Le Blog de Kurush (Topic du Palmarès)
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Speed Devils Online Racing (Dreamcast) 09.05.20
J'avais pas mal écumé Speed Busters (la version PC) à l'époque sur l'ordi familial, au tout début du lycée de mémoire. Développé par Ubi Soft, il s'agit d'un racing game très typé arcade qui se déroule aux US et au Canada (avec un circuit au Mexique également). Les environnements sont très sympas avec de nombreux détails et animations loufoques et pas mal de références (vous allez traverser plusieurs studios de films et tomber nez à nez avec King Kong et un T-Rex à Hollywood, l'Area 51 dans le désert du Nevada, les pistes de ski de la so posh Aspen, la Louisiane et son bayou, etc). Les circuits sont également truffés de raccourcis, certains étant particulièrement cheatés ! Bref c'est un jeu qui ne se prenait pas une seule seconde au sérieux, qui proposait des sensations grisantes et qui m'avait laissé de très bons souvenirs...
Qu'en est-il de cette version Dreamcast donc ? Déjà j'ai la version Online donc une version au rabais puisque le offline est réduit à la portion congrue... Seulement un mode ghost et un mode arcade à se mettre sous la dent, ce dernier consistant uniquement à parcourir les circuits en freeplay sans aucun fil directeur. Exit le mode championnat donc, qui faisait le sel de la version originale ! Graphiquement, c'est plutôt pas mal pour de la Dreamcast malgré quelques grosses chutes de framerate. Les courses sont quand même assez molles, ça manque clairement d'impression de vitesse. Les véhicules ont une inertie beaucoup plus importante que dans mes souvenirs, de véritables bus... Les circuits sont assez peu nombreux : 7 mais on peut les faire en reverse, en mirror, de jour ou de nuit, changer les conditions climatiques. Si on compte les différentes itérations (par exemple il y a 2 circuits Hollywood, celui de base et Hollywood Disaster), on arrive à 12 circuits... A noter que le titre a sans doute été développé par Ubisoft Montréal car il fait la part belle au Canada (5 circuits sur 12 se déroulent chez les mangeurs de caribou). On retrouve tous les circuits de la version PC, hormis NYC, peut-être trop gourmand pour être porté en online sur Dreamcast ?
Bref, un titre assez sympa mais sans plus donc. Je verrai si je le reprends un jour dans sa version de base beaucoup plus adaptée au solo (avec ses différents championnats sous formes de classe, qui m'avaient tenu en haleine un certain temps), il ne doit pas coûter plus de 10-15€ en version PAL ou US...
Note: 12/20 (offline)
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PaRappa the Rapper (Playstation Classic) 16.05.20
"Kick! Punch! It’s all in the mind If you wanna test me, I’m sure you’ll find..."Qu'est-ce que j'ai pu faire et refaire cette musique sur le CD de démo PlayStation Magazine à l'époque PaRappa the Rapper était un Rhythm Game particulièrement rafraîchissant à sa sortie, avec son univers cartoon, son fun indéniable, et ses musiques vraiment excellentes (on passe du funk, au rap, au reggae, etc, il y en a vraiment pour tous les goûts)... Il reste très agréable aujourd'hui, malgré sa durée de vie très faible (seulement 6 chansons, c'est peu !) et son calibrage à la ramasse... Plus 20 ans après, je n'ai toujours pas vraiment saisi le timing à adopter pour finir les chansons sans encombre
Note: 15/20
Final Fantasy VII (Playstation Classic) 16.05.20
Fini en 33 heures environ en montant les persos au niveau 82 (vivent les pots magiques qui filent un max d'xp après leur avoir donné un elixir et vive la materia W-Item ). Il me reste quand même un paquet de trucs à faire : encore un peu de farming dans le cratère, morpher les différentes sources pour améliorer les stats de mes 3 persos (j'ai fait quasi toute l'aventure avec Cloud, Barret & Red XIII, sauf quand le scénar m'imposait d'autres persos), récupérer Omnislash, Les Chevaliers de la Table Ronde (et donc par la même occasion élever un chocobo d'or), et battre les 2 Armes ultimes (Rubis & Emerald) évidemment... Je me mets en stand-by pour le moment, j'y reviendrai plus tard.Première fois que je le fais en anglais et effectivement, la traduction semble de meilleure qualité que la version FR (pas bien difficile en même temps !). FFVII a certes pas mal vieilli avec ses combats intempestifs (un peu lourd par moment) et ses décors pré-calculés (on a parfois du mal à savoir où son perso peut aller) mais malgré tout, il reste un monument du JV et du RPG.Son scénario, son univers, son propos et ses messages assez matures (thèmes de l'écologie, du grand capitalisme, les différentes classes sociales, etc) résonnent encore aujourd'hui. Les musiques de Uematsu sont indémodables. Le système de matérias (avec moultes combinaisons possibles) constitue l'un des plus intéressants jamais créés pour un FF voire même pour un RPG tout court. Midgar, la parade militaire de Junon, le Gold Saucer, Nibelheim, le Mont Corel, le Cosmo Canyon, la Cité des Anciens (avec la mort d'Aerith évidemment), les combats contre les premières Armes, la descente dans le Cratère Nord, que de souvenirs (et j'oublie tellement de passages/moments cultes) Bref, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le refaire. Avant de battre ces satanées Armes, je vais me refaire le VIII (qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable à sa sortie) mais je compte bien finir le VII avec tous les objectifs que je me suis fixés d'ici quelques semaines/mois.
Note: 18.5/20
Street Fighter Alpha (Playstation Classic) 24.05.20
Pas grand chose à dire, toujours aussi plaisant à jouer avec son gameplay renouvelé. Dommage que les décors soient un peu vides et que les persos soient aussi peu nombreux mais ces défauts seront corrigés dans les épisodes suivants. Pour avoir une version plus fidèle à l'arcade, mieux vaut s'orienter vers la Saturn par contre.
Note: 16/20
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Same! Same! Same! (MD) 14.06.20
Portage de l'arcade, "Same! Same! Same!" (ou "Fire Shark" en Occident) est un shmup vertical sorti sur MD en 1990, signé Toaplan.Le premier contact visuel n'est pas terrible, avec des graphismes ternes et sommaires, et un manque d'animation assez flagrant. Surtout, le soft manque cruellement d'originalité et de variété tant sur le plan des décors (jungle, base militaire, haute-mer, etc) que sur celui des ennemis... La bande-son métallique pourra rebuter mais on est dans le plus pur style Toaplan sur Mega Drive.Bon point pour les 3 armes upgradables, assez sympas à utiliser, surtout lorsqu'elles sont poussées à leur niveau max. Doté du lance-flammes au stade maximal, notre biplan se transforme en véritable arme de destruction massive ! Les smart bombs sont bien pratiques pour faire le ménage dans les situations extrêmes, notamment face aux boss.Avec 10 stages, le titre est relativement long à parcourir, même s'il s'avère étonnamment facile pour un shmup made by Toaplan. En effet, si l'on perd une vie, le niveau d'armement est seulement downgradé de 1 cran lorsque l'on respawne, on ne repart donc pas complètement à poil.En définitif, un shoot assez sympa mais dispensable et sur lequel on ne reviendra pas fréquemment. Il y a beaucoup mieux sur le support...
Note: 13/20
Elemental Master (MD) 14.06.20
... comme Elemental Master entre autres Développé par Techno Soft et sorti en 1990 (soit la même année que Thunder Force III), on y incarne un mage dans un shoot pédestre à la sauce heroic fantasy. Contrairement à un Twinkle Tale par exemple, le scrolling est ici "forcé" : le perso avance tout seul.Si les décors peuvent paraître un peu sombres et vides au premier regard, je trouve qu'ils ont plutôt bien vieilli et ils jouent à fond la carte heroic fantasy, tout comme les ennemis (malgré des sprites un peu petits à mon goût). Mention spéciale pour les boss, imposants à souhait : dragon à 2 têtes, espèce de hérisson mutant qui vous balance ses épines à la gueule, golem de feu, ver géant, etc.Tout comme dans Thunder Force III, on peut choisir l'ordre des 4 premiers niveaux (qui représentent chacun un des éléments de base), alors que l'ordre des 3 derniers vous sera imposé. Des cut-scenes viennent s'intercaler entre chaque level.
Laden (le petit nom du mage) peut à la fois tirer de face et vers l'arrière et ce n'est vraiment pas un gadget, dans la mesure où il faudra souvent faire le ménage derrière vous. On démarre avec un seul pouvoir magique mais après chacun des 4 premiers boss vaincus, on en récupère un nouveau à chaque fois pour un total de 5 armes différentes donc (la barre de vie s'étoffera également à l'issue de chaque stage terminé) : tir multidirectionnel, attaque verticale de flammes très puissante, tir sur les côtés, etc. Ces dernières sont interchangeables à tout moment et peuvent être chargées pour lancer une attaque spéciale dévastatrice (indispensable contre les boss). Le jeu est assez généreux en items : boule de cristal octroyant un bouclier temporaire, miroir qui permet de se dédoubler et qui accroît donc le champs d'action de vos tirs; ou encore une fée (on la récupère automatiquement à l'issue du premier niveau) qui vient vous épauler en lockant les ennemis et en les attaquant de loin. Le gameplay est simple mais ultra efficace et on prend vraiment beaucoup de plaisir à parcourir les niveaux.
La difficulté est très bien dosée : si les 4 premiers se parcourent sans trop de difficulté, les 3 derniers vous donneront du fil à retordre avec leurs nombreux pièges et il faudra apprendre les patterns des boss par coeur. Du bon vieux die and retry à l'ancienne en somme !Gros coup de coeur pour les musiques, exceptionnelles et qui figurent parmi les toutes meilleures sur la machine (ce qui n'est pas un mince exploit !). Teintées de rock à la sauce heroic fantasy, elles fonctionnent parfaitement et la plupart vous resteront longtemps en tête une fois la console éteinte !Parmi les principaux défauts, je citerai un manque d'originalité sur la fin (avec le sempiternel boss rush) et surtout des décors pas toujours très lisibles : on peste à plusieurs reprises contre des rochers invisibles qui entravent la progression et qui vous coûteront quelques points de vie.Malgré tout, ces menus défauts pèsent peu lourd au regarde la qualité globale du titre, dans le top 3-5 des shmups verticaux sur la bécane sans aucun doute (avec Twinkle Tale, Musha Aleste, etc) !Note: 17/20
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Strikers 1945 -Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 14.06.20
Zero Gunner 2 -Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 14.06.20
Dragon Blaze - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 15.06.20
Striker 1945 II - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 15.06.20
Striker 1945 III - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 28.06.20
Sol Divide - Psikyo Shooting Library Vol. 1 (Switch) 28.06.20
Samurai Aces - Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
Tengai- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
Sengoku Cannon: Sengoku Ace Episode III- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 05.07.20
Gunbird- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 11.07.20
Gubird 2- Psikyo Shooting Library Vol. 2 (Switch) 11.07.20
Gunbarich- Psikyo Shooting Library Vol. 2(Switch) 11.07.20Deux excellentes compils proposées par Psikyo. Les amateurs de shmups seront servis Outre les 3 Strikers 1945 que l'on ne présente plus, on a le droit dans la première à Dragon Blaze (une pépite !), Sol Divide et Zero Gunner 2. Mention spéciale côté gameplay pour Zero Gunner 2, qui est jouissif à souhait une fois le système de rotation/pivotement de l'hélico assimilé. Je ne connaissais Sol Divide que de nom et il faut avouer qu'il est vraiment original avec son univers heroic fantasy, ses éléments RPG et ses attaques au corps-à-corps à l'épée, même si j'ai un avis plus mitigé sur son esthétique et ses ennemis en pseudo 3D...Dans la seconde comil, on retrouve les 3 premiers Samurai Aces. J'ai un peu du mal avec le 3ème opus (sorti sur console) et son arrière-plan en 3D qui défile dans tous les sens, à vous foutre la gerbe ! Les 2 Gunbirds sont de vraies petites perles, même si le second est vraiment punitif à souhait avec des patterns à s'arracher les cheveux. Enfin, Gunbarich est un peu l'intru de la bande. Spin-off des Gunbird, il s'agit d'un casse-briques teinté de phases de shmup. Sympa mais pas inoubliable..
Note Strikers 1945: 17/20
Note Zero Gunner 2: 18/20
Note Dragon Blaze: 16.5/20
Note Strikers 1945 II: 17/20
Note Strikers 1945 III: 17/20
Note Sol Divide: 15.5/20
Note Samurai Aces: 16/20
Note Tengai: 16/20
Note Sengoku Cannon: Sengoku Ace Episode III: 14/20
Note Gunbird: 17/20
Note Gunbird 2: 17/20
Note Gunbarich: 13/20River City Girls (Switch) 27.06.20
Un beat them all que je n'attendais pas particulièrement (contrairement à SoR4) et qui s'est avéré être une excellente surprise, en plus de faire honneur à la série des Kunio Kun.Ici vous n'incarnez pas Kunio et son acolyte Riki mais plutôt leurs petites-amies lycéennes (Kyoko ou Misako au choix) qui partent à leur recherche. Graphiquement le titre est original. Si le pixel art peut paraîtreun peu sommaire et décontenancer au premier regard, il y a une vraie patte graphique très marquée et les détails/références fourmillent. Les cut-scenes sont également très réussies, façonplanches de manga. Dommage par contre que le soft ne propose pas les doublages japonais, on y perd un peu en immersion.Les différents quartiers de River City sont très agréables à parcourir. Encore heureux dans la mesure où vous allez les parcourir en long, en large en travers En effet, vous allez régulièrement revenir dans des lieux déjà visités, pour réaliser une mini-quête, faire le plein d'XP, acheter des items, débloquer de nouveaux coups, etc. La dimension RPG du titre est assez présente, et il ne faudra pas hésiter à farmer, d'autant que certains boss sont particulièrement coriaces. A ce sujet, les affrontements contre certains boss jouent la carte de l'originalité, avec des boulettes à éviter façondanmaku ou bien s'inspirant volontairement de Guitar Hero.Le gameplay peut paraîtreà première vue assez simple, avec son côté rigide et une panoplie de coups initialement (très) limitée. Mais vous pourrez acheter de nouveaux coups dans un dojo en ayant accumulé suffisamment d'argent. Le jeu prend alors une tout autre saveur. Même si globalement, je situerais le gameplay un léger cran en dessous de celui de SoR4... A noter que l'on peut recruter des ennemis qui viennent vous prêtez main forte, façon striker dans KoF...J'ai fini le jeu avec Kioko et j'ai recommencé rapidement une partie avec Misako, qui se joue d'une manière totalement différente (une vraie brutasse ^^). Une fois le titre terminé, on débloque également Kunio et Riki. La durée de vie est conséquente (6-8h pour un premier run, une éternité pour un beat them all ) et le challenge est présent. Il me reste encore à compléter à 100% la quête des statues à détruire (il doit m'en manquer 5 ou 6 de mémoire).Enfin, comment ne pas terminer cette mini-review sans aborder la bande-son, une véritable tuerie ! Entre les chansons pop de Megan McDuffee à base de synthé et les musiques façon chiptune de Chipzel, ça transpire les années 80-90 Un pur régal qui colle parfaitement avec le côté kitsch et "girly", assumé par les développeurs. Une réussite totale qui joue sans doute pour beaucoup dans mon appréciation finale de River City Girls.
Ci-dessous, une petite sélection (éclectique) des plus réussies à mon goût :
Chansons
2:31 Bully
16:45 The Hunt
32:02 Rich
46:44 Watch Your Back
1:01:04 If You Dare
1:13:29 Boss: Noize
Autres
00:09:01 Knock Out
00:11:18 Lunch Money
00:20:59 Relentless
00:23:08 The Burbs
00:25:16 Drive
01:05:36 Skull Crackin’
01:21:16 Fancy Fight
01:23:34 Combatant
01:26:01 AzukayNote: 16.5/20
Saiyuuki World 2: Tenjou-kai no Majin (FC) 28.06.20
Un bon petit jeu de plateformes réalisé par Jaleco qui s'inspire assez fortement de Megaman avec le stage select et les nouvelles aptitudes que l'on acquiert après chaque boss vaincu. Les graphismes sont propres sans être exceptionnels pour autant. Le level-design s'avère sans grande surprise, simple mais efficace. La difficulté est plutôt bien calibrée, d'autant plus que les ennemis respawnent, idéal pour refaire le plein de santé/magie ou bien d'items pour augmenter sa barre de vie. A noter que ce soft a subi un lifting graphique (ainsi qu'une refonte de certains niveaux) pour sa sortie aux US. Exit le protagoniste Sun Wukong de la version japonaise et la trame scénaristique (inspirée d'une légende chinoise), Whomp 'Em prend place dans une Amérique pré-coloniale dans laquelle on incarne un amérindien ! En somme, un assez bon plateformer, pas au niveau des ténors de la 8-bits de Big N cela dit (Super Mario Bros. 3, Hoshi no Kirby, etc).
En prime, un mini-test réalisé par l'ami Gangeek Style :Note: 14.5/20
Aldynes (PC Engine CoreGrafx mini) 02.07.20
Premier finish sur la PC Engine mini, un des 2 jeux SuperGrafX (avecGhouls'n Ghosts) présents sur cette console mini.
Avant-dernier titre de la SuperGrafx, il s'agit d'un shmup horizontal à l'ambiance apocalyptique, accentuée par un choix de couleurs ternes. Souvent comparé (à tort) à R-Type, il dispose pourtant d'une véritable identité. Techniquement assez bluffant, il impressionne avec ses boss imposants et ses nombreux parallaxes (le stage 3 est un modèle du genre). Les musiques sont punchy et bien rythmées comme il faut. Le gameplay est solide et repose notamment sur l'utilisation des pods (on peut en avoir jusqu'à 4 en même temps), qui peuvent s'utiliser comme des boucliers ou bien de manière plus offensive. Par contre, le niveau est vraiment relevé. Beaucoup de par cœur et certains stages particulièrement retors. Respect à ceux qui l'ont fini à l'époque, le dernier boss est une vraie plaie si l'on ne connaît pas le safe spot
Pour en revenir à cette PC Engine mini, il s'agit sans doute de la meilleure console mini sortie à ce jour. L'émulation est très propre, la sélection de titres étendue (plus de 50 softs) et assez représentative de la ludothèque, avec une forte place laissée aux shmups. Il manque forcément quelques titres (notamment des jeux de sports, un petit Final Match Tennis par exemple ) mais difficile de contenter tout le monde... L'interface est de très bonne facture également. Quel plaisir de pouvoir sauvegarder directement depuis la manette, par simple pression des boutons Select + Run ! Dommage par contre que la console ne soit fournie qu'avec un seul pad (cela dit les titres multi proposés ne sont pas si nombreux) et qu'il y ait une certaine redondance entre les titres japonais et US. Vraiment bizarre que Konami n'ait décidé de la distribuer uniquement sur Amazon...Note: 16.5/20
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Coryoon (PC Engine) 14.07.20
Un cute themup made by Naxat Soft d'excellente facture. On y incarne un petit dragon mignon tout plein qui part délivrer une princesse. En dégommant des cigognes, on peut récupérer des orbes de couleur correspondant à 3 types d'armes : la rouge permettant de lancer une gerbe de feu, très puissante mais à la portée limitée; la bleue à la puissance et à la portée standard; et enfin la jaune vous donnant accès à des tirs de foudre multi-directionnels mais assez faibles. Toutes les armes sont upgradables à plusieurs reprises et on pourra également récupérer des items sous forme de symboles de cartes à jouer (coeur, trèfle, pique, carré) vous octroyant différents effets : rétrécissement de notre dragon ce qui réduit drastiquement sa hitbox, tirs téléguidés, mini-dragon venant vous prêter main forte, etc. En ne touchant pas au bouton de tir pendant un certain temps, Coryoon prend une grande inspiration et lâche alors un tir "chargé" assez dévastateur...
L'univers est très kawaii, avec des animations assez poilantes et des couleurs qui explosent à l'écran. Le bestiaire est dans le même ton : insectes, grenouilles, têtes de squelettes, licornes, griffons et j'en oublie.
Le soft est relativement long avec 8 niveaux (comptez 45 mins pour le finir d'une traite), ponctués à chaque fois d'un mid-boss et d'un boss.
J'en viens au principal défaut de ce shmup, il est horriblement facile (je l'ai fini à ma première tentative) En effet, il est beaucoup trop permissif : on regagne des vies très souvent (en fonction du scoring j'imagine), Coryoon respawn immédiatement à chaque vie perdue et si l'on se fait toucher, on ne perd qu'un seul niveau de puissance. Vous croiserez très fréquemment des cigognes (notamment lors des combats contre les mid-bosses et bosses) donc vous aurez maintes et maintes occasions de refaire le plein de power-up...
A signaler également que ce soft pêche souvent par son manque de visibilité. En effet, tous les ennemis détruits droppent des fruits, si bien que c'est régulièrement le gros bordel à l'écran et qu'on a parfois du mal à s'y retrouver entre les tirs ennemis, les tirs de Coryoon, les ennemis et les fruits qui inondent l'écran...
Enfin, cela n'enlève rien à la qualité intrinsèque de Coryoon mais dommage qu'il soit aussi cher de nos jours (dans les 300-350€ environ).Note: 16/20
The Last of Us Part II (PS4) 15.07.20
Terminé en un peu plus de 26h en mode normal. Une véritable claque, qui surpasse TLOU premier du nom sur à peu près tous les plans. Un gros coup de coeur et sans aucun doute mon jeu préféré sur cette génération de consoles
Sur le plan technique d'abord, il met un KO technique à toute la concurrence. Les animations faciales bluffantes, les effets de lumière, les textures, c'est vraiment du grand art ! L'univers post-apocalyptique est encore mieux retranscrit, avec des environnements en milieu urbain beaucoup plus variés et crédibles. Il représente clairement ce qui se fait de mieux sur PS4, même s'il faut admettre qu'il ne met pas non plus une énorme baffe à Uncharted 4 sorti il y a déjà plus de 4 ans...
Le gameplay était déjà très solide mais il s'est bien enrichi. Ellie peut désormais ramper, nager sous l'eau, balancer des cordes pour accéder à des lieux en hauteur, fabriquer des silencieux, étourdir les ennemis avant d'effectuer une attaque éclair, les utiliser comme boucliers humains, etc etc. Les ennemis sont également plus variés, vous rencontrerez de nouvelles formes d'infectés ainsi que différents clans d'humains (WLF, les SCARS, etc). Toutes les actions s'effectuent avec une grande facilité et la prise en main reste toujours aussi agréable. Le level design a également gagné en verticalité, ce qui permet d'offrir des approches encore plus variées. Le souci du détail est tout bonnement ahurissant : la physique des objets, la localisation des dégâts, le soin apporté aux armes lors des upgrades, le sac à dos d'Ellie qui réagit au gré de ses mouvements, la position des doigts lors des accords de guitare... Quand on sait à quel point la gestation du projet a été douloureuse pour les équipes de développement avec toutes les polémiques qui en ont découlé, on peut se demander si on a réellement besoin d'un tel niveau de détails dans un AAA actuel ou futur...
Sans rien dévoiler du scénario (qui reste malgré tout assez basique, en gros 2 histoires de vengeance qui s'entremêlent), il faut saluer le parti pris de Naughty Dog qui ne cède pas à la facilité et qui refuse le manichéisme traditionnel des JV "gentils vs méchants". C'est là pour moi une des plus grandes réussites de TLOU2 : tout est dans la nuance et tout est aussi une histoire de perception et d'appréciation personnelle, même si vous allez sans doute détester certains persos et parfois être déstabilisés par des choix scénaristiques audacieux. TLOU2 véhicule des émotions rares pour un JV et constitue une expérience viscérale, qui va vous ébranler et ne vous laissera pas indemne. La violence est totale, justifiée par la vengeance et la descente aux enfers vécue par certains persos mais certaines scènes risquent de vous paraître insoutenables et vous pourrez avoir du mal à comprendre les intentions des protagonistes qui s'enferment dans une spirale de violence et qui semblent quelque peu perdre une partie de leur humanité... Cette violence est d'ailleurs renforcée par le fait que les ennemis s'interpellent par leur prénom quand l'un d'entre eux est touché/tué, ou par des cris de douleur absolument terrifiants (notamment lorsqu'ils sont démembrés par un tir de shotgun)...
TLOU2 se veut un jeu résolument mature par ses thèmes abordés : le fanatisme religieux, les relations amoureuses (homosexuelles notamment), la mort, la drogue, etc. A signaler que je n'ai absolument pas compris cette histoire de review bombing qui est ridicule d'après moi. Je peux à la limite comprendre que les joueurs se soient sentis "trahis" par les choix opérés par Naughty Dog mais la polémique sur l'apologie de l'homosexualité est limite nauséabonde... On sait depuis le DLC Left Behind qu'Ellie est lesbienne et son histoire d'amour avec Dina n'occupe pas une place prépondérante dans l'aventure et est justifiée par le scénario.
A signaler également que Naughty Dog a fait un gros boulot sur l'accessibilité envers les personnes souffrant d'un handicap (malvoyance, surdité, etc) afin que le plus grand nombre puisse en profiter. Chapeau bas !
Cela dit, TLOU2 n'est pas parfait pour autant. Quelques passages sont un peu longuets et globalement, si les persos principaux sont très intéressants et réussis, on ne peut pas en dire autant du casting secondaire... Certains persos sont trop effacés (Dina, Tommy, Mel), d'autres sous-exploités (Manny) voire certains pas intéressants du tout (Jesse qui souffre d'un manque de charisme évident). Après il s'agit de mon ressenti personnel évidemment, tout le monde ne partagera pas cet avis...A souligner également, on passe énormément de temps à looter/tout fouiller pour crafter, ce qui peut parfois un peu vous sortir de l'histoire... A noter qu'il y a certains endroits dans lesquels vous ne pouvez pas revenir si vous avez eu le malheur d'ouvrir une porte et de déclencher une cinématique. J'aurais aimé dans la mesure du possible être un peu prévenu à l'avance, typiquement dans la zone semie-ouverte à cheval à Seattle que je n'avais pas fini d'explorer à 100%...
Enfin, Naughty Dog semble être allé au bout de sa "formule" action/infiltration/cinématique, cette dernière étant poussée à son paroxysme, et il faudra sans doute insuffler un vent nouveau pour surprendre le joueur à l'avenir. Pour tempérer mes propos, j'ai quand même eu moins l'impression qu'à l'accoutumée d'être dans un jeu "couloir", les zones étant particulièrement vastes la plupart du temps, et le titre faisant la part belle à l'exploration.
En conclusion, malgré ces quelques menus défauts,TLOU2 reste une expérience rare, et c'est précisément pour ce genre de titres que je continue à jouer sur current/next gen !Vous aurez du mal à lâcher votre manette, les passages marquants étant légion (mention spéciale pour les flash-back). Et je vous le conseille sur la durée, en privilégiant des sessions de quelques heures pour le déguster et en profiter pleinement, plutôt que de l'engloutir d'une traite !Note: 18.5/20
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Blazing Chrome (Switch) 04.08.20
Un run & gun développé par The Arcade Crew qui transpire les années 90 et qui rend hommage aux ténors du genre. Le pixel art fait irrémédiablement penser à celui deContra: Hard Corps sur MD, alors que les boss m'ont rappelé ceux de certaines productions de Treasure, Alien Soldier en tête.
Le jeu est d'un classicisme confondant avec son arme de base et ses 3 armes supplémentaires.. Ici pas de smart bombs mais on peut contrôler un mécha. Quelques segments en jetpack en pseudo 3d viennent briser un peu la monotonie. Les décors sont très détaillés avec de nombreuses parallaxes, quoique pas très inspirés, la faute à des couleurs souvent ternes... Les boss et autres sous-boss sont par contre très réussis, avec des patterns souvent intéressants. L'action est nerveuse à souhait et les commandes précises, même s'il faudra un petit temps d'adaptation. Par contre, les musiques sont assez banales, elles ne m'auront vraiment pas laissé un souvenir impérissable...
Avec 6 missions assez longues (dont les 4 premières que l'on peut choisir grâce à un sélecteur de niveaux), la durée de vie est très correcte, d'autant plus que le titre n'est pas évident (en normal). On est en présence d'un bon vieux die & retry à l'ancienne avec des passages qu'il faudra apprendre par coeur. Malgré tout, la difficulté est bien calibrée, et une fois le jeu terminé, le roster s'étofferade 2 nouveaux persos histoire de prolonger un peu le plaisir.
En définitive, un bon run & gun donc mais sans doute un peu trop scolaire et trop sage. A trop vouloir rendre hommage au genre, il pêche un peu par son manque d'originalité...Note: 14/20
Mega Man - Mega Man Legacy Collection (Switch) 07.08.20
Mega Man 2 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 07.08.20
Mega Man 3 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 09.08.20
Mega Man 4 - Mega Man Legacy Collection (Switch) 14.08.20
Mega Man 5 - Mega Man Legacy Collection(Switch) 15.08.20
Mega Man 6 + Mega Man Legacy Collection (Switch) 15.08.20Orgie de Mega Man en ce mois d'Août avec une compil Switch regroupant les 6 premiers opus (les 4 suivants sont disponibles sur le Nintendo Store via un code de téléchargement). Cette compil est très soignée avec différents paramètres d'affichage, des scans de toutes les boiteset notices (Jap/Euro/US), la soundtrack pour chaque épisode, le bestiaire, etc.
Concernant les jeux à proprement parler, mes préférés restent le 2 (la quintessence de la série, de loin), suivi du 3. J'ai aussi beaucoup d'affection pour le premier qui a le mérite de poser les bases mais qui est d'une difficulté redoutable (certains boss notamment, d'autant plus que la technique du pause buffering n'a pas l'air de fonctionner sur cet portage Switch)... Mention spéciale également à un épisode plus "récent" que je connaissais mal, le V. Des idées de gameplay originales (ex: l'inversion de la gravité), une durée de vie conséquente et des thèmes musicaux particulièrement réussis (celui de la forteresse de Protoman est un pur régal)Note M1: 18/20
Note M2: 19/20
Note M3: 18/20
Note M4: 16/20
Note M5: 17.5/20
Note M6: 16/20Ghost of Tsushima (05.09.20)
Fini pratiquement à 100%, j'ai du y passer une bonne soixantaine d'heures (dommage qu'il n'y ait pas de compteur de temps)... Ce n'est peut-être pas la méga claque espérée (le trailer dévoilé lors de l'E3 2018 m'avait fait très très forte impression) mais cela reste assurément un excellent jeu !
Si vous êtes comme moi féru de Japon féodal et des films de Kurosawa, vous allez être aux anges
Le jeu s'inspire clairement de la concurrence dans ces mécaniques de gameplay, notamment de la série des Assassin's Creed, de The Witcher 3 ou bien encore de Zelda BOTW. Inspiré de faits historiques réels (au cours du XIIIème siècle), Jin Sakai (le protagoniste) est l'un des derniers samurai de l'île de Tsushima, laissé pour mort au combat, qui va s'opposer aux envahisseurs mongols et va mener la rébellion contre eux. Les combats au katana sont extrêmement plaisants, il faut réussir à casser la garde de son adversaire, contre-attaquer, plutôt que de marteler le bouton d'attaque comme un gros bourrin. Jin Sakai adoptedifférents stances en fonction des ennemis rencontrés (certains avec des boucliers, d'autres avec une lance, des épées, etc), il y a donc une vraie dimension stratégique. Mais Jin ne se contente pas d'utiliser son katana et son arc... Son arsenal va rapidement s'enrichir : bombes collantes, fumigènes, poudre noire, kunai, fléchettes empoisonnées, etc. En effet, pour arriver à ses fins (éliminer les mongols et repousser les envahisseurs de son île), Jin Sakai va au cours de l'aventure se transformer en fantôme, n'hésitant pas à assassiner ses ennemis dans le dos et à faire fi du bushido, le code d'honneur des samurai. Si Jin n'est pas hyper charismatique, ce tiraillement constant est particulièrement intéressant à suivre. L'histoire est également ponctuée de quêtes secondaires mettant en lumière certains persos auxquels on finit par s'attacher. Mention spéciale pour les récits mythiques, parmi les quêtes les plus intéressantes du jeu.
Si certaines textures font un peu tâche (on est loin d'un TheLast of Us Part 2), le titre est globalement magnifique, surtout pour un open world. Alors certes, le downgrade graphique est important par rapport à ce que laissait présager le trailer de l'E3 et j'en viens presque à regretter qu'il ne soit finalement pas sorti sur PS5. Si le contenu est hyper généreux, open-world oblige, la redondance et la lassitude peuvent finir par s'installer au bout de quelques dizaines d'heures...
Mais malgré tout, je pardonne sans problème ces quelques défauts à Ghost of Tsushima, qui constitue une expérience visuelle et sonore exceptionnelle. En effet, la direction artistique est totalement folle, de très haute volée La nature y est grandiose. Quel plaisir de parcourir à cheval des champs de blé ondoyant, des forêts de momiji aux feuilles éclatantes et virevoltantes, d'escalader des falaises brumeuses pour y trouver un temple sacré. Je ne suis habituellement pas fan du mode photo mais je me suis surpris à mettre le jeu sur pause à de nombreuses reprises, pour savourer l'instant. L'émerveillement est constant et pousse à arpenter l'île (immense) dans ses moindres recoins, d'autant plus que l'exploration est très souvent récompensée. Pour renforcer l'immersion, le HUD est quasi absent. Le vent sera votre guide; des fumées au loin indiqueront la présence d'un camp mongol; en suivant les oiseaux et renards, l'île vous dévoilera ses secrets. La violence des combats et la détresse des autochtones tranchent avec cet univers empreint de poésie, dans lequel il vous sera possible de composer des haikuou bien encore de refaire le plein de santé dans un onsen...
En bref, Gost of Tsushima ne révolutionne pas le genre open world mais il a une véritable personnalité et tout ce qu'il fait, il le fait très bien. Avec cette nouvelle licence, Sucker Punch et Sony tiennent une véritable pépite et j'attends de pied ferme une (probable) suite sur PS5Note: 17.5/20
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Xeno Crisis (MD) 13.09.20
Une vraie belle surprise néo-rétro que ce Xeno Crisis
Initié à la base sous forme de projet Kickstarter, Xeno Crisis est un run & gun futuriste en vue de dessus et en arène, qui rappelle furieusement Super Smash TV.
On incarne un marine (un homme ou une femme au choix) qui dézingue des extra-terrestres à tout va dans des complexes militaires assez variés (jungle, désert, laboratoire, etc).
Techniquement, le titre impressionne avec des animations chiadées et un design très réussi (mention spéciale pour les boss énormes et crados à souhait).
Notre soldat dispose de plusieurs armes, de grenades et peut également délivrer des otages façon Metal Slug. Il peut attaquer au corps à corps et faire des roulades pour éviter les tirs ennemis. Les dog tags droppés par les xénomorphes constituent la monnaie d'échange du jeu : à chaque fin de niveau, on peut upgrader plusieurs paramètres (santé, puissance de tirs, vitesse de déplacement, nombre de munitions max, nombre de grenades, puissance des grenades, etc).
Et ce ne sera pas du luxe car la difficulté est redoutable ! Le joueur est constamment sous pression, entre les ennemis qui apparaissent de tous les côtés et les munitions limitées. Les musiquent frénétiques collent parfaitement avec l'action à l'écran.
Le jeu propose 2 types de gameplay : à 3 boutons ou bien à 6 boutons. J'avoue avoir du mal avec le système à 6 boutons... L'idéal serait de pouvoir jouer avec 2 sticks analogiques, pour les version current ou next gen donc...
La durée de vie est conséquente. Comme je le disais le jeu est vraiment très très dur (pour voir la vraie fin, il faut jouer en difficile et ne perdre aucun continue). Comme si cela ne suffisait pas, les niveaux sont générés aléatoirement. Les parties s’enchaînent et ne se ressemblent pas...
En définitive, un excellent jeu donc, qu'il me tarder de tester à 2 joueurs !Note: 16.5/20
Ginga Fukei Densetsu Sapphire (PC Engine CoreGrafx mini) 20.09.20
Sorti très tardivement (1995) et assez discrètement, ce shmup constitue sans aucun doute le soft le plus abouti techniquement sur PCE. Sprites en pseudo 3D, zooms, effets de rotation de morphing et de transparence (les hologrammes du 1er stage sont à ce titre assez impressionnants), c'est une vraie claque pour la rétine ! Les stages sont variés (on voyage à travers les époques), même si je ne suis pas toujours fan de l'esthétique... On sent l'influence des productions 3D de l'époque...Le jeu est très court et pas trop difficile... Heureusement la durée de vie est renforcée par le fait de pouvoir choisir parmi 4 vaisseaux et la présence d'un mode 2 joueurs en simultané. Les musiques électro-rock sont très sympas (elles me rappellent un peu celles de Winds of Thunder). Par contre, on ne peut pas en dire des bruitages, crispants à souhait et qui gâchent l'ambiance sonore globale !
Dans l'absolu, Sapphire est un shmup assez classique mais qui brille par sa réalisation d'exception. Il est un peu à la ludothèque PCE ce qu'est Eliminate Down à celle de la MD ou bien R2 à celle de la SFC.
Au regard de sa cote actuelle, je ne suis pas certain d'en faire l'acquisition sur le support d'origine... Je me contenterai pour le moment de cette version PCE Mini qui fait le café !Note: 16/20
Salamander (PC Engine CoreGrafx mini) 20.09.20
Portage de la version arcade de 1986, Salamander est un spin-off de la série Gradius, dont il emprunte d'ailleurs pas mal d'éléments : les modules, les armes, etc. Globalement difficile (le premier stage est une vraie gageure !), il est surtout extrêmement punitif. Il parvient à se démarquer de son illustre prédécesseur en alternant des niveaux à scrolling horizontal et d'autres à scrolling vertical, une vraie bonne trouvaille.
Ce portage NEC fait globalement bien le job, même s'il y a une pelletée de shmups sur PC Engine qui lui sont largement supérieurs. J'aimerais bien mettre la main sur la version FC histoire de jouer au jeu des 7 différences avec cette version PCE (que j'ai également en physique, format Hucard).Note: 15/20
Bare Knuckle 4 (Switch) 26.09.20
Je l'avais déjà fini en démat' sur PS4 mais je l'ai repris en version limitée jap sur Switch en version physique, histoire de compléter mon set avec les 3 Bare Knuckle sur MD Jap.
J'avais déjà fait une mini-review suite à mon finish sur PS4 et je l'avais retourné dans tous les sens à sa sortie... Pas besoin de rappeler tout le bien que je pense de ce jeu, qui fait honneur à la série !Note: 17.5/20
Super Mario Galaxy (Switch) 04.10.20
Fini avec environ 85 étoiles au compteur de mémoire, pas sûr de viser les 120, en tout cas pas pour le moment !
Pour moi, il s'agit sans aucun doute d'un des plus grands Mario en 3D de tous les temps, avec son concept de gravité poussé à son paroxysme, ses multiples trouvailles niveau gameplay, ses planètes au level-design varié, ses musiques orchestrales, etc. On sent que les développeurs ont totalement laissé libre cours à leur imagination
J'ai pris un énorme pied à le refaire en HD, avec la manette Pro. J'avais un peu peur du fait de devoir pointer l'écran à l'aide de la manette Pro pour récupérer les fragments d'étoiles mais au final, on s'y fait rapidement !
C'est clairement pour moi LE jeu qui justifie l'achat de cette nouvelle compil proposée par Nintendo. Super Mario 64 a pris un petit coup de vieux (la gestion de la caméra notamment) et je n'ai jamais été un grand fan de Super Mario Sunshine, avec son gameplay bancal, sa trop grande difficulté, son level-design peu inspiré et une jouabilité pas toujours très précise. Cela dit, je terminerai sans doute probablement ces 2 jeux prochainement dans leur portage Switch.
Quant à la compil en elle-même, elle propose le strict minimum avec ces 3 jeux + leur soundtrack. Quel dommage de ne pas avoir inclus Super Mario Galaxy 2 Je fais confiance à Big N pour exploiter le filon à fond et nous pondre prochainement une deuxième compil avec Super Mario Galaxy 2, Super Mario 3D World, etc...Note: 18.5/20
Captain Commando (SFC) 10.10.20
Portage tardif de la version arcade (ce qui explique sa cote élevée), ce Captain Commando ne présage rien de bon à première vue.. Les décors sont assez sommaires (certains éléments du décor font même un peu tâche, je pense aux voitures de police du premier stage qui ne sont pas du tout aux bonnes proportions), les animations ne sont pas hyper bien travaillées. Et surtout, les armes disponibles ont été drastiquement réduites par rapport à la version arcade (le mécha a quant à lui carrément disparu des radars) et on ne peut les utiliser qu'à de (très) rares occasions... Et je ne parle même pas des musiques assez quelconques, voire parfois carrément agaçantes !
Malgré tout, CC propose des environnements variés, 4 persos différents et la possibilité d'y jouer à 2 (ce qui finalement n'est pas si fréquent pour le genre sur Super Famicom). Le gameplay est très classique dans l'ensemble mais la présence d'un dash pimente un peu les parties, et l'impact des coups est plutôt bien retranscrit. La difficulté est vraiment bien équilibrée, on ne peste pas contre le CPU comme dans beaucoup d'autres titres.
Au final donc, un assez bon beat them all. Il y a certes beaucoup mieux sur le support mais ce petit Captain Commando reste assez défoulant et plaisant à jouer !Note: 13/20
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Final fight -Capcom Belt Action Collection (Switch) 14.10.20
The King of Dragons -Capcom Belt Action Collection (Switch) 16.10.20
Captain Commando -Capcom Belt Action Collection (Switch) 16.10.20
Knights of the Round -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
Warriors of fate -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
Armored Warriors -Capcom Belt Action Collection (Switch) 17.10.20
Battle Circuit -Capcom Belt Action Collection (Switch) 18.10.20Une compil très sympa (en version jap pour ma part) de 7 beat them all de Capcom sortis entre 1989 et 1997. On peut choisir entre les versions occidentales ou japonaises (pratique pour échapper à la censure !). Une section galerie propose pour chaque jeu de magnifiques artworks, les covers, etc. La plupart des titres peut se doser jusqu'à 3 (voire 4) simultanément et si les potes vous viennent à manquer en cette période de pseudo-confinement/curfew, un mode online (que je n'ai pas testé) est aussi présent. L'émulation est au top, rien à redire !
La sélection de jeu est éclectique et intelligente, avec des univers variés, de grands classiques, des choix plus audacieux, des bta bourrins à souhait et d'autres avec une petite dimension RPG...
J'avais déjà retourné la plupart des ces hits dans tous les sens, sauf Armored Warriors (Powered Gear dans sa version jap) et Battle Circuit que j'ai finis pour la première fois.
Si Battle Circuit est plaisant avec son univers totalement barré (des bounty hunters de l'espace; on peut même incarner une plante carnivore parmi la sélection de persos), son gameplay évolutif (on achète des coups spéciaux au fur et à mesure de la partie) et sa technique (il date de 1997), c'est surtout Armored Warriors qui m'a mis une grosse baffe dans la gueule Le concept de mécha est vraiment bien foutu, on peut récupérer des éléments sur les méchas adverses vaincus pour étoffer son arsenal. Le titre est techniquement hyper impressionnant, bourré de détails (les explosions de méchas sont un must) et extrêmement plaisant à doser, avec son gameplay ultra nerveux, ses missions variées et bien scénarisées. Un véritable must, assurément le petit bijou de cette compilNote FF: 18.5/20
Note KoD: 17.5/20
Note CC: 14.5/20
Note KotR: 17/20
Note WoF: 16.5/20
Note AW: 18/20
Note BC: 16/20
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Gekitotsu Dangan Jidousha Kessen: Battle Mobile (SFC) 24.10.20
Un OVNI et un titre définitivement underground, sorti en 1993 et développé par System Sacom... Le jeu se déroule en 2029, dans un univers post-apocalyptique à la croisée des chemins entre Mad Max et Hokuto no Ken... Vous y incarnez un veuf dans sa rutilante voiture de sport qui part à la poursuite d'une bande de voyous responsable de la mort de sa bien-aimée, 1 an auparavant. Et ce alors même que le couple partait célébrer leur lune de miel… L'histoire est donc teintée de vengeance et l'intro est vraiment bien foutue, elle met clairement le joueur dans l'ambiance, qui n'est pas sans rappeler le cultissime Road Blaster.
Dans la pratique, Battle Mobile rappelle vraiment Battle Formula sur Famicom, avec sa vue de dessus et son aspect hybride, à mi-chemin entre un jeu de bagnoles classique et un shoot them up. Par contre, les armes sont réduites à la portion congrue puisque vous devrez vous contenter d'une fonction dash pour percuter les ennemis afin de les détruire et/ou de les envoyer dans le décor. Des missiles anti-aériens seront également à votre disposition, pratique pour se débarrasser des hélicoptères notamment. Malgré ce gameplay somme toute classique et assez limité, on prend vraiment du plaisir (et des crampes !) à manier notre petit bolide, à éviter les obstacles et à détruire tout ce qu'on peut. La nervosité du gameplay joue pour beaucoup dans la réussite du titre car il est graphiquement assez sommaire (couleurs ternes, pas d'effets techniques particuliers qui exploitent les capacités de la console) et l'OST est sympa mais sans plus...
En définitive, un bon titre, jouable à 2 simultanément qui plus est (il faut que je teste ça avec un pote prochainement). Mais étant donné sa cote actuelle (dans les 250-350€ à la louche), à réserver aux collectionneurs.Note: 15/20
F-Zero X (N64) 25.10.20
J'ai fait récemment l'acquisition d'une N64 jap moddée en RGB (je compte rebasculer toute ma collection N64 du PAL vers le Jap avec éventuellement quelques titres US)... Ce F-Zero X version jap justifie à lui seul l'achat d'une console jap, sans aucun doute
Si à première vue, l'enrobage graphique ne fait pas rêver avec des décors minimalistes, l'impression de vitesse est vraiment grisante et le jeu reste constamment fluide. F-Zero X brille aussi par sa conduite d'une précision diabolique. Ici, contrairement à un WipEout par exemple, pas d'armes à se mettre sous la dent (hormis l'attaque latérale et l'attaque tournoyante)... F-Zero X mise tout sur son gameplay aux petits oignons et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre !
Les circuits sont variés et originaux (3 coupes de base avec 6 circuits à chaque fois puis une nouvelle coupe à débloquer et enfin une dernière coupe avec des circuits aléatoires, la X Cup). Et avec 29 concurrents, les courses sont véritablement endiablées ! Impossible d'ailleurs de faire l'impasse sur la bande-son exceptionnelle, à base de compositions hard rock superbement réorchestrées. Les petites phrases balancées ici et là par le speaker sont cultes également ("You Got Boost Power!").
Niveau durée de vie, il y a franchement de quoi faire avec les nombreux vaisseaux à débloquer (aux caractéristiques techniques assez différentes en matière de résistance, d'accélération et de boost), des modes de jeu supplémentaires (le Death Race par exemple, dommage qu'il n'y ait qu'un seul circuit) et la présence d'un mode multi en local jusqu'à 4. Et dans les niveaux de difficulté les plus élevés (Expert et Master), il faudra souvent se focaliser sur l'élimination du rival pour espérer ravir la 1ère place...
F-Zero X dispose également d'une marge de progression énorme, et c'est en cela qu'il jouit d'une durée de vie quasi infinie : trouver le bon compromis entre utilisation du turbo en préservant sa barre d'énergie, savoir où utiliser son turbo sur chaque circuit, comment attaquer tel virage, tel saut, etc.
Un titre incontournable, un des tous meilleurs jeux de la N64 (assurément dans mon top 5). Franchement, il y a match avec l'épisode GameCube, qui fait partie de mes jeux favoris tous supports confondus... Nintendo a réussi son passage à la 3D avec brio !
En espérant en tout cas que Big N nous ressorte prochainement un nouvel opus de cette série mythiqueNote: 18/20
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Bonkers (SFC) 21.11.20
Tiré du dessin animé éponyme, Bonkers est un jeu de plateformes sorti seulement au Japon et aux USA, fin 1994, sans doute la raison pour laquelle je suis totalement passé à côté !
En tout cas, il s'agit d'une vraie bonne surprise, même si on est en face d'un plateformer au level-design assez classique.
Techniquement et artistiquement, le titre est vraiment superbe avec des animations fluides et une palette de couleurs parfaitement exploitée. Un véritable cartoon interactif !Bonkers peut sauter sur ses ennemis, leur balancer des bombes (à la portée limitée) mais aussi utiliser un dash, qui rappelle celui de Tiny Toons. Les développeurs de chez Capcom sont allés piocher à droite à gauche, comme l'item qui représente une bouteille de Tabasco, vous rendant invincible et furieux un court laps de temps, à la manière de Donald dans Quack Shot.
Relativement court (comptez une trentaine de minutes), Bonkers vous proposera des environnements variés (demeures cossues de Beverly Hills, studios de cinéma à Hollywood, paquebot de luxe, etc) et des combats contre des boss réussis, sans être très originaux pour autant.
En tout cas, je le recommande vivement aux possesseurs de SFC fans de plateformers, d'autant plus qu'il ne coûte pas trop cher en jap.Note: 15.5/20
Crude Buster (MD) 22.11.20
Un beat them all de Data East porté de l'arcade, pas indispensable mais bien défoulant. L'histoire se déroule en 1997, dans un New York post-apocalyptique détruite par une bombe atomique. Le maire de la ville envoie à la rescousse 2 pseudo-punks ultra body-buildés (les Two Crude Dudes) faire le ménage et débarrasser la ville du gang de Mutants.
La réalisation datée et les couleurs criardes pourront vous rebuter mais le titre est vraiment plaisant à jouer, avec son feeling arcade, son humour et son esprit BD (chaque coup porté à l'ennemi s'accompagne d'une onomatopée type "Wham" "Krak" etc). Surtout, notre héros peut absolument balancer sur les ennemis tout ce qui se trouve à sa portée : des bagnoles, des panneaux de signalisation, des piliers en béton, des barils, voire les ennemis eux-mêmes... Assez jouissif ! A noter qu'il est jouable à 2 simultanément et qu'il est relativement long.
En bref, un bon défouloir, pas prise de tête. Vous trouverez bien mieux sur le support dans le même genre (les Bare Knuckles/SoR en tête) mais ce Crude Buster (ou bien "Two Crude Dudes" dans sa version européenne) vaut malgré tout le détour.Note: 14.5/20
Spiderman (PS4) 29.11.20
Un très bon titre, surtout si vous êtes fans de l'homme-araignée. New York est superbement modélisée, grouille de vie et c'est un réel plaisir que de virevolter d'un building à un autre, même si le maniement des gâchettes vous demandera un temps d'adaptation. On retrouve les principaux grands méchants de la série. Le système de combats est pêchu et assez bien foutu, avec moultes upgrades et gadgets à récupérer. L'histoire principale est assez prenante, avec des cinématiques à base de QTE souvent bluffantes. Par contre, concept de jeu bac à sable oblige, les missions annexes et secondaires se ressemblent souvent et cassent un peu le rythme et la progression. Globalement, le jeu est très long, je l'ai fini avec un completion rate de 87% et j'ai bien dû mettre 25-30h je pense... Dommage que les mini-jeux soient surexploités à outrance (puzzle pour reconstituer des circuits électriques ou bien patterns de bandes à assembler pour simuler une chromatographie)...
Pas aussi marquant que Batman Arkham Asylum en son temps, Insomniac Games nous propose malgré tout un excellent jeu de super héros et une belle exclu de plus pour la PS4.Note: 16.5/20
MediEvil (PS4) 13.12.20
MediEvil fait partie de mes jeux préférés sur PS1, j'attendais donc beaucoup de ce remaster... Malheureusement, Other Ocean Interactive s'est contenté du strict minimum. Graphiquement, je ne le trouve pas exceptionnel pour de la PS4 avec des textures pas toujours bien choisies et des baisses assez régulières de framerate qui font tâche... La progression est toujours ultra crispante, le jeu est difficile et il faudra souvent retourner dans les premiers niveaux pour faire le plein de fioles de vie. L'obtention du calice à chaque niveau est pratiquement indispensable pour réussir à battre Zarok à la toute fin du jeu. La difficulté conséquente du titre est essentiellement à mettre sur le compte d'une jouabilité pas très précise (les sauts sont horribles) et d'une gestion de la caméra catastrophique. J'ai souvent pesté contre ces gros défauts et je me suis pratiquement "forcé" à terminer le jeu. Reste un univers enchanteur, tout droit sorti des productions de Tim Burton, une bande-son inoubliable et un humour décapant. Mais franchement, on était en droit d'espérer beaucoup mieux
Note: 11.5/20
Detroit Become Human (PS4) 19.12.20
Pour moi, clairement une des toutes meilleurs exclus de l'ère PS4. J'avais bien aimé Heavy Rain, j'avais fait l'impasse sur Fahrenheit... David Cage et Quantic Dream proposent avec Detroit Become Human la quintessence de leur savoir-faire. Techniquement, le titre est vraiment très impressionnant, surtout pour un jeu qui date de près de 2 ans et demi. Le joueur va être amené à incarner 3 androïdes différents dans un Détroit futuriste (l'action se déroule en 2038). L'univers est extrêmement cohérent, souvent bluffant, en tout cas totalement crédible pour du futur proche. La VOST est vraiment d'excellente qualité (je n'ai pas testé la VF).
Bien sûr, il ne faut pas être réfractaire au genre (pas mal de QTE, de cinématiques) mais je trouve qu'on a quand même vraiment le sentiment d'être l'acteur et le décideur principal d'un véritable film interactif. Tout au long de l'aventure, le joueur va être mis face à de véritables dilemmes cornéliens qui vont avoir un impact majeur sur l'aventure. A ce titre, l'arborescence scénaristique est totalement folle, d'une richesse inouie.
Certes, on pourra regretter certains persos un peu moins charismatiques, une thématique robot/humain pas toujours suffisamment étayée et poussée à son paroxysme, quelques scènes un peu clichées mais globalement DBH est une franche réussite, qui tient le joueur en haleine, le pousse à réfléchir avant d'agir, le met face à ses propres choix. Une véritable expérience vidéoludique !Note: 17.5/20
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Dead or Alive (PS1) 21.12.20
Toutes les bases de la série sont déjà là... Les principaux protagonistes... Coup de pied/coup de poing/contre et quelques combos, un gameplay pas encore hyper étoffé mais très efficace... Sans oublier les boobs des combattantes qui rebondissent exagérément
Note: 16/20
Street Fighter Ex Plus Alpha (PS1) 21.12.20
Street Fighter Ex 2 Plus (PS1) 22.12.202 bonnes surprises... Si l'on fait abstraction des décors pas très fouillés et des persos au style très "cubique" qui ne font pas toujours honneur à la direction artistique d'origine, il y a franchement du bon : un gameplay qui reprend les principes des épisodes 2D avec son lot de coups spéciaux, supers et combos de folie, un roster assez étoffé avec plein de nouveaux persos. Finalement, ces 2 opus souffrent surtout de la comparaison avec les illustres épisodes 2D mais ils n'ont pas tellement à rougir par rapport à Tekken & Co...
Notes: 15.5/20
Resident Evil Director's Cut (PS1) 24.12.20
Resident Evil 2(PS1) 25.12.20
Resident Evil 3 - Nemesis (PS1) 03.01.21Orgie de Resident Evil en ces fêtes de fin d'année avec les 3 premiers épisodes torchés sur Playstation (Classic Mini). Il faut croire que je ne suis pas rassasié car je viens de commencer RE 2 Remake sur PS4, qui est tout bonnement excellent. Je joue Claire Redfield, j'en suis aux souterrains du commissariat.Mini-review prochainement...
Premier opus terminé avec Jill. J'ai eu du bol sur la fin car j'ai un peu trainé si bien qu'il me restait une poignée de secondes seulement pour récupérer le lance-missiles droppé par le pilote de l'hélicoptère et achever Tyran.
L'épisode fondateur, probablement celui qui a l'un des meilleurs rythmes avec un savant dosage action (assez peu d'ennemis d'ailleurs) et énigmes, et des plans fixes judicieusement choisis. Pleins de passages cultes, en vrac : la rencontre avec le premier zombie, les chiens qui vous attaquent en brisant les fenêtres, les hunters, le laboratoire secret d'Umbrella... Il a plutôt bien vieilli, hormis les multiples A/R à se taper pour déposer ses items dans les coffres en raison d'une sacoche riquiqui. La map n'est pas non plus un modèle d'ergonomie,j'ai pesté un paquet de fois, notamment dans le manoir qui est assez labyrinthique... Les cinématiques sont kitsch à souhait avec un voice acting digne d'une série Z, ça me choquait moins à l'époque.Fini dans sa version Director's Cut, la version non censurée donc.Second opus terminé avec Leon (scénario A). Place cette fois-ci à Racoon City, superbement modélisée d'ailleurs. Après une cinématique en image de synthèse, vous êtes plongé directement au cœur de l'action. RE2, c'est un RE1 plus orienté action, plus badass finalement. Les nouveaux ennemis apportent leur lot de frayeur, les lickers et l'alligator géant en tête. On retrouve quand même certains environnements confinés, notamment le commissariat dans lequel vous allez passer une assez grosse partie de l'aventure. Ce RE2 sans apporter de grosses innovations propose un scénario plus étoffé et riche en rebondissements, renforce la cohérence de l'univers. Il se paie le luxe de proposer 2 scénarii par personnage (sans compter les autres bonus à débloquer). Et surtout, il propose son lot de scènes mémorables, avec un rythme parfaitement maîtrisé.
Dernier opus terminé en difficile.Je me faisais dessus à chaque apparition du Nemesis, du coup j'avais un stock ultra conséquent de munitions, sprays/herbes à la toute fin du jeu avant d'abattre une bonne fois pour toute la version mutée du Nemesis. Un épisode plus orienté action avec des hordes de zombies à dessouder mais qui apporte son lot d'innovations avec des graphismes plus fins (mention spéciale pour les explosions et les flammes), un gameplay un peu moins rigide (esquive, demi-tour rapide, interactions renforcées avec des éléments du décors) et quelques embranchements scénaristiques. Malgré tout, c'est sans doute celui que j'aime le moins de la trilogie... Les affrontements contre le Nemesis sont punitifs, les énigmes inutilement prises de tête... Surtout, il n'innove pas suffisamment par rapport à RE2 (pas de nouvelles armes par exemple, environnements similaires) avec un scénar peu inspiré et une durée de vie plus faible.
Mon classement subjectif donnerait : RE2 légèrement > RE1 > RE3
Note RE1: 17.5/20
Note RE2: 18/20
Note RE3: 16/20Stakes Winner (Neo Geo) 01.01.21
Stakes Winner 2 (Neo Geo) 02.01.21Saurus sur Neo Geo, ce n'est pas que Shock Troopers... C'est aussi (entre autres) 2 "simulations" de courses hippiques ! Les 2 jeux sont assez proches, le second étant une upgrade du premier sur à peu près tous les plans. Par contre, j'ai trouvé qu'il était beaucoup plus difficile dans SW2 d'anticiper les items à ramasser qui jonchent le champ de courses... Elles arrivent beaucoup trop vite !
Le gameplay n'est pas déplaisant même s'il est très typé arcade : A pour faire avancer le canasson (en agitant les rennes), B pour cravacher, et le bouton C (seulement dans SW2) pour gérer ses options que l'on achète entre chaque course. Il ne faut pas marteler les boutons A & B comme un gros bourrin, sinon vous allez vider en un éclair la jaune de stamina et votre destrier passera la ligne d'arrivée au pas... Il vous faudra donc apprendre à doser les efforts de votre monture pour ne pas la cramer trop vite.Les graphismes ne font pas vraiment honneur à la Rolls. Le style manga n'est pas déplaisant mais cela fait plus penser à un jeu 16-bits légèrement boosté qu'à un jeu Neo Geo... Les musiques sont entrainantes, dommage qu'il n'y ait pas plus de bruitages de nos chers équidés...Au début de votre progression vous pourrez choisir entre plusieurs chevaux dont les caractéristiques varient en fonction de trois critères (speed / stamina / strength). Différents stages bonus permettront d'améliorer vos compétences.
Au petit jeu de la comparaison, hormis le souci avec les items difficiles à anticiper que j'ai mentionnés plus haut, SW2 est supérieur à son grand frère. La durée de vie est plus conséquente avec 16 courses (d'autant plus que l'on peut choisir entre Europe ou America), l'histoire est un peu mieux scénarisée, et il y a qq ajouts sympatoches comme les options à acheter entre chaque course et à utiliser à bon escient, conférantà SW2 une petite dimension RPG. A noter qu'un systèmede pénalités fait aussi son apparition même si cet ajout s'avère assez anecdotique (si vous prenez 3 cartons jaunes lors d'une course, votre prize money sera réduit de moitié).
Au final, 2 curiosités assez sympas. Mais on ne va pas se leurrer, à réserver aux collectionneurs uniquement (SW1 & 2 coûtant respectivement autour de 1000€ et 1500€ )... Si vous êtes vraiment féru de course hippique, privilégiez les versions Saturn, votre porte-monnaie vous remerciera !Note SW1: 13/20
Note SW2: 14/20
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Panzer Dragoon (Switch) 16.01.21
Ce remake du rail shooter culte de la Saturn me laisse un arrière-goût un peu amer...
Sans être époustouflante pour un jeu current-gen, la réalisation technique est plutôt bonne et magnifie encore plus l'univers enchanteur de Panzer Dragoon. Certains niveaux sont sublimes (le 1er avec la cité en ruine à moitié engloutie; et celui dans le désert également qui fait irrémédiablement penser à Dune). Les 2 joysticks (l'un pour le système de lock, l'autre pour déplacer le dragon) apportent un confort de jeu indéniable par rapport à la version Saturn. On retrouve également les boutons vous permettant de faire pivoter la caméra sur les côtés ou bien derrière le dragon, les ennemis ne se contentant pas de surgir devant vous. Les compositions sont toujours aussi brillantes, et quelques musiques inédites font leur apparition...
Oui mais la durée de vie est toujours aussi faible ! Comptez une bonne heure pour en venir à bout, d'autant plus que la difficulté (en normal) n'est clairement pas au rendez-vous. Malheureusement, ce ne sont pas les quelques modes bonus supplémentaires et le mode photo qui prolongent la durée de vie.
En définitive, un remake honnête mais un peu trop sage, qui ne fait pas totalement honneur au titre original.Note: 14.5/20
Sonic Blast Man II (SFC) 17.01.21
Développé par Taito, sorti en 1994 (uniquement au Japon et aux US), ce Sonic Blast Man II innove par rapport à son prédécesseur sur certains points mais régresse sur d'autres, me laissant une impression assez bizarre...
Au rang des réjouissances, on peut maintenant choisir 2 persos en plus de Sonic Blast Man : Sonia (très agile et hyper plaisante à jouer) et Captain Choyear (le bourrin de service qui envoie des patates de forain). Le gameplay s'est également considérablement enrichi avec un bouton pour les coups faibles, un pour les coups forts, le dash, l'esquive (sous forme de roulade), le mode super (par simple pression des gâchettes) qui donne accès à de nouveaux coups ultra puissants, etc. De ce point de vue, c'est un sans faute ! Les animations sont également un peu plus fluides, et le titre est enfin jouable à 2 !
Par contre, les sprites sont globalement plus petits que dans le premier Sonic Blast Man (un comble), les chopes moins nombreuses. Le bestiaire manque singulièrement d'originalité (abus de color swap, recyclage de boss à la fin du jeu) et les décors sont assez ternes; on ne voit pas vraiment de lien logique entre les stages... Les musiques sont insipides, les niveaux bonus ont totalement disparu et il n'y a toujours aucune arme à ramasser et à utiliser...
Un titre qui me rappelle un peu Sengoku 2001 sur AES : un gameplay riche et assez jouissif, de bonnes sensations mais un manque cruel d'originalité et un enrobage graphique un peu décevant...
A réserver aux collectionneurs et aux fans hardcore de beat them all, surtout qu'il a quand même une petite cote de nos jours (comptez autour de 200-300€).Note: 16/20
Gundam Wing - Endless Duel (SFC) 17.01.21
Je ne suis pas fan à la base de l'univers Gundam et des mechas en général mais là, je suis obligé de m'incliner !
Sorti en 1996, édité par Bandai et développé par Natsume, cette petite pépite est l'un des tous meilleurs jeux de baston sur SFC, rien que ça !
Techniquement, le titre fait vraiment très fort, il est limite digne d'un jeu Neo Geo ou d'un jeu d'arcade tournant sur CPS-2. Les sprites sont énormes, les animations superbement travaillées, les couleurs vraiment bien choisies et les stages fouillés (j'aime beaucoup celui avec l'aurore boréale). L'intro n'est pas en reste, dans un style anime du plus bel effet. La bande-son est également très réussie, avec des musiques entêtantes et des bruitages très puissants, qui retranscrivent parfaitement la lourdeur des mechas.
Malgré tout, les mechas (9 jouables, 10 en comptant le boss) disposent d'une panoplie très large et sont hyper agréables à prendre en main : dash aérien, juggle, air combos, chopes évidemment, garde aérienne, tir à distance, possibilité de taper l'adversaire lorsqu'il est à terre, coups spéciaux et autres furies, etc. Un peu à la manière d'un Art of Fighting, la barre de super s'épuisera si vous abusez des coups spéciaux. Par contre, en se protégeant d'une furie ou bien en portant des coups à votre adversaire, cette dernière remontera très rapidement. Ce système de jauge est vraiment bien foutu et permet des retournements de situation assez dingues !
Juste histoire de chipoter, je signalerais quand même un roster pas très équilibré. Dommage également que tous les persos se jouent en shoto (pas de persos à charge par exemple)... Mais si vous aimez le VS fighting sur SFC, ce Gundam Wing Endless Duel fait figure d'indispensableNote: 17/20
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Actraiser 2 (Super Famicom) 24.01.21
Épisode assez décrié car se démarquant radicalement du premier Actraiser en délaissant totalement la partie gestion, Actraiser 2 reste malgré tout un très bon action-platformer.
Le gros point fort du titre va vous sauter aux yeux dès l'introduction : les graphismes sont absolument magnifiques, parmi les plus beaux de la console ! Sprites très détaillés, des stages qui s'apparentent à de véritables tableaux avec des arrière-plans fournis, ennemis, sous-boss et boss charismatiques à souhait et imposants, il n'y a rien à jeter !
Les musiques sont également réussies (le ton est souvent très solennel), même si elles n'atteignent pas la qualité de celles du premier opus (made by Yūzō Koshiro himself).
La jouabilité vous demandera un temps d'adaptation, notamment le double saut, l'attaque piquée (après celle-ci, l'archange a une fâcheuse tendance à "glisser" en se réceptionnant au sol, ce qui risque de vous faire pester), l'utilisation du bouclier. La gestion des magies est plus souple que dans le premier Actraiser. Les coups de glaive peuvent être maintenant portés dans toutes les directions.
Le titre est très long pour le genre (plus de 2h) et d'une difficulté relevée. Le système de passwords est donc franchement le bienvenu ! Les développeurs ont peut-être un peu manqué d'inspiration vers la fin : sous-boss rush dans l'avant-dernier stage et boss rush dans l'ultime niveau...
Pour apprécier Actraiser 2 à sa juste valeur, il faut faire abstraction du premier opus et ne pas le considérer comme sa suite logique. Le rythme étant assez lent, privilégiez le en jap (60 Hz) plutôt qu'en PAL.Note: 16.5/20
Comix Zone (Mega Drive) 24.01.21
Exclusivité de la Mega Drive sortie en fin de vie de la console (1995) Comix Zone est un beat them up très original, qui fait figure d'OVNI.
On y incarne Sketch Turner, un dessinateur de bandes dessinées qui va se retrouver malgré lui plongé dans ses propres aventures. Dès les premiers instants, pad en mains, le joueur est agréablement surpris : on évolue au cœur même d'un véritable comics, passant d'une case de BD à une autre. Turner est charismatique avec sa queue de cheval et ses lunettes noires, et dispose de techniques de kung fu pour se défaire des ennemis (qui sont souvent ajoutés en temps réel par le dessinateur de la planche lui-même). Les animations sont superbes, parmi les plus belles sur MD. Les environnements sont variés (ville en ruine, égouts, temple shaolin, désert, etc) et forment un univers cohérent. Le titre joue à fond le côté comics avec des bulles pour dérouler le scénario et/ou vous donner des conseils, des onomatopées à chaque coup porté, etc. Les cases vous réservent leur lot de surprises : tantôt des combats, tantôt des mini-énigmes à résoudre en interagissant avec des éléments du décor. Le jeu est non linéaire puisque vous pourrez souvent choisir votre chemin parmi différentes cases, ce qui lui offre une replay value pas inintéressante.
La BO très typée rock est soutenue et bien rythmée comme il faut !
Outre des coups standards, des coups spéciaux et la possibilité de balancer des avions en papier, Turner pourra glaner ici et là quelques items : dynamite, grenade, couteau, poing de pierre (l'équivalent de la smart bomb) le transformant instantanément en super héro qui envoie une onde de choc balayant tout l'écran. Mais son principal atout reste son animal de compagnie, un rat de laboratoire qui peut électrocuter les ennemis mais surtout activer des mécanismes hors d'atteinte pour Turner.
Alors Comix Zone, une réussite totale ? Malheureusement non car le titre est plombé par une difficulté totalement abusée. Pour le finir de façon legit (des cheats existent pour choisir son niveau, être invincible, etc), vous devrez le one lifer ! Une chute dans le vide et c'est le game over assuré... Et je ne parle même pas du fait que si vous n'avez pas de dynamite, le simple fait de défoncer des portes, des barils entamera votre barre de vie (!!!). Il vous faudra connaître le jeu par cœur pour en voir la fin et utiliser les rares items de soin avec parcimonie et de façon stratégique.
Si Comix Zone est commun en Occident, la version jap est une belle rareté (comptez 600-700€ environ). A privilégier en version PAL/US donc !Note: 15.5/20
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Ori and the Blind Forest (Switch) 31.01.21
Ayant fait l'impasse sur les consoles Microsoft depuis la Xbox première du nom, j'attendais les versions physiques sur Switch pour me lancer dans les 2 Ori.
Je viens tout juste de finir Ori and the Blind Forest (en un peu moins de 9h, j'ai pris mon temps) et je n'ai pas été déçu une seule seconde
L'intro empreinte de poésie et de mélancolie (façon Là-Haut) marque une belle entrée en matière et ne laisse pas le joueur indifférent. La direction artistique est folle et les compositions envoutantes. L'univers est hyper cohérent (pas sans rappeler certaines productions des studios Ghibli d'ailleurs) et vous transporte littéralement.
Metroidvania axé sur les phases de plateformes, Ori se paie le luxe d'avoir un gameplay à la hauteur de sa DA et de ses musiques, un sacré exploit. Les compétences acquises enrichissent considérablement le gameplay et, si elles demandent un certain temps d'adaptation, certaines sont jouissives à utiliser : notamment le fait de pouvoir renvoyer les tirs ennemis mais aussi et surtout de les absorber pour se propulser en hauteur. Le jeu prend alors une toute autre dimension ! Le level design hyper maîtrisé permet vraiment d'exploiter toute la palette de mouvements de Ori.
Le challenge est assez conséquent (je suis mort plus de 300 fois) avec du bon vieux die & retry et le back-tracking sera de rigueur pour gagner de l'Xp, augmenter votre barre de vie, développer votre arbre de compétences, etc. Les saves sont limitées par votre barre bleue, à utiliser à bon escient donc.
Ori présente malgré tout quelques rares défauts : l'action n'est pas toujours hyper lisible à l'écran (en cause les nombreux effets visuels), les ennemis auraient pu être un peu plus variés, les boss plus nombreux et enfin les mécanismes de progression un peu plus originaux (typiquement quand vous êtes bloqué, il faut en général trouver un ou plusieurs éléments permettant d'ouvrir une porte).
En conclusion, un chef d'œuvre tout simplement, une expérience à faire au moins une fois si on est passionné de JV !Note: 18.5/20
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Mafia : DefinitiveEdition (PS4) 14.02.21
Je ne m'étais jamais lancé dans cette série jusqu'à présent mais ce remake m'a bien plu. Le titre brille par son ambiance années 30 dans une ville fictive des USA (Lost Heaven), en pleine prohibition. On y incarne Tommy, un modeste chauffeur de taxi qui va se retrouver malgré lui membre d'un gang mafieux, dirigé par Don Salieri et qui va peu à peu gravir les échelons.
L'histoire est prenante, les dialogues savoureux et les persos attachants (le trio Tommy/Paulie/Sam en particulier). En VO, c'est un pur régal. Mention spéciale pour l'ambiance sonore vraiment excellente qui contribue à l'immersion (les musiques de jazz à la radio, les klaxons, l'environnement sonore de la ville, etc).
Techniquement, quelques baisses de frame rate à noter et plusieurs bugs de collision à déplorer; les expressions faciales manquent également de finesse.Mais globalement, la ville grouille de vie, les environnements sont assez variés et la DA superbe. Finalement, ce sont les gunfigts qui sont les moins intéressants. Ils sont un peu trop classiques à mon goût et ont tendance à tous se ressembler. Par contre, le jeu est assez réaliste : 2-3 balles dans le buffet et c'est le game over ! Certaines missions vous obligeront d'ailleurs à privilégier l'infiltration aux affrontements directs.
Beaucoup moins ambitieux qu'un GTA (beaucoup moins long, très peu de missions secondaires, gameplay un peu archaïque), Mafia n'en est pour autant pas un concurrent direct. L'accent est avant tout mis sur l'histoire, sur l'atmosphère, avec des baisses de rythme volontaires et moins de phases d'action.
Si vous êtes fan comme moi des films de gangsters (façon "The Goodfellas"), vous ne serez pas déçu. Vous serez happé par le scénario, l'univers et ferez probablement abstraction des quelques défauts !Note: 15.5/20
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Magical Drop 3 (Neo.Geo) 21.02.2021
Un de mes puzzle-games préférés, tout simplement !
Le chara-design japonais est très orienté kawai, avec quelques persos féminins assez sexy. Le gameplay est hyper nerveux, il faut bien évidemment réfléchir un minimum comme dans tout bon puzzle-game qui se respecte mais il faut surtout savoir doser du stick ! En duel, pour remporter la victoire, il faudra être plus rapide que votre adversaire pour faire disparaîtrevotre quota de billes, tout en tâchant de provoquer le maximum de réactions en chaîne possible. Quand on arrive à un niveau correct, ce jeu est jouissif. Et si vous jouez en multi face à un pote qui a également un petit niveau, le titre devient totalement addictif, dosable à l'infini
Bien content d'avoir mis la main (merci encore Simon) sur une version originale... Ne reste plus qu'à revendre ma convert. ^^
Au passage, je me suis toujours demandé pourquoi MD3 intégrait des digits vocales en espagnol. Bizarre pour un titre développé par un japonais (Data East)... Est-ce que qqn aurait une explication ?Note: 17.5/20 (en multi)
Note: 16/20 (en solo)Soccer Brawl (Neo.Geo) 21.02.2021
Un bon petit jeu de foot futuriste made by SNK, très typé arcade. Au menu, 8 équipes nationales et 2 stades différents. L'action est ultra bourrine avec des frappes dignes de Captain Tsubasa et des lasers pour paralyser les attaquants adverses. A noter à chaque mi-temps le Half Time Show, petite scène humoristique mettant un scèneun scientifique façon savant-fou qui a toutes les peines du monde à faire marcher son robot footballeur.
L'ambiance futuriste est assez bien foutue, même si j'aurais aimé des bruitages un peu plus présents/impactants. Le gameplay manque clairement de profondeur, les actions sont assez stéréotypées et on finit très souvent par marquer toujours de la même manière... Les corners font d'ailleurs quasiment office de penalties tellement ils se concluent quasi systématiquement par un but...
Un jeu assez sympa malgré tout, surtout avec un pote. Je lui préfère quand même assez nettement le premier Super Sidekicks.Note: 14/20
NAM-1975 (Neo.Geo) 21.02.2021
Pour un des tous premiers titres sortis sur la Rolls, je trouve qu'il a particulièrement bien vieilli,bien mieux que ses concurrents en tout cas !
Les nombreuses cut-scenes vous plongent directement en pleine guerre du Vietnam et contribuent à l'ambiance très immersive. Vous allez canarder à tout va !
Si les graphismes trahissent sa date de sortie avec des décors globalement assez terns et un peu sommaires, difficile de faire la fine bouche devant les animations réussies, les boss imposants, et le gameplay assez nerveux (possibilité de dasher et de faire des roulades).
Même si je lui préfère Wild Guns pour son ambiance Far West rétro-futuriste, NAM-1975 reste incontestablement une valeur sûre !Note: 15/20
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2 monuments du jeu de baston made by SNK. Ces 2 titres représentent tout le savoir-faire de SNK en matière de jeux de baston sur Neo Geo.
Bakumatsu Rôman: Gekka no Kenshi (Neo.Geo) 28.02.21
L'histoire se déroule en plein Japon médiéval, en 1863, lors de l'ère Bakumatsu (entre l'ère Edo et l'ère Meiji). Le pays subit alors de profonds changements et s'occidentalise, avec une baisse de l'influence des samurai dans la société nippone et surtout l'ouverture des frontières, avec l'arrivée des marchands portugais, néerlandais, etc. Ces bouleversements se manifestent directement dans les stages puisque vous pourrez observer en arrière-plans des PNJs en costume occidental, des navires étrangers, etc.
Les stages constituent de véritables tableaux, superbement réalisés, parmi les plus beaux sur la Rolls, avec un souci du détail rare : les feuilles qui virevoltent sous vos pas dans le stage de Kaede, les persos qui laissent échapper de la buée dans le stage glacial de Yuki, le clair obscur et la pleine lune du stage de Moriya, etc.
La bande-son est du même acabit, avec des compositions très mélancoliques qui contribuent à l'atmosphère du jeu. A noter que lors de certains stages, les musiques disparaissent pour laisser la place à des bruitages propres à chaque stage, renforçant encore plus la tension des joutes à l'arme blanche et l'immersion... Superbe !
Niveau roster, "seulement" 12 persos de base mais pas de copier-coller abusif ici, ils sont très différents, magnifiquement animés et charismatiques à souhait. J'avoue avoir un petit faible pour Moriya (dans sa version "Power").
Côté gameplay, les 4 boutons sont mis à contribution, 2 associés à l'arme blanche (coup faible et coup fort), 1 pour les pieds et 1 pour les contres. Last Blade propose 2 modes différents : un mode "Power" façon Samurai Spirits dans lesquels vos coups feront très mal mais où vous serez en contrepartie plus lent; et un mode "Speed" (un mix d'un KoF et d'un Street Fighter Alpha) qui fera la part belle aux combos, mais avec des dégâts réduits.
Très technique, Last Blade vous demandera un temps d'adaptation pour en saisir toutes les subtilités (les contres notamment, les différents types de furies, etc).
Au final, SNK est parvenu à proposer une alternative intéressante et cohérente à sa série des Samurai Spirits. Last Blade a une identité propre et il s'en dégage un charme fou. Pour un coup d'essai, c'est assurément un coup de maître !Note: 18/20
Bakumatsu Rôman:Gekka no Kenshi 2 (Neo.Geo) 28.02.21
Sorti en 1998, Last Blade 2 améliore encore la formule sur à peu près tous les plans : des animations encore plus travaillées, un nombre de persos plus conséquent (on passe à 16 de base au lieu de 12), des stages tout bonnement magnifiques (certes moins nombreux que dans le premier opus). Mention spéciale pour celui avec les cascades en pleine nature, qui se déversent en contre-bas; et bien sûr celui de la maison en flammes (qui occasionnent de magnifiques effets de déformation). Le gameplay est toujours aussi précis (beaucoup plus qu'un Samurai Spirits de mon point de vue), avec une jouabilité peut-être un poil moins souple.
SNK nous a encore pondu une tuerie, qui gomme la plupart des (rares) défauts du 1er Last Blade, l'effet de surprise en moins. J'ai malgré tout tendance à préférer le premier opus, qui m'avait mis une très grosse claque à sa sortie et que je place parmi les tous meilleurs VS fighting sur Neo Geo, ce qui n'est pas un mince exploit !Note: 17/20
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Bloodstained: Curse of the Moon (Switch) 06.03.21
Fini une première fois en difficulté Vétéran puis une seconde (en difficulté Vétéran toujours) en mode Nightmare, histoire d'avoir vu 2 des 4 fins possibles.
Présenté à la base comme un jeu "bonus" réalisé sous la condition que Bloodstained: Ritual of the Night atteignait un certain palier sur Kickstarter, ce Curse of the Moon est en réalité un vrai jeu à part entière, pas dénué de qualités.
Iga (Koji Igarashi de son vrai nom) assume la filiation avec les Castlevania, puisque le titre "Curse of the Moon" est un mix de "Curse of Darkness" (sorti sur PS2/Xbox) et "Circle of the Moon" (sorti sur GBA). Niveau inspiration, on aura vu mieux ! :D
Dès les premiers instants, Curse of the Moon vous fera irrémédiablement penser aux Castlevania sur 8 bits, notamment le 3ème opus sur NES (pour les persos interchangeables à tout moment) mais aussi le Chi no Rondo (le stage dans le bateau, l'espèce de sous-boss représenté par un tableau qui peut provoquer un one-shot, les desperate moves des boss), etc.
Graphiquement, on retrouve le pixel art et le grain propre aux productions NES. Il en va de même pour les compositions, très réussies pour la plupart, sans toutefois atteindre le niveau d'excellence de celles d'un Castlevania. Malgré tout, il y a un signe qui ne trompe pas, je me suis surpris à les fredonner à plusieurs reprises !
Le gameplay est à l'ancienne, bien rigide comme il faut, impossible de modifier sa trajectoire lors d'un saut par exemple. Les 4 persos ont tous leurs spécificités, que le level-design des stages exploite à merveille d'ailleurs. A noter que les stages présentent pas mal d'embranchements, la replay value est donc plutôt conséquente si vous voulez arpenter toutes les salles et voir les 4 fins différentes.
Mention spéciale pour les boss très réussis, ultra imposants et intéressants dans leurs patterns (à 1 ou 2 exceptions près peut-être). Les attaques kamikaze vous obligeront à rester vigilants jusqu'au dernier moment, surtout si votre barre de vie est faible.
Niveau difficulté, j'aurais aimé un peu plus de challenge (même en Vétéran), même si la difficulté monte d'un cran en nightmare. Apparemment le second opus est beaucoup plus corsé. Je l'ai préco en version physique sur LRG donc verdict d'ici quelques mois...
Un très bon jeu néo rétro assurément, que je place à peu près au même niveau qu'un Hollow Knight (peut-être un léger cran en dessous quand même en toute objectivité). J'ai commencé Ritual of the Night sur PS4 et pour le moment je n'accroche pas des masses. J'ai du mal avec le rendu graphique en 2.5D et on est à des années-lumière en termes de qualité d'un Symphony of the Night... Affaire à suivre...Note: 17/20
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Choujikuu Yousai Macross: Scrambled Valkyrie (SFC) 12.03.21
Exclu jap, ce shmup horizontal développé par Winky Soft est comme son nom l'indique tiré de la licence Macross.
Il propose de choisir parmi 3 persos aux armes très différentes. Une fois embarqué dans son mecha Valkyrie, par simple pression d'un bouton, on peut alterner entre 3 formes distinctes : le Fighter (une sorte d'avion, rapide mais assez faible niveau puissance), le Gerwalk (forme intermédiaire) et enfin le Battroid (un robot de combat, très lent mais aussi très puissant, à réserver contre les boss). Tout l'intérêtde Macross réside dans le fait de switcher entre les différentes formes en fonction de l'environnement et des situations.
Chaque forme est upgradable sur 3 niveaux (en récupérant les items P, pour "Power"). Lorsque vous êtes touché, vous redescendez d'un niveau de puissance et entamez votre barre de vie. Une fois la barre de vie vide, c'est le game over et vous devrez utiliser un continue pour reprendre au début du niveau.
Le gameplay est assez basique mais terriblement efficace : 1 bouton pour tirer, un bouton pour changer de forme. A noter également que l'on peut convertir un ennemi en allié, même si je n'ai pas trop utilisé cette feature lors de mes différents runs.
Techniquement, le titre est très propre sans éclater la rétine pour autant. Les sprites sont relativement petits (hormis quelques sous-boss les les boss) mais l'animation est sans faille et les ralentis quasi inexistants. Les stages (au nombre de 7) proposent des situations et des environnements variés : trous noirs dont le champ gravitationnel vous aspire, slalom dans des grottes souterraines, attaque d'une forteresse géante avec une vue imprenable sur Jupiter, chutes d'astéroïdes, attaque en rase-mottes d'une ville futuriste, environnements organiques avant l'affrontement final, etc. Franchement, la variété est de mise ! Juste un petit détail qui me chiffonne : la sur-représentation de la chanteuse Minmay dans les backgrounds à plusieurs reprises, ce qui a un peu tendance à casser l'immersion. Mais bon, rien de rédhibitoire !
Impossible de ne pas mentionner l'OST (très fidèle à l'anime), un pur régal
Le titre propose un challenge assez relevé, du bon die & retry en somme. A noter que vers la fin du jeu, les patterns des boss se rapprochent de ceux d'un danmaku.
En conclusion, un excellent shmup qui mérite clairement de faire partie de votre ludothèque si vous collectionnez sur SFC et si vous êtes féru de shoot bien sûr. Il tient la dragée haute aux meilleurs représentants du genre sur la console de Nintendo (Axelay, R-Type 3, Super Aleste, Area 88, etc). Un must-have !Note: 17/20
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Koûryû no Mimi (SFC) 14.03.2021
Encore une curiosité sur Super Famicom, sortie en fin de vie de la console (fin 1995). Il s'agit d'un beat them up sur un seul plan (façon Ninja Warriors ou Vigilante), tiré d'un manga assez confidentiel. Le titre est étonnamment bavard pour un beat them up, avec de nombreuses cut scenes. L'ambiance est assez originale : si les premiers environnements évoquent plutôt l'Europe (orphelinat, église, etc), la seconde moitié du jeu fait la part belle au Japon, avec un passage dans un shinkansen, des ruelles traditionnelles japonaises, un temple, etc. Les graphismes et les animations sont assez quelconques (surtout pour un soft sorti aussi tardivement) mais les sprites ont au moins le mérite d'avoir une bonne taille.
Natsume (le héros du manga) dispose d'une move list assez étendue, avec des combos assez variées. Il peut aussi faire des projections, utiliser différentes armes (griffes façon Vega, pistolet, bokken) voire même balancer certains éléments du décor à la tronche des adversaires (chandeliers, panneau de signalisation, chariot et j'en passe)... Les bruitages sont convaincants, on ressent vraiment bien l'impact des coups et on a vraiment la sensation de faire mal aux ennemis !
Ici, pas d'items à ramasser pour regagner de la vie. Par contre, en tuant les ennemis, on remplit une barre d'énergie qui une fois pleine transforme Natsume en super héros façon Super Saiyan, le rendant plus puissant, plus rapide et lui octroyant un boost au niveau de sa barre de vie. A utiliser de façon stratégique et à conserver surtout pour les affrontements contre les boss !
Les musiques sont vraiment réussies, très pêchues et collant parfaitement à l'ambiance. Un point important à signaler car vous risquez de les entendre en boucle
En effet, la difficulté est vraiment très relevée. Il y a plusieurs stages que j'ai dû recommencer à maintes reprises pour en venir à bout. Heureusement, les continues sont infinis et si vous mourrez, vous reprendrez au début du stage en question.
2 tips malgré tout si ça peut aider certains d'entre vous :- Assigner un bouton dédié aux projections dans les options (à l'écran titre)
- Assimiler le fait que lorsque le perso est immobile, il se protège automatiquement. Donc inutile de bourrer les boutons dans tous les sens, il vaut mieux attendre de trouver une ouverture pour attaquer, surtout si vous êtes pris en sandwich ou alors si un ennemi vous saute à la figure.
Au final, un bon titre, mais assez difficile à conseiller, sauf si vous êtes fan de beat them up ou bien un collectionneur Super Famicom désireux de dénicher les titres obscurs de la ludothèque.
Note: 15/20
SD The Great Battle (SFC) 14.03.2021
Réalisé par Banpresto et faisant partie des tous premiers jeux sortis sur SFC (fin 1990), SD The Great Battle est un jeu d'action en vue de dessus. On peut alterner à tout moment entre plusieurs persos (Ultraman, Kamen Rider V1, Gundam), sachant qu'on en récupérera d'autres au cours de l'aventure (Knight Gundam, Kamen Rider V3, etc). Chaque perso dispose d'un tir et d'un pouvoir propre. On peut aussi faire appel à une sorte de coéquipier qui viendra vous prêter main forte pendant un court laps de temps (pratique contre les boss).
Les 7 stages sont correctement réalisés mais font dans le classique (vastes plaines, niveau de la lave, etc). Les graphismes alternent le bon et le moins bon, encore faut-il accrocher au style SD (ce qui n'est pas trop mon délire). Le gameplay reste très sommaire, aucun item ou autre bonus à ramasser par exemple. Surtout, le level design manque cruellement d'originalité, on progresse dans des stages couloirs ultra linéaires sans un réel enthousiasme (il y a seulement un stage qui propose différents itinéraires)... La gestion des sauts est horripilante, j'ai par exemple perdu des vies à plusieurs reprises car je ne parvenais pas à correctement me rattraper sur une plateforme en mouvement... Les affrontements contre les boss manquent de stratégie, il faut souvent se contenter de marteler le bouton de tir jusqu'à ce que mort s'en suive...
En conclusion, un premier épisode de la saga The Great Battle tout juste moyen, et somme toute assez dispensable..Note: 11/20