ces hits dans tous les sens, sauf Armored Warriors (Powered Gear dans sa version jap) et Battle Circuit que j'ai finis pour la première fois.
    Si Battle Circuit est plaisant avec son univers totalement barré (des bounty hunters de l'espace; on peut même incarner une plante carnivore parmi la sélection de persos), son gameplay évolutif (on achète des coups spéciaux au fur et à mesure de la partie) et sa technique (il date de 1997), c'est surtout Armored Warriors qui m'a mis une grosse baffe dans la gueule !!! Le concept de mécha est vraiment bien foutu, on peut récupérer des éléments sur les méchas adverses vaincus pour étoffer son arsenal. Le titre est techniquement hyper impressionnant, bourré de détails (les explosions de méchas sont un must) et extrêmement plaisant à doser, avec son gameplay ultra nerveux, ses missions variées et bien scénarisées. Un véritable must, assurément le petit bijou de cette compil !!!

    Note FF: 18.5/20
    Note KoD: 17.5/20
    Note CC: 14.5/20
    Note KotR: 17/20
    Note WoF: 16.5/20
    Note AW: 18/20
    Note BC: 16/20



  • Gekitotsu Dangan Jidousha Kessen: Battle Mobile (SFC) 24.10.20

    Un OVNI et un titre définitivement underground, sorti en 1993 et développé par System Sacom... Le jeu se déroule en 2029, dans un univers post-apocalyptique à la croisée des chemins entre Mad Max et Hokuto no Ken... Vous y incarnez un veuf dans sa rutilante voiture de sport qui part à la poursuite d'une bande de voyous responsable de la mort de sa bien-aimée, 1 an auparavant. Et ce alors même que le couple partait célébrer leur lune de miel… L'histoire est donc teintée de vengeance et l'intro est vraiment bien foutue, elle met clairement le joueur dans l'ambiance, qui n'est pas sans rappeler le cultissime Road Blaster.
    Dans la pratique, Battle Mobile rappelle vraiment Battle Formula sur Famicom, avec sa vue de dessus et son aspect hybride, à mi-chemin entre un jeu de bagnoles classique et un shoot them up. Par contre, les armes sont réduites à la portion congrue puisque vous devrez vous contenter d'une fonction dash pour percuter les ennemis afin de les détruire et/ou de les envoyer dans le décor. Des missiles anti-aériens seront également à votre disposition, pratique pour se débarrasser des hélicoptères notamment. Malgré ce gameplay somme toute classique et assez limité, on prend vraiment du plaisir (et des crampes !) à manier notre petit bolide, à éviter les obstacles et à détruire tout ce qu'on peut. La nervosité du gameplay joue pour beaucoup dans la réussite du titre car il est graphiquement assez sommaire (couleurs ternes, pas d'effets techniques particuliers qui exploitent les capacités de la console) et l'OST est sympa mais sans plus...
    En définitive, un bon titre, jouable à 2 simultanément qui plus est (il faut que je teste ça avec un pote prochainement). Mais étant donné sa cote actuelle (dans les 250-350€ à la louche), à réserver aux collectionneurs.

    Note: 15/20

    F-Zero X (N64) 25.10.20

    J'ai fait récemment l'acquisition d'une N64 jap moddée en RGB (je compte rebasculer toute ma collection N64 du PAL vers le Jap avec éventuellement quelques titres US)... Ce F-Zero X version jap justifie à lui seul l'achat d'une console jap, sans aucun doute !!!
    Si à première vue, l'enrobage graphique ne fait pas rêver avec des décors minimalistes, l'impression de vitesse est vraiment grisante et le jeu reste constamment fluide. F-Zero X brille aussi par sa conduite d'une précision diabolique. Ici, contrairement à un WipEout par exemple, pas d'armes à se mettre sous la dent (hormis l'attaque latérale et l'attaque tournoyante)... F-Zero X mise tout sur son gameplay aux petits oignons et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre !
    Les circuits sont variés et originaux (3 coupes de base avec 6 circuits à chaque fois puis une nouvelle coupe à débloquer et enfin une dernière coupe avec des circuits aléatoires, la X Cup). Et avec 29 concurrents, les courses sont véritablement endiablées ! Impossible d'ailleurs de faire l'impasse sur la bande-son exceptionnelle, à base de compositions hard rock superbement réorchestrées. Les petites phrases balancées ici et là par le speaker sont cultes également ("You Got Boost Power!").
    Niveau durée de vie, il y a franchement de quoi faire avec les nombreux vaisseaux à débloquer (aux caractéristiques techniques assez différentes en matière de résistance, d'accélération et de boost), des modes de jeu supplémentaires (le Death Race par exemple, dommage qu'il n'y ait qu'un seul circuit) et la présence d'un mode multi en local jusqu'à 4. Et dans les niveaux de difficulté les plus élevés (Expert et Master), il faudra souvent se focaliser sur l'élimination du rival pour espérer ravir la 1ère place...
    F-Zero X dispose également d'une marge de progression énorme, et c'est en cela qu'il jouit d'une durée de vie quasi infinie : trouver le bon compromis entre utilisation du turbo en préservant sa barre d'énergie, savoir où utiliser son turbo sur chaque circuit, comment attaquer tel virage, tel saut, etc.
    Un titre incontournable, un des tous meilleurs jeux de la N64 (assurément dans mon top 5). Franchement, il y a match avec l'épisode GameCube, qui fait partie de mes jeux favoris tous supports confondus... Nintendo a réussi son passage à la 3D avec brio !
    En espérant en tout cas que Big N nous ressorte prochainement un nouvel opus de cette série mythique !!!

    Note: 18/20



  • Bonkers (SFC) 21.11.20

    Tiré du dessin animé éponyme, Bonkers est un jeu de plateformes sorti seulement au Japon et aux USA, fin 1994, sans doute la raison pour laquelle je suis totalement passé à côté !
    En tout cas, il s'agit d'une vraie bonne surprise, même si on est en face d'un plateformer au level-design assez classique.
    Techniquement et artistiquement, le titre est vraiment superbe avec des animations fluides et une palette de couleurs parfaitement exploitée. Un véritable cartoon interactif !Bonkers peut sauter sur ses ennemis, leur balancer des bombes (à la portée limitée) mais aussi utiliser un dash, qui rappelle celui de Tiny Toons. Les développeurs de chez Capcom sont allés piocher à droite à gauche, comme l'item qui représente une bouteille de Tabasco, vous rendant invincible et furieux un court laps de temps, à la manière de Donald dans Quack Shot.
    Relativement court (comptez une trentaine de minutes), Bonkers vous proposera des environnements variés (demeures cossues de Beverly Hills, studios de cinéma à Hollywood, paquebot de luxe, etc) et des combats contre des boss réussis, sans être très originaux pour autant.
    En tout cas, je le recommande vivement aux possesseurs de SFC fans de plateformers, d'autant plus qu'il ne coûte pas trop cher en jap.

    Note: 15.5/20

    Crude Buster (MD) 22.11.20

    Un beat them all de Data East porté de l'arcade, pas indispensable mais bien défoulant. L'histoire se déroule en 1997, dans un New York post-apocalyptique détruite par une bombe atomique. Le maire de la ville envoie à la rescousse 2 pseudo-punks ultra body-buildés (les Two Crude Dudes) faire le ménage et débarrasser la ville du gang de Mutants.
    La réalisation datée et les couleurs criardes pourront vous rebuter mais le titre est vraiment plaisant à jouer, avec son feeling arcade, son humour et son esprit BD (chaque coup porté à l'ennemi s'accompagne d'une onomatopée type "Wham" "Krak" etc). Surtout, notre héros peut absolument balancer sur les ennemis tout ce qui se trouve à sa portée : des bagnoles, des panneaux de signalisation, des piliers en béton, des barils, voire les ennemis eux-mêmes... Assez jouissif ! A noter qu'il est jouable à 2 simultanément et qu'il est relativement long.
    En bref, un bon défouloir, pas prise de tête. Vous trouverez bien mieux sur le support dans le même genre (les Bare Knuckles/SoR en tête) mais ce Crude Buster (ou bien "Two Crude Dudes" dans sa version européenne) vaut malgré tout le détour.

    Note: 14.5/20

    Spiderman (PS4) 29.11.20

    Un très bon titre, surtout si vous êtes fans de l'homme-araignée. New York est superbement modélisée, grouille de vie et c'est un réel plaisir que de virevolter d'un building à un autre, même si le maniement des gâchettes vous demandera un temps d'adaptation. On retrouve les principaux grands méchants de la série. Le système de combats est pêchu et assez bien foutu, avec moultes upgrades et gadgets à récupérer. L'histoire principale est assez prenante, avec des cinématiques à base de QTE souvent bluffantes. Par contre, concept de jeu bac à sable oblige, les missions annexes et secondaires se ressemblent souvent et cassent un peu le rythme et la progression. Globalement, le jeu est très long, je l'ai fini avec un completion rate de 87% et j'ai bien dû mettre 25-30h je pense... Dommage que les mini-jeux soient surexploités à outrance (puzzle pour reconstituer des circuits électriques ou bien patterns de bandes à assembler pour simuler une chromatographie)...
    Pas aussi marquant que Batman Arkham Asylum en son temps, Insomniac Games nous propose malgré tout un excellent jeu de super héros et une belle exclu de plus pour la PS4.

    Note: 16.5/20

    MediEvil (PS4) 13.12.20

    MediEvil fait partie de mes jeux préférés sur PS1, j'attendais donc beaucoup de ce remaster... Malheureusement, Other Ocean Interactive s'est contenté du strict minimum. Graphiquement, je ne le trouve pas exceptionnel pour de la PS4 avec des textures pas toujours bien choisies et des baisses assez régulières de framerate qui font tâche... La progression est toujours ultra crispante, le jeu est difficile et il faudra souvent retourner dans les premiers niveaux pour faire le plein de fioles de vie. L'obtention du calice à chaque niveau est pratiquement indispensable pour réussir à battre Zarok à la toute fin du jeu. La difficulté conséquente du titre est essentiellement à mettre sur le compte d'une jouabilité pas très précise (les sauts sont horribles) et d'une gestion de la caméra catastrophique. J'ai souvent pesté contre ces gros défauts et je me suis pratiquement "forcé" à terminer le jeu. Reste un univers enchanteur, tout droit sorti des productions de Tim Burton, une bande-son inoubliable et un humour décapant. Mais franchement, on était en droit d'espérer beaucoup mieux !!!

    Note: 11.5/20

    Detroit Become Human (PS4) 19.12.20

    Pour moi, clairement une des toutes meilleurs exclus de l'ère PS4. J'avais bien aimé Heavy Rain, j'avais fait l'impasse sur Fahrenheit... David Cage et Quantic Dream proposent avec Detroit Become Human la quintessence de leur savoir-faire. Techniquement, le titre est vraiment très impressionnant, surtout pour un jeu qui date de près de 2 ans et demi. Le joueur va être amené à incarner 3 androïdes différents dans un Détroit futuriste (l'action se déroule en 2038). L'univers est extrêmement cohérent, souvent bluffant, en tout cas totalement crédible pour du futur proche. La VOST est vraiment d'excellente qualité (je n'ai pas testé la VF).
    Bien sûr, il ne faut pas être réfractaire au genre (pas mal de QTE, de cinématiques) mais je trouve qu'on a quand même vraiment le sentiment d'être l'acteur et le décideur principal d'un véritable film interactif. Tout au long de l'aventure, le joueur va être mis face à de véritables dilemmes cornéliens qui vont avoir un impact majeur sur l'aventure. A ce titre, l'arborescence scénaristique est totalement folle, d'une richesse inouie.
    Certes, on pourra regretter certains persos un peu moins charismatiques, une thématique robot/humain pas toujours suffisamment étayée et poussée à son paroxysme, quelques scènes un peu clichées mais globalement DBH est une franche réussite, qui tient le joueur en haleine, le pousse à réfléchir avant d'agir, le met face à ses propres choix. Une véritable expérience vidéoludique !

    Note: 17.5/20



  • Dead or Alive (PS1) 21.12.20

    Toutes les bases de la série sont déjà là... Les principaux protagonistes... Coup de pied/coup de poing/contre et quelques combos, un gameplay pas encore hyper étoffé mais très efficace... Sans oublier les boobs des combattantes qui rebondissent exagérément !!! :D

    Note: 16/20

    Street Fighter Ex Plus Alpha (PS1) 21.12.20
    Street Fighter Ex 2 Plus (PS1) 22.12.20

    2 bonnes surprises... Si l'on fait abstraction des décors pas très fouillés et des persos au style très "cubique" qui ne font pas toujours honneur à la direction artistique d'origine, il y a franchement du bon : un gameplay qui reprend les principes des épisodes 2D avec son lot de coups spéciaux, supers et combos de folie, un roster assez étoffé avec plein de nouveaux persos. Finalement, ces 2 opus souffrent surtout de la comparaison avec les illustres épisodes 2D mais ils n'ont pas tellement à rougir par rapport à Tekken & Co...

    Notes: 15.5/20

    Resident Evil Director's Cut (PS1) 24.12.20
    Resident Evil 2(PS1) 25.12.20
    Resident Evil 3 - Nemesis (PS1) 03.01.21

    Orgie de Resident Evil en ces fêtes de fin d'année avec les 3 premiers épisodes torchés sur Playstation (Classic Mini). Il faut croire que je ne suis pas rassasié car je viens de commencer RE 2 Remake sur PS4, qui est tout bonnement excellent. Je joue Claire Redfield, j'en suis aux souterrains du commissariat.Mini-review prochainement...

    Premier opus terminé avec Jill. J'ai eu du bol sur la fin car j'ai un peu trainé si bien qu'il me restait une poignée de secondes seulement pour récupérer le lance-missiles droppé par le pilote de l'hélicoptère et achever Tyran.
    L'épisode fondateur, probablement celui qui a l'un des meilleurs rythmes avec un savant dosage action (assez peu d'ennemis d'ailleurs) et énigmes, et des plans fixes judicieusement choisis. Pleins de passages cultes, en vrac : la rencontre avec le premier zombie, les chiens qui vous attaquent en brisant les fenêtres, les hunters, le laboratoire secret d'Umbrella... Il a plutôt bien vieilli, hormis les multiples A/R à se taper pour déposer ses items dans les coffres en raison d'une sacoche riquiqui. La map n'est pas non plus un modèle d'ergonomie,j'ai pesté un paquet de fois, notamment dans le manoir qui est assez labyrinthique... Les cinématiques sont kitsch à souhait avec un voice acting digne d'une série Z, ça me choquait moins à l'époque.Fini dans sa version Director's Cut, la version non censurée donc.

    Second opus terminé avec Leon (scénario A). Place cette fois-ci à Racoon City, superbement modélisée d'ailleurs. Après une cinématique en image de synthèse, vous êtes plongé directement au cœur de l'action. RE2, c'est un RE1 plus orienté action, plus badass finalement. Les nouveaux ennemis apportent leur lot de frayeur, les lickers et l'alligator géant en tête. On retrouve quand même certains environnements confinés, notamment le commissariat dans lequel vous allez passer une assez grosse partie de l'aventure. Ce RE2 sans apporter de grosses innovations propose un scénario plus étoffé et riche en rebondissements, renforce la cohérence de l'univers. Il se paie le luxe de proposer 2 scénarii par personnage (sans compter les autres bonus à débloquer). Et surtout, il propose son lot de scènes mémorables, avec un rythme parfaitement maîtrisé.

    Dernier opus terminé en difficile.Je me faisais dessus à chaque apparition du Nemesis, du coup j'avais un stock ultra conséquent de munitions, sprays/herbes à la toute fin du jeu avant d'abattre une bonne fois pour toute la version mutée du Nemesis. Un épisode plus orienté action avec des hordes de zombies à dessouder mais qui apporte son lot d'innovations avec des graphismes plus fins (mention spéciale pour les explosions et les flammes), un gameplay un peu moins rigide (esquive, demi-tour rapide, interactions renforcées avec des éléments du décors) et quelques embranchements scénaristiques. Malgré tout, c'est sans doute celui que j'aime le moins de la trilogie... Les affrontements contre le Nemesis sont punitifs, les énigmes inutilement prises de tête... Surtout, il n'innove pas suffisamment par rapport à RE2 (pas de nouvelles armes par exemple, environnements similaires) avec un scénar peu inspiré et une durée de vie plus faible.

    Mon classement subjectif donnerait : RE2 légèrement > RE1 > RE3

    Note RE1: 17.5/20
    Note RE2: 18/20
    Note RE3: 16/20

    Stakes Winner (Neo Geo) 01.01.21
    Stakes Winner 2 (Neo Geo) 02.01.21

    Saurus sur Neo Geo, ce n'est pas que Shock Troopers... C'est aussi (entre autres) 2 "simulations" de courses hippiques ! Les 2 jeux sont assez proches, le second étant une upgrade du premier sur à peu près tous les plans. Par contre, j'ai trouvé qu'il était beaucoup plus difficile dans SW2 d'anticiper les items à ramasser qui jonchent le champ de courses... Elles arrivent beaucoup trop vite !
    Le gameplay n'est pas déplaisant même s'il est très typé arcade : A pour faire avancer le canasson (en agitant les rennes), B pour cravacher, et le bouton C (seulement dans SW2) pour gérer ses options que l'on achète entre chaque course. Il ne faut pas marteler les boutons A & B comme un gros bourrin, sinon vous allez vider en un éclair la jaune de stamina et votre destrier passera la ligne d'arrivée au pas... Il vous faudra donc apprendre à doser les efforts de votre monture pour ne pas la cramer trop vite.Les graphismes ne font pas vraiment honneur à la Rolls. Le style manga n'est pas déplaisant mais cela fait plus penser à un jeu 16-bits légèrement boosté qu'à un jeu Neo Geo... Les musiques sont entrainantes, dommage qu'il n'y ait pas plus de bruitages de nos chers équidés...Au début de votre progression vous pourrez choisir entre plusieurs chevaux dont les caractéristiques varient en fonction de trois critères (speed / stamina / strength). Différents stages bonus permettront d'améliorer vos compétences.
    Au petit jeu de la comparaison, hormis le souci avec les items difficiles à anticiper que j'ai mentionnés plus haut, SW2 est supérieur à son grand frère. La durée de vie est plus conséquente avec 16 courses (d'autant plus que l'on peut choisir entre Europe ou America), l'histoire est un peu mieux scénarisée, et il y a qq ajouts sympatoches comme les options à acheter entre chaque course et à utiliser à bon escient, conférantà SW2 une petite dimension RPG. A noter qu'un systèmede pénalités fait aussi son apparition même si cet ajout s'avère assez anecdotique (si vous prenez 3 cartons jaunes lors d'une course, votre prize money sera réduit de moitié).
    Au final, 2 curiosités assez sympas. Mais on ne va pas se leurrer, à réserver aux collectionneurs uniquement (SW1 & 2 coûtant respectivement autour de 1000€ et 1500€ )... Si vous êtes vraiment féru de course hippique, privilégiez les versions Saturn, votre porte-monnaie vous remerciera !

    Note SW1: 13/20
    Note SW2: 14/20



  • Panzer Dragoon (Switch) 16.01.21
    Ce remake du rail shooter culte de la Saturn me laisse un arrière-goût un peu amer...
    Sans être époustouflante pour un jeu current-gen, la réalisation technique est plutôt bonne et magnifie encore plus l'univers enchanteur de Panzer Dragoon. Certains niveaux sont sublimes (le 1er avec la cité en ruine à moitié engloutie; et celui dans le désert également qui fait irrémédiablement penser à Dune). Les 2 joysticks (l'un pour le système de lock, l'autre pour déplacer le dragon) apportent un confort de jeu indéniable par rapport à la version Saturn. On retrouve également les boutons vous permettant de faire pivoter la caméra sur les côtés ou bien derrière le dragon, les ennemis ne se contentant pas de surgir devant vous. Les compositions sont toujours aussi brillantes, et quelques musiques inédites font leur apparition...
    Oui mais la durée de vie est toujours aussi faible ! Comptez une bonne heure pour en venir à bout, d'autant plus que la difficulté (en normal) n'est clairement pas au rendez-vous. Malheureusement, ce ne sont pas les quelques modes bonus supplémentaires et le mode photo qui prolongent la durée de vie.
    En définitive, un remake honnête mais un peu trop sage, qui ne fait pas totalement honneur au titre original.

    Note: 14.5/20

    Sonic Blast Man II (SFC) 17.01.21
    Développé par Taito, sorti en 1994 (uniquement au Japon et aux US), ce Sonic Blast Man II innove par rapport à son prédécesseur sur certains points mais régresse sur d'autres, me laissant une impression assez bizarre...
    Au rang des réjouissances, on peut maintenant choisir 2 persos en plus de Sonic Blast Man : Sonia (très agile et hyper plaisante à jouer) et Captain Choyear (le bourrin de service qui envoie des patates de forain). Le gameplay s'est également considérablement enrichi avec un bouton pour les coups faibles, un pour les coups forts, le dash, l'esquive (sous forme de roulade), le mode super (par simple pression des gâchettes) qui donne accès à de nouveaux coups ultra puissants, etc. De ce point de vue, c'est un sans faute ! Les animations sont également un peu plus fluides, et le titre est enfin jouable à 2 !
    Par contre, les sprites sont globalement plus petits que dans le premier Sonic Blast Man (un comble), les chopes moins nombreuses. Le bestiaire manque singulièrement d'originalité (abus de color swap, recyclage de boss à la fin du jeu) et les décors sont assez ternes; on ne voit pas vraiment de lien logique entre les stages... Les musiques sont insipides, les niveaux bonus ont totalement disparu et il n'y a toujours aucune arme à ramasser et à utiliser...
    Un titre qui me rappelle un peu Sengoku 2001 sur AES : un gameplay riche et assez jouissif, de bonnes sensations mais un manque cruel d'originalité et un enrobage graphique un peu décevant...
    A réserver aux collectionneurs et aux fans hardcore de beat them all, surtout qu'il a quand même une petite cote de nos jours (comptez autour de 200-300€).

    Note: 16/20

    Gundam Wing - Endless Duel (SFC) 17.01.21
    Je ne suis pas fan à la base de l'univers Gundam et des mechas en général mais là, je suis obligé de m'incliner !
    Sorti en 1996, édité par Bandai et développé par Natsume, cette petite pépite est l'un des tous meilleurs jeux de baston sur SFC, rien que ça !
    Techniquement, le titre fait vraiment très fort, il est limite digne d'un jeu Neo Geo ou d'un jeu d'arcade tournant sur CPS-2. Les sprites sont énormes, les animations superbement travaillées, les couleurs vraiment bien choisies et les stages fouillés (j'aime beaucoup celui avec l'aurore boréale). L'intro n'est pas en reste, dans un style anime du plus bel effet. La bande-son est également très réussie, avec des musiques entêtantes et des bruitages très puissants, qui retranscrivent parfaitement la lourdeur des mechas.
    Malgré tout, les mechas (9 jouables, 10 en comptant le boss) disposent d'une panoplie très large et sont hyper agréables à prendre en main : dash aérien, juggle, air combos, chopes évidemment, garde aérienne, tir à distance, possibilité de taper l'adversaire lorsqu'il est à terre, coups spéciaux et autres furies, etc. Un peu à la manière d'un Art of Fighting, la barre de super s'épuisera si vous abusez des coups spéciaux. Par contre, en se protégeant d'une furie ou bien en portant des coups à votre adversaire, cette dernière remontera très rapidement. Ce système de jauge est vraiment bien foutu et permet des retournements de situation assez dingues !
    Juste histoire de chipoter, je signalerais quand même un roster pas très équilibré. Dommage également que tous les persos se jouent en shoto (pas de persos à charge par exemple)... Mais si vous aimez le VS fighting sur SFC, ce Gundam Wing Endless Duel fait figure d'indispensable !!!

    Note: 17/20



  • Actraiser 2 (Super Famicom) 24.01.21
    Épisode assez décrié car se démarquant radicalement du premier Actraiser en délaissant totalement la partie gestion, Actraiser 2 reste malgré tout un très bon action-platformer.
    Le gros point fort du titre va vous sauter aux yeux dès l'introduction : les graphismes sont absolument magnifiques, parmi les plus beaux de la console ! Sprites très détaillés, des stages qui s'apparentent à de véritables tableaux avec des arrière-plans fournis, ennemis, sous-boss et boss charismatiques à souhait et imposants, il n'y a rien à jeter !
    Les musiques sont également réussies (le ton est souvent très solennel), même si elles n'atteignent pas la qualité de celles du premier opus (made by Yūzō Koshiro himself).
    La jouabilité vous demandera un temps d'adaptation, notamment le double saut, l'attaque piquée (après celle-ci, l'archange a une fâcheuse tendance à "glisser" en se réceptionnant au sol, ce qui risque de vous faire pester), l'utilisation du bouclier. La gestion des magies est plus souple que dans le premier Actraiser. Les coups de glaive peuvent être maintenant portés dans toutes les directions.
    Le titre est très long pour le genre (plus de 2h) et d'une difficulté relevée. Le système de passwords est donc franchement le bienvenu ! Les développeurs ont peut-être un peu manqué d'inspiration vers la fin : sous-boss rush dans l'avant-dernier stage et boss rush dans l'ultime niveau...
    Pour apprécier Actraiser 2 à sa juste valeur, il faut faire abstraction du premier opus et ne pas le considérer comme sa suite logique. Le rythme étant assez lent, privilégiez le en jap (60 Hz) plutôt qu'en PAL.

    Note: 16.5/20

    Comix Zone (Mega Drive) 24.01.21
    Exclusivité de la Mega Drive sortie en fin de vie de la console (1995) Comix Zone est un beat them up très original, qui fait figure d'OVNI.
    On y incarne Sketch Turner, un dessinateur de bandes dessinées qui va se retrouver malgré lui plongé dans ses propres aventures. Dès les premiers instants, pad en mains, le joueur est agréablement surpris : on évolue au cœur même d'un véritable comics, passant d'une case de BD à une autre. Turner est charismatique avec sa queue de cheval et ses lunettes noires, et dispose de techniques de kung fu pour se défaire des ennemis (qui sont souvent ajoutés en temps réel par le dessinateur de la planche lui-même). Les animations sont superbes, parmi les plus belles sur MD. Les environnements sont variés (ville en ruine, égouts, temple shaolin, désert, etc) et forment un univers cohérent. Le titre joue à fond le côté comics avec des bulles pour dérouler le scénario et/ou vous donner des conseils, des onomatopées à chaque coup porté, etc. Les cases vous réservent leur lot de surprises : tantôt des combats, tantôt des mini-énigmes à résoudre en interagissant avec des éléments du décor. Le jeu est non linéaire puisque vous pourrez souvent choisir votre chemin parmi différentes cases, ce qui lui offre une replay value pas inintéressante.
    La BO très typée rock est soutenue et bien rythmée comme il faut !
    Outre des coups standards, des coups spéciaux et la possibilité de balancer des avions en papier, Turner pourra glaner ici et là quelques items : dynamite, grenade, couteau, poing de pierre (l'équivalent de la smart bomb) le transformant instantanément en super héro qui envoie une onde de choc balayant tout l'écran. Mais son principal atout reste son animal de compagnie, un rat de laboratoire qui peut électrocuter les ennemis mais surtout activer des mécanismes hors d'atteinte pour Turner.
    Alors Comix Zone, une réussite totale ? Malheureusement non car le titre est plombé par une difficulté totalement abusée. Pour le finir de façon legit (des cheats existent pour choisir son niveau, être invincible, etc), vous devrez le one lifer ! Une chute dans le vide et c'est le game over assuré... Et je ne parle même pas du fait que si vous n'avez pas de dynamite, le simple fait de défoncer des portes, des barils entamera votre barre de vie (!!!). Il vous faudra connaître le jeu par cœur pour en voir la fin et utiliser les rares items de soin avec parcimonie et de façon stratégique.
    Si Comix Zone est commun en Occident, la version jap est une belle rareté (comptez 600-700€ environ). A privilégier en version PAL/US donc !

    Note: 15.5/20


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